De l’ombre à la lumière, et, au cœur de l’obscurité, soudain un message. Ou des larmes. Daniele Buetti n’a rien d’un jeune premier, mais de ses travaux émane une candeur toute adulescente.
Buetti crée des « boîtes à lumière », sur lesquelles il colle des photos de papier glacé, en général des publicités pour la mode ou les produits de beauté, qu’il pique ensuite avec des aiguilles ou qu’il rature au stylo bille.
Telles des idoles enluminées dans un quelconque mausolée kitsch, les installations de Danielle Buetti font scrintiller dans l’obscurité des messages mélancoliques, philosophiques, toujours mystérieux.
Certes, l’œuvre de l’artiste est protéiforme. Des pages de magazines tatouées à l’art abstrait franchement froid, Buetti touche à tout. Mais ce sont ses boîtes à lumière qui m’intriguent toujours, ancêtres de ses mosaïques actuelles.
En savoir plus sur Daniele Buetti
- Daniele Buetti sur Wikipedia, une page extensive dédiée à l’artiste.
- Daniele Buetti sur Facebook
- Une jolie analyse de son œuvre sur le site de la Maison de la photographie