Opeth est un groupe suédois de death métal progressif. Appellation quelque peu réductrice, car la musique du groupe est beaucoup diverse que cela. En effet, la présence de chant clair, de morceaux acoustiques et d’un clavier très présent atténue la face métal du groupe et dévoile des influences beaucoup moins extrêmes. L’empreinte de groupes des 70’s et 80’s est notamment indiscutable. Ce qui démarque Opeth, reste la complexité de sa musique à tendance progressive, ou plutôt baroque, ainsi que l’énorme qualité des musiciens. On notera aussi le style de composition du groupe, unique dans le monde du métal.
Extrait
Out on the road there are fireflies circling
Deep in the woods, where the lost souls hide
Over the hill there are men returning
Trying to find some peace of mind« Death whispered a lullaby », issue de Damnation
Membres du groupe
- Mikael Åkerfeldt (1990 – ) : chant, guitares
- Martin Mendez (1997 – ) : basse
- Per Wiberg (2005 – ) : clavier
- Martin Axenrot (2006 – ) : batterie
- Fredrik Åkesson (2007 – ) : guitares
Membres passés du groupe
- Peter Lindgren (1991-2007) : guitares
- Martin Lopez (1997-2006) : batterie
- Anders Nordin (1990-1997) : batterie
- Johan DeFarfalla (1991, 1994-1996) : basse
- David Isberg (1990-1992) : chant
- Stefan Guteklint (1992-1993) : basse
- Mattias Ander (1992) : basse
- Nick Döring (1990-1991) : basse
- Andreas Dimeo (1991) : guitares
- Kim Pettersson (1991) : guitare
Discographie
- Orchid, album studio, 1995, Candlelight
- Morningrise, album studio, 1996, Candlelight
- My Arms, Your Hearse, album studio, 1998, Candlelight
- Still Life, album studio, 1999, Peaceville
- Blackwater Park, album studio, 2001, Music For Nations
- Deliverance, album studio, 2002, Music For Nations
- Damnation, album studio, 2003, Music For Nations
- Ghost Reveries, album studio, 2005, Roadrunner
- The Roundhouse Tapes, double album live, 2007, Peaceville
- Still Life, réedition remixée, 2008, Peaceville
- Watershed, album studio, 2008, Roadrunner
Filmographie
- Lamentations (DVD d’un concert au Bush Empire de Londres proposant 2 sets : l’un basé uniquement sur l’album acoustique Damnation, l’autre basé sur des titres plus heavy. Bonus), 2003, Music For Nations
- The Roundhouse Tapes (DVD d’un concert dans la salle mythique Roundhouse à Londres. Bonus) 2008, Peaceville
Projets parallèles actuels
- Mikael Åkerfeldt : Bloodbath : chant
- Martin Axenrot : Bloodbath : batterie / Witchery : batterie
- Fredrik Åkesson : Krux : guitares
- Per Wiberg : Spiritual Beggars : claviers
A propos du nom et du logo du groupe
Le nom du groupe vient du mot Opet, « the city of the moon » dans le roman « Sunbird » de Wilbur Smith. Les membres de l’époque y ont ensuite rajouté un h.
Quant au logo, au départ plutôt black métal avec sa croix inversée, il est témoigne aujourd’hui d’une musique complexe et subtile… Vous pouvez voir les trois versions du logo sur le site du groupe.
Biographie
Tout commence en 1987 lorsque Mikael Åkerfeldt et Anders Nordin, amis d’enfance, forment un groupe appelé Eruption. Le groupe ne dure que quelques temps et Mikael rejoint ensuite, en tant que bassiste, une formation nommée Opeth par l’intermédiaire de David Iseberg (chanteur). Les autres membres n’étant pas avertis et pas d’accord, quittent le groupe. A l’époque, le groupe est plutôt orienté vers l’occultisme et le satanisme, comme en témoigne la 1ère version du logo. Ayant recruté d’autres membres, l’aventure live débute. Ils jouent notamment aux côtés de groupes tels que Therion. Nous sommes en 1991.
Après divers changements de musiciens, le futur line-up d’Opeth commence à prendre forme lorsque Peter Lindgren rejoint le groupe, suivi du départ de David en 1992. Mikael Åkerfeldt prend alors la place de chanteur qu’on lui connaît aujourd’hui. C’est à cette période que le groupe développe sa façon particulière de composer, en insérant notamment des parties acoustiques et en délaissant les blasts. La composition du 1er album, Orchid, commence à cette période. Le groupe signe ensuite chez Candlelight records, permettant la sortie d’Orchid en 1994. Avec ce 1er disque, le groupe se démarque déjà par leur style de composition.
A son retour de tournée, le groupe planche sur leur prochain album, Morningrise, enregistré en 1996. C’est avec ce disque qu’Opeth acquiert un début de notoriété au sein de la scène métal. Le groupe part ensuite en tournée, notamment aux côtés de Cradle of Filth. A leur retour, Anders apprend qu’il quitte le groupe pour s’installer au Brésil. La nouvelle est très difficile pour Mikael Åkerfeldt, et durant un temps, Opeth n‘a, pour lui, plus de raison d‘être. Toutefois, les nouvelles démos remettent le groupe sur les rails, qui se met à la recherche d’un nouveau batteur. A la suite de leur annonce, ils sont immédiatement contactés par Martin Lopez, grand fan du groupe, qui est accepté. Son côté « jazzy » s’accordera parfaitement aux compositions du chanteur. Un peu plus tard, son ami Martin Mendez devient le nouveau bassiste. Il s’avérera être un bassiste exceptionnel, très présent dans les titres, ce qui est rarement le cas dans un groupe de métal. Il n’a cependant pas le temps de participer à l’album suivant, My Arms Your Hearse, sorti en 1997. Pour le chanteur-leader, il est le meilleur album du groupe jusqu’à encore aujourd’hui. Changement de label, Opeth signe chez Peaceville, maison de disque légendaire dans le milieu métal. Still Life, album suivant du groupe qui sort en 1999, est plus expérimental et plus baroque ; ses compositions sont d’une énorme qualité. Il est le 1er album contenant le fameux line-up Akerfeldt-Lindgren-Mendez-Lopez.
2000 est l’année du changement pour Opeth. Changement de label, encore : le groupe signe chez Music for nations. Changement musical aussi, avec la collaboration de Steven Wilson, grand nom du progressif, avec son groupe Porcupine Tree. Il produira l’album suivant, Blackwater Park. Sa présence se fait largement sentir : effets de guitares et de voix, et énorme production sont des éléments nouveaux dans la musique d’Opeth. Leur notoriété explose à la sortie l’album et leur permet de tourner en tête d’affiche, pour la première fois.
De retour chez eux, Mikael Åkerfeldt en profite pour commencer l’écriture de l’album suivant. Mais un dilemme se pose. A cette période, il possède des compositions très variées : des titres beaucoup plus heavy que ce que le groupe a pu faire jusqu’alors, et d’autres beaucoup plus doux, contenants des parties de claviers et de guitares acoustiques. C’est Jonas Renske, chanteur de Katatonia, qui leur insuffle l’idée d‘en faire deux albums distincts. Naissent alors Deliverance et Damnation. L’enregistrement des deux disques est le plus difficile dans la carrière du groupe; la fatigue et les évènements de vie y contribuant. Les enregistrements sont néanmoins séparés de quelques semaines, décalant ainsi leur sortie : Deliverance en 2002, Damnation en 2003, tous deux à nouveau produits par Steven Wilson. La tournée qui suit fut elle aussi très éprouvante pour le groupe. Mais c’est aussi pendant cette tournée qu’Opeth reçoit un Grammy Award. Peu après, ils font leur 1ère apparition à la télévision suédoise pour interpréter deux titres issus de Damnation.
Cette tournée intense marque aussi l’arrivée dans le groupe de Per Wiberg, assurant le clavier durant les concerts. En effet, depuis Damnation, le clavier est devenu incontournable. A l’issue de cette tournée sort le 1er DVD du groupe, Lamentations, filmé à Londres en 2003, qui montre que le titre « Deliverance » est devenu un classique. C’est aussi à cette période que Mikael Åkerfeldt se marie, Per Wiberg assurant les claviers pour la marche nuptiale!
En 2004, le batteur Martin Lopez souffre de terribles crises d’angoisse qui l’empêchent de prendre l’avion et d’effectuer les concerts. Il se voit obligé de laisser le groupe en pleine tournée. De retour en Suède, il consulte un psychiatre et ses problèmes s’avèrent être d’origine génétique. D’autres problèmes techniques obligent le groupe à annuler pour la 1ère fois plusieurs concerts. Martin Lopez rejoint finalement le groupe, sous traitement, et la tournée se poursuit…
Le prochain album se profile dans les esprits. Le chanteur laisse cette fois-ci plus de place aux autres membres dans son écriture. Ghost Reveries, l’album suivant, voit aussi Per Wiberg devenir membre permanent du groupe, le clavier étant à devenu un élément clé. A nouveau, changement de label puisque Music for Nations ferme ses portes. Opeth signe alors chez Roadrunner, notamment suivant l’argument que ce label international permettra au groupe une plus large diffusion.
Ghost Reveries sort en 2005. Il témoigne d’une nouvelle approche, qui intègre complètement le nouveau claviériste. Malheureusement, peu après, Martin Lopez sombre à nouveau et se voit obligé de quitter le groupe. Un ami, mais aussi un excellent batteur laisse un grand vide. Pour le combler, Mikael Åkerfeldt fait appel à Martin Axenrot, qui officie dans Witchery et Bloodbath. Une tournée d’environ 19 mois suit la sortie du disque, avec le nouveau batteur. Parmi ces nombreux concerts, celui de Londres, dans la fameuse Roundhouse (où jouèrent les Doors, comme le clame fièrement Mikael Åkerfeldt), est l’objet d’un double album live puis d’un DVD. Hélas, quelques temps après, c’est au tour de Peter Lindgren de quitter le groupe : le rythme soutenu des tournées ainsi que la rentabilité de la vie d’artiste pousse le guitariste à vouloir mener une vie plus normale. Un autre départ douloureux dans la carrière du groupe, mais aussi pour les fans. Son remplaçant est Fredrik Åkesson, grand guitariste de Stockholm, connu notamment pour avoir officié dans Arch Enemy. Il fut le seul auditionné tant ses qualités sont énormes. Voici donc le line-up actuel en place. Étape suivante, le dernier album en date : Watershed, sorti en 2008. Le groupe revient à un style plus heavy, mais aussi plus baroque. On y retrouve la ballade « Burden », aux claviers incroyables, directement inspirée de Scorpions.
Opeth est un groupe, certes, mais dont l’élément clé reste son chanteur-leader, auteur de la majorité des compositions si originales d’Opeth. Ses influences ? Les groupes des années 70s et 80s dont Iron Maiden, Scorpions, les Beatles, Black Sabbath, Judas Priest, Led Zepellin, Rainbow…… Chanteur hors pair, il doit aussi sa grande notoriété à sa voix incroyable, capable de passer instantanément du growl au chant clair, qui plus est de grande qualité. Élu personnalité de l’année 2008 par le magazine Terrorizer (équivalent anglais de notre Metallian), Mikael Åkerfeldt est un leader proche de son public, drôle et tellement simple, dont la finalité est juste la musique. Ces qualités font d’Opeth un groupe d’autant plus respectable qu’il ne l’est déjà par son talent musical.
Liens
- Site officiel : http://www.opeth.com/
- Site français : http://www.opeths.fr/
- Facebook officiel : http://www.facebook.com/pages/Opeth/7496603409
- MySpace d’Opeth : http://www.myspace.com/opeth
- MySpace de Mikael Åkerfeldt : http://www.myspace.com/mikaelakerfeldt
- MySpace de Fredrik Åkesson : http://www.myspace.com/kfredrikakesson
- Site officiel de Fredrik Åkesson : http://www.fredrikakesson.com/
Je regrette tellement le départ de Martin Lopez au jeu vraiment intéressant et je ne parle même pas du départ de Peter Lindgren.
Pas très fan de Watershed du coup, je trouve qu’une grande partie de la magie du groupe est partie avec ces deux excellents musiciens même si Mickael Akerfeldt a toujours été le cerveau de la formation.
Il est vrai que la particularité du groupe s’est un peu amoindrie sans ces 2 musiciens au jeu tellement différent… J’ai tout de même bien apprécié Watershed, reste à voir comment le groupe va évoluer par la suite…
Personnellement, en tant que batteur, je dois avouer que je regrette beaucoup Martin Lopez… Ce qui a le plus pêché pour moi suite à la « disparition » de ce batteur génial: la présence scénique. J’aime bien le jeu et le style d’Axenrot, mais sur scène, il est transparent… Juste invisible, et c’est vraiment dommage. Même Per Wiberg au clavier, a un jeu de scène plus abouti et plus « spéctaculaire » que leur « nouveau » batteur. Après, peut-être que j’ai vu LE concert durant lequel il s’est confondu avec une vitre, ce qui n’est pas impossible même si cela m’étonnerait…
Et le changement de line-up ne m’a pas du tout empêché de trouver que Watershed est juste un de ces albums absolument énorme et tout à fait à la hauteur de Opeth… Mais ce n’est que mon avis, et je le partage (très volontiers d’ailleurs).
Les départs de Martin Lopez et Peter Lindgren ont été de trop pour ma part… Ce dernier était plutôt discret sur scène mais avait un sacré charisme! Quand à Lopez, il y a vraiment un truc à part dans son jeu, j’aimerais bien qu’il refasse surface quelque part…
Allez, soyons fous, mettons Paris en bouteille… Le must, ce serait que Martin Lopez refasse surface comme batteur studio. Habitant en Suisse et comme Opeth n’y a, à ma connaissance pas fait de dates (ou alors à l’époque ou je ne connaissais pas le groupe) et que pour les voir, j’ai fait 600 kilomètres (c’est long en train…) le fait qu’Axenrot continue à officier aux baguettes sur scène ne me dérangerait pas outre mesure, d’autant plus qu’il reste fidèles aux scores écrits pas Martin Lopez…
La différence que j’ai le plus notée entre ces deux batteurs est surtout la manière d’aborder les parties acoustiques. Lopez les prends avec plus de douceur et de subtilité en utilisant beaucoup de cymbales d’effets (splash et chinoises) alors que qu’Axenrot reste dans des sonorités plus « conventionnelles » dans ces parties. En revanche, ce dernier a la main plus lourde sur les chinoises durant les parties plus heavy (ce qui n’est pas pour me déplaire…).
Malheureusement, n’étant pas guitariste (pas encore du moins) j’aurais plus de peine à faire une approche comparative des jeux des différents membres.
Bref, je dois avouer qu’au niveau de la batterie, je préférais nettement l’époque Lopez, même si Axenrot se défend bien lui aussi… Mais comme vous l’avez dit, il manque ce « petit quelque chose » qui est pour moi ce que j’ai déja mis en exergue plus haut…
Oui je suis bien d’accord ;) Par contre, par rapport à ça :
« La différence que j’ai le plus notée entre ces deux batteurs est surtout la manière d’aborder les parties acoustiques. Lopez les prends avec plus de douceur et de subtilité en utilisant beaucoup de cymbales d’effets (splash et chinoises) alors que qu’Axenrot reste dans des sonorités plus « conventionnelles » dans ces parties »
Je trouve que cette différence s’applique aussi sur les parties heavy, il a un jeu de cymbales assez caractéristique sur les parties plus puissantes, j’imagine qu’il est moins « bûcheron » que le nouveau batteur mais c’est justement ce que j’aimais, ça rendait l’ensemble plus intéressant.
Alors là, je n’ai qu’une chose à dire : c’est pas faux. Par contre, ce qu’il me semble assez important de dire, c’est que notre cher Axenrot reste cependant un peu moins bourrin qu’Anders Nordin… Je dois avouer que le jeu de ce batteur était par moment d’une monotonie insupportable, surtout sur le morceau « In the mist she was standing » que je ne peux d’ailleurs plus écouter à cause de la rythmique saturée en double pédale… (Et je dois avouer que je n’aime pas non plus le son de charleston, trop raisonnant et trop baveux). Enfin…
Je dois avouer que j’ai pas mal de plaisir à parler de ce groupe car il est, malheureusement, dans cette lignée de groupes absolument monstrueux mais qui restent des inconnus aux bataillons de la majorité… Mais comme l’a dit un de mes amis, « si tout le monde écoutait du prog, il serait nettement moins intéressant à écouter puisque tout le monde le connaîtrait ». Je ne sais pas ce que tu penses de cette phrase, mais je la partage partiellement. Pour moi, il serait tout aussi intéressant, mais je pense qu’une bonne partie de la dimension de cette musique échapperait à la plupart. Et surtout, on ne pourrait plus passer pour des autiste incompris qui se retrouvent (pour ma part en tout cas) devant des sourires crispés quand on parle de musique en tant qu’instrumental ou en tant que composition et non juste en tant qu’arrangement et prétexte à vendre des diques…
Breeef, je m’éloigne du sujet de base… Je vais donc conclure mon commentaire ainsi : le jour ou Opeth perd Akerfeld, là, le groupe ne sera plus (pour moi en tout cas) car s’il y en a bien un qui est vraiment irremplaçable dans le groupe, c’est lui. Mais comme il est toujours là, tant mieux ^^.
Je ne crois pas que le côté obscur du prog soit l’élément principal qui me fasse l’aimer, j’aime bien le côté confidentiel de ce style car, c’est un peu comme un jardin secret mais au-delà de ça, dans les années 70, le progressif était beaucoup moins confidentiel, Genesis, Pink Floyd et les autres… Ca devait avoir son charme! Aujourd’hui ce n’est pas cette musique qui fera tourner l’industrie du disque car le système est enraillé mais pour autant, je suis persuadé que ce style pourrait plaire à un bien plus grand nombre.
Bref, on s’égare mais concernant Opeth, j’ai décroché, j’écoute surtout jusqu’à Blackwater Park, mon préféré étant Still Life. Y’avait une atmosphère particulière, une ambiance qui n’est plus la même sur Watershed par exemple (même si j’admets que ce dernier est un album de metal énorme en lui-même).
Aaah, dommage… En ce qui me concerne, l’album référence d’Opeth est Ghost Reveries sans hésitations. Mais comme on dit, les gouts et les couleurs, ca ne se discute pas, vive le rose le vert et le lila !
Ce que j’aime avec ce groupe, c’est justement le fait que l’ambiance de chaque album soit particulière et qu’elle évolue d’un disque à l’autre. Je trouverais Opeth nettement moins intéressant si chaque album beignait dans la même sauce, si tu vois ce que je veux dire.
Concernant le prog en général, je ne peux, une fois de plus, que partager ton avis, y compris concernant l’industrie de la musique… Je trouve que c’est triste de de voir parler d’art en terme d’industrie… Le mot industriel fait vraiment tache d’huile dans l’horizon artistique… Enfin, voila quoi. Chacun choisit (plus ou moins) et suit sa propore voie…
Oui voilà, c’est pour ça que j’ai volontairement utilisé le terme « industrie », c’est un autre monde qui n’a pas franchement à voir, en général, avec la créativité et la passion musicale.
Mon préféré est également Still Life, je le trouve incroyable niveau composition.
D’un autre côté, l’arrivée de Per Wiberg a ajouté un nouvel élément très intéressant à la musique du groupe, qui a été bien exploité dans Ghost Reveries.
Passion et créativité… Ce sont effectivement les mots les mieux choisis pour parler de ce genre de musique… J’irais même jusqu’à parler de génie !
Et effectivement, l’arrivée d’un clavier membre à 100% du groupe a changé beaucoup de choses ! Merci à lui !