D’après les textes des XIIe et XIIIe siècles relatifs à la légende la plus emblématique du Moyen-Âge occidental.
Un récit fondateur, des amours contrariées de Tristan et d’Iseut la Blonde (promise au roi Marc, oncle de Tristan) à la seconde Iseut aux Blanches Mains. Une ballade dominée par le destin, les philtres magiques et les forêts ensorcelantes, mais aussi une analyse pointue de quelques thèmes (la jalousie des amants, les racines galloises…).
Editions Le Livre de Poche, 1972, 304 pages.
Des différentes versions de Tristan et Iseult, Richard Wagner tirera un de ses plus beaux opéras, « Tristan und Isolde ».
Une version extraordinaire en DVD est sortie assez récemment, enregistrée en décembre 2007 à la Scala de Milan sous la direction de Daniel Barenboim, avec Patrice Chéreau à la mise en scène et notamment l’Isolde unique de Waltraud Meier, à la fois grande chanteuse et tragédienne bouleversante.
Etonnant mais vrai, ce triple DVD est très peu cher (10,99 euros chez Amazon, par exemple), ce qui assez rare -et important- pour être mentionné.
De très belles versions en CD sont aussi disponibles (Karl Böhm, George Solti…)
C’est effectivement une très belle version de cette histoire, qui n’est pas à proprement parler un récit norrois (adjectif que l’on emploie à propos des anciens Scandinaves) mais celtique. Je vous en propose une autre, de 1946, ouvrage renouvelé par Joseph Bédier de l’Académie française et paru aux éditions d’Art H.Piazza. Pour le plaisir, je cite Gaston Paris, préfacier de l’oeuvre : « En combinant les indications souvent bien fugitives des conteurs français, on arrive à entrevoir ce qu’a pu être chez les Celtes ce poème sauvage, tout entier bercé par la mer et enveloppé dans le forêt » (…)