Death is not a lover

« edge » de Kiyo Murakami (2010)

Cet article a déjà 12 ans : il contient peut-être des informations devenues obsolètes.

Plein d’inspiration qui a surgi d’on ne sait trop où, soudain, toute cette semaine.

Il y a d’abord eu les murs blancs et l’atmosphère opaque et poudrée de ces premières photos. Sorte de palais où se cache une Bête en attente de son Beau. Les roses délavées et le cri strident de l’acier sur la craie, les robes interminables et les chignons serrés.

Ensuite, ça a été un flash. Noir, le flash. Des silhouettes graciles recouvertes de tulle, de lurex et de sequins, scintillant dans une lumineuse obscurité. On aurait pu en être, de ces silhouettes qui se révèlent au coucher du soleil. On aurait pu y être, dans ce palais des mystères, adossé au Pont des Soupirs.

De là, sont allés et venus des sentiments torrides, apparaissant comme une ombre comme le nuage brûlant qui nous lèche le visage quand on ouvre la porte du four. Ici, moi-même, seule, conjurant des pensées funestes en faveur de la pluie et du feu.

La Mort n’est pas une maîtresse.

Bien sûr que si.