My Dying Bride The Barghest O’ Whitby

Doom

Pochette de « The Barghest O' Whitby »

Note :
4/5
Cet article a déjà 12 ans : il contient peut-être des informations devenues obsolètes.

Avec son ambiance horrifique et lancinante, cet EP composé d’un titre unique de 27 minutes révèle un un doom brut à l’état pur.

Aaron Stainthorpe nous conte l’histoire du Barghest, créature issue du folklore du nord de l’Angleterre, contrée d’où est originaire le groupe. Le Barghest est un chien noir muni de griffes et crocs effrayants. Dans cet EP, il est question de la vengeance de la créature envers ceux qui l’ont fait souffrir.

Et cette histoire en deux parties est diablement bien mise en musique. Tout commence par un orage. Puis les guitares s’éveillent et envoient un doom lent et brut, vite rejoint par le violon de Shaun Macgowan. L’ambiance est prenante et terriblement nocturne.

Un sentiment oppressant s’installe à mesure que les minutes défilent ; le violon accompagne les guitares dans une lamentation. Après une accalmie qui fait office de transition entre les deux parties qui composent le morceau, la noirceur s’accentue et l’ambiance est à son paroxysme.

La fin approche et le doom prend des allures de death : la vengeance arrive. Pendant plus de 6 minutes, le chant devient cris rauques et les guitares ne sont plus que riffs acérés. Le son brut presque live est en parfaite adéquation avec l’ambiance !

The Barghest O’ Whitby est un beau retour à l’essentiel où l’ambiance dégagée s’en trouve sublimée. L’esprit doom est là, dans sa totalité. Le conte du Barghest a terriblement bien fonctionné.

My form is bloody and it is true
It is the night I wear around me
From lies I grew a spit of untruth
I help the frail sky to its sleep
Nameless, I come and without end
Within the moor and without end.

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