Beneath the dirt

N.B. : ce texte est une archive de mon blog personnel. Il a été initialement publié le 19 juin 2006.

Cet article a déjà 12 ans : il contient peut-être des informations devenues obsolètes.

Quand ma cage thoracique menace d’éclater, mes intestins d’imploser, ma voix de s’éteindre, je m’extrais avec peine de cette lourde peau, me transforme en élémental et caresse le sol mouillé par une timide pluie d’été.

J’ai beau tenter de me retourner sur moi-même, il n’y a personne de l’autre côté.

Tout est vide.

Mes yeux mouillés de bleu, affamés, scrutent et cherchent partout la courbe de ta chaleur, la rassurante ignorance du monde externe, l’amour naïf et frais.

Je ne saurais écrire nulle part, ni à aucun moment, le profond désespoir qui m’envahit quand je te regarde sans que tu sois là, lune…