L’EP Emerald est un avant goût de l’album As Bright As A Thousand Suns, successeur de Raspail. Parmi les 3 titres proposés, on retrouve As The End Draws Near, qui figure aussi sur l’album pré-cité. L’ambiance tribale donne le ton : le groupe propose sur ce titre un orientalisme onirique, comme il a déjà pu le faire par le passé (on pense notamment au Serpent Rouge). La voix masculine se mêle aux chœurs féminins, faisant sonner l’ensemble comme un rituel magique.
Les deux titres suivants se détachent de cet esprit oriental. Ils n’ont pas été retenus pour figurer sur l’album As Bright As A Thousand Suns par manque d’homogénéité avec les autres titres. Ils évoquent plutôt des albums comme Dark Age of Reason ou Inner Pale Sun. Et ces titres sont deux petites perles. Le très mélancolique A Cage est plein de magie avec ses claviers cristallins qui sonnent comme des tintements féériques. Les voix forment une mélodie pleine de tristesse, à l’image des paroles.
Precious Stone est plus sombre et occulte. C’est lui qui donne son titre à l’EP, ses paroles étant dédiées aux pierres précieuses et à ce qu’elles dégagent. La mélodie tourne en boucle, sublimée par un chant solennel féminin et des claviers aux notes étranges. Une ambiance surnaturelle s’en dégage et clôt le disque de façon magique.
Cet EP n’est pas à négliger, ne serait-ce que pour les deux titres inédits A cage et Precious Stone. Même si l’ensemble ne fait pas plus de 14 minutes, la qualité des titres proposés et l’émotion qui s’en dégage compense amplement la courte durée d’Emerald.
In the darkest points of life
When all hopes are gone
What used to be so colourfull
Is now grey
« A Cage »
Je n’étais guère tentée au départ à cause du peu de titres… mais vu ce que tu en dis, je vais aller jeter une oreille (et peut-être même me laisser tenter ^^). Après tout, Arcana…. ils m’ont déjà enchantée de leur musique tant de fois !
Je viens de jeter une oreille, une seule pour l’instant. Je connais peu Arcana, mais le peu dont je parle (Inner Pale Sun et très vaguement le reste) me donne l’impression d’une musique toujours un peu scintillante, qui bouleverse l’atmosphère plus sombre.
Pour donner une image récurrente dans le folklore magique, c’est un peu comme des lucioles dans une forêt. Même avec un aspect oriental il reste cette sorte de vibration lumineuse. Je ne connais pas Le Serpent Rouge, mais quand je lis « orientalisme onirique », ou plus loin « tintements féériques », je me dis que je pense comme Carine. =)
Merci pour vos commentaires !
@Lullaby : tu me diras ce que tu en penses ! @Talulla : oui, c’est tout à fait ça !