J’ai lâché l’ancre dans un rêve imbriqué dans un rêve. Il y faisait gris et je distignuais mal les formes qui m’entouraient. Mes bras piquaient, recouverts de chair de poule. À l’ombre, dans le froid, j’étais plantée là.
Face à moi, sur son estrade de salle des fêtes, m’observait, nonchalant, un sphynx. Une créature humaine au visage familier, au corps familier aussi, mais à l’esprit animal. Qui ne me posait pas vraiment d’énigmes, mais dont la seule présence en était une. Qui me regardait juste.
- Moi
- Pourquoi ? Pourquoi toi ? Pourquoi toi ici ? Et moi ?
- Le Sphynx
- Tu poses des questions mais tu as les réponses. Pourquoi suis-je encore là d’après toi ?
La route est longue vers l’oubli. C’est sans doute à force d’y repenser que j’oublierai, et les mauvaises habitudes, et les expériences lourdingues, et les persona non grata.
Je déciderai ce qui reste et ce qui s’efface. Je consignerai le reste de ça dans le cimetière de mes espoirs défunts. Histoire de pouvoir leur rendre visite, de temps en temps, dans le secret que nous partageons, moi et moi.
Mais pour l’instant, je les chéris encore, et les retrouve parfois, à l’ombre, dans le froid.
Poe, oui ! Mais avec du Alan Parsons Project c’est encore mieux ! ^^ http://www.youtube.com/watch?v=ny7BM7wjYIc
J’ai une nuit fait une réelle Inception et j’étais très désorientée au reveil, ne sachant où se situait le premier niveau du second…très pertubant et rare…
Jolie aquarelle Into the woods dommage qu’il n’y ait pas la source…
Oui, j’ai cherché pendant deux heures la sources de « Into the woods » en vain, à remuer les archives du blog qui l’a publié en premier, mais ça s’est soldé par un échec :-[
Même dans Google Images, impossible de retrouver la source. *le sigh*
Merci pour la bande-son, Nico :-)