Du gros son dans les oreilles, mes lunettes sur le nez, je reprends la plume tandis que le paysage défile devant moi.
Je traverse une phase très inspirée et inhabituellement sociable qui, dans l’ensemble, me tient à distance de cet espace.
Malgré tout, je ne veux pas lâcher le lien qui m’y rattache, car ce blog me sert à la fois de mémoire de substitution, d’album photo sélectif et de bouteille à la mer. Et surtout, j’aime beaucoup trop vous y retrouver.
Quatre fois dix
Quand j’avais 30 ans, les gens de 20 ans me regardaient avec horreur quand ils apprenaient mon âge.
Maintenant que j’en ai 40, c’est dans le regard des trentenaires que je perçois une pointe de dédain.
Cela m’amuse beaucoup, car l’âge, en vrai, n’a aucune valeur. Il y a des gens toujours très cons à 70 balais, et des gens déjà raisonnables à 25.
Un avantage, quand même, au temps qui passe : plus on gagne en expérience, plus on commence à se détacher de l’avis d’autrui.
Do no harm, but take no shit
Mettre fin – ou ne pas relancer – certaines relations dysfonctionnelles est un cadeau à soi-même. Nous ne devons d’interaction à personne, quels qu’aient pu être les bons côtés de cette relation par le passé.
Ainsi sera, groigne qui groigne. En relisant une vieille revue de web, je retombe sur ceci :
« On ne vit sa meilleure vie qu’avec les meilleures personnes. Le tri dans ses relations est nécessaire, même s’il s’agit d’une personne qui est dans ta vie depuis dix ans. Ça brûle bien la gueule sur le coup mais c’est tellement salvateur. Ne te brade jamais pour personne, sous aucun prétexte.
Aucune relation ne fonctionne sainement si l’on passe son temps à se raboter, s’excuser d’être soi (voire carrément subir humiliations, insultes, cris, violences physiques, sexuelles etc. Ça s’appelle une relation toxique et il faut FUIR. (…))
Et une fois que la relation est terminée : on ne stalke pas la personne, ça ne fait que remuer le coup dans la plaie inutilement. »
Ce que j’ai appris en 31 ans de vie, Lucie Inland
Danse macabre et bondieuseries dans les Côtes d’Armor
Quoi de mieux que d’entrer dans la quarantaine en admirant la danse macabre de Kermaria an Iskuit ?
C’est l’une des deux seules danses macabres encore visibles aujourd’hui en Bretagne : la seconde étant celle de Kernascléden, dans le Morbihan.
De tout cela, je vous reparlerai en temps voulu. En attendant, j’ai mis à jour mon billet sur les boîtes à crâne en Bretagne pour confirmer que le chef de Lézobré, vu du dessous, se trouve toujours bien à Kermaria.
Ce week-end d’anniversaire fut doux et calme. Dans ma besace, j’ai ramené quelques cartes postales et livres d’occasion, des plantes, ainsi qu’une pince en métal à l’effigie d’un « pixie » (lutin) du Dartmoor. Je l’ai achetée à un vieil Anglais pendant le vide-grenier de Bulat-Pestivien, qui est super.

Tréguier
Tréguier a été une agréable découverte, même si j’ai été déçue de ne pas pouvoir admirer le crâne de Saint-Yves, qui ne prend l’air que lors du pardon annuel.




Hélas, la boutique La Selkie de Captain Marty était fermée, mais je reviendrai pour lui acheter une de ses sublimes estampes !
En tout cas, pas un jour ne passe sans que je ne sois reconnaissante de vivre en Bretagne. Plus le temps passe, plus je me le dis.
Tatouages et taphophilie à Paris
Retour à Paris le temps d’un week-end, pour me faire tatouer avant de retrouver mon Anneanas, avec qui j’ai chialé – non pas dans ma bière, mais dans mon cocktail thaï sans alcool.
J’ai beau savoir que la distance et le temps qui passent ne changent rien aux amitiés authentiques, en avoir une nouvelle preuve à chaque fois est l’une des grandes joies de ma vie.
J’ai aussi rencontré Claire, à qui je suis reconnaissante de m’avoir confirmé que, non, aucune araignée ne pond sous la peau (mais certaines mouches, oui). BON À SAVOIR.
Tatouages
De cette virée parisienne, je suis rentrée avec non pas un, mais deux nouveaux tatouages réalisés par La Fille Renne : un premier tatouage représentant un cœur en trichromie (rose, violet et bleu), et un second tatouage, représentant un œil humain, dessiné façon planche anatomique et entouré de végétaux.
La Fille Renne tatoue à Lyon et à Paris, c’est une crème, aussi ne saurais-je que trop vous recommander de jeter un œil à ses flashs tattoo scientifiques, queer et poétiques.
Un tour au cimetière Montparnasse
Quand je monte à Paris, j’arrive par la gare Montparnasse, alors autant pousser jusqu’au cimetière du même nom.
Le cimetière Montparnasse est certes moins marquant que le Père Lachaise, mais il y a quand même quelques jolies tombes à photographier.
Mention spéciale pour la tombe Bramardi-Pralong, sur laquelle étaient disposés de nombreux témoignages de dévotion, pour une raison que j’ignore.
Découverte du Pays de Galles du sud
Début mars, direction le sud du Pays de Galles, du côté de Usk, Newport et Cardiff.
Cela m’a fait un bien fou de changer d’air et de casser ma routine, même si j’ai été, dans l’ensemble, un peu déçue par rapport au nord du pays, parcouru en 2019.
De ce voyage-ci, je retiens : le cabinet de curiosités Morbitorium (un billet dédié est prévu) ; les pierres tombales aux motifs fleuris du cimetière de St Woolos ; loger dans un pub douillet, façon « Auberge du Poney Fringuant », mais sans Nazguls ; les pépinières ; la boutique Queer Emporium, à Cardiff ; et la neige.
Hélas, je retiens aussi le mauvais état des routes galloises et la saleté qui les borde. Quel dommage.
Pour l’anecdote, certaines scènes de l’épisode « Don’t blink » de Doctor Who ont été tournées à St Woolos ; pour savoir lesquelles, rendez-vous sur la page St Woolos Cemetery.
Ce qui m’a plu dans ce cimetière multiconfessionnel, ce sont les nombreuses pierres tombales décorées avec des motifs végétaux. J’en ai photographié un certain nombre, mais le reste du cimetière ne m’a pas marquée plus que ça, alors j’hésite à en faire un billet dédié… #flemme

À part ça, ce voyage gallois a été l’occasion d’apprendre que toutes les papeteries anglaises Paperchase ont mis la clé sous la porte. Snif !
Hay-on-Wye, village bibliophile
Au Pays de Galles, mention spéciale pour Hay-on-Wye, un village niché dans le Brecon Beacons qui se targue d’être la bourgade la plus bibliophile du monde – rien que ça.
Manque de pot pour nous, la plupart des librairies étaient fermées ce jour-là à cause des abondantes chutes de neige qui bloquaient les routes. Mais on a quand même adoré cette escale, en se promettant d’y revenir pour continuer à butiner gaiement parmi la tonne de livres d’occasion.
Salisbury
Sur la route du retour, escale d’une journée à Salisbury, en Angleterre, connue pour sa cathédrale.
J’ai aimé croiser le squelette de l’école d’art The Sarum Studio, et surtout l’incroyable boutique Fisherton Warehouse, un bric à brac d’objets d’occasion sur plusieurs étages, avec un coin salon de thé. British AF.
Je serai le feu de Diglee sur scène
Retour à Rennes. Joie infinie que d’être invitée par Diglee à la seconde représentation du spectacle Je serai le feu, produit dans le cadre de la 25e édition du Printemps des poètes.
Le livre Je serai le feu est une merveille, et je pèse mes mots : Diglee y partage son coup de foudre pour un matrimoine littéraire oublié et méconnu d’œuvres de poétesses, principalement des XIXe et XXe siècles, et qu’elle illustre de manière tout aussi poétique.
Ci-dessous, 4 photos prises de l’écran géant sur lequel était projetée la main de Diglee en train de dessiner.
Le spectacle Je serai le feu quant à lui est une lecture musicale dessinée de ce livre. Sur scène, on retrouve :
- Diglee, qui dessine en direct (respect !) ;
- la comédienne et autrice Sophie Daull, qui interprète certains textes, non sans malice ;
- la violoncelliste Héloïse Luzzati, la chanteuse lyrique Fiona McGown et la pianiste Lauriane Corneille, qui guident et rythment le spectacle à l’aide d’interludes musicaux un peu particuliers. En effet, à l’image de Diglee, la violoncelliste Héloïse Luzzati est une « passeuse » : avec le collectif Elles women composers, elle travaille à la réhabilitation du matrimoine musical et à la diffusion des répertoires de compositrices invisibilisées, effacées de l’histoire.

Les artistes sur scène. De gauche à droite : Lauriane Corneille, Fiona McGown, Héloïse Luzzati, Sophie Daull et Diglee.
Assise au premier rang, j’ai trouvé le spectacle Je serai le feu beau et émouvant. J’ai été soufflée par la synchronisation entre les dessins et la musique, où certains traits de feutre marquaient, comme un point d’orgue, la fin d’un mouvement.
Quelle merveille de voir de sublimes dessins inédits de Diglee projetés sur cet écran géant, en face de moi. Cela ne surprendra personne que mon dessin préféré ait été celui de la Mort qui enveloppe Christina Rossetti. Cela m’a laissé une très forte impression, décuplée par la puissance des vers et des mélodies…
Après le spectacle, Maureen nous a dit pré-dessiner au crayon les contours principaux de chaque dessin à l’avance, car les textes et la musique l’émeuvent tant qu’il lui serait difficile de dessiner de manière totalement improvisée. D’autant que, même avec ces précautions, les aléas du direct peuvent quand même impacter le dessin.
Cela reste incroyable à voir, comme si la page qui se noircit au fur et à mesure reflétait les émotions qui montent au rythme de la poésie et de la musique.
Le nouveau livre de Diglee, Atteindre l’aube, sort le 12 mai : il s’agit là aussi d’un femmage, cette fois-ci à sa grand-tante Georgie.

Passage éclair à Lyon
Concert de Tori Amos
Mi-avril, c’est à Lyon que j’ai traîné mes guêtres pour applaudir Tori Amos – pour la douzième ou treizième fois, par là –, et passer du temps des personnes qui m’ont beaucoup manqué.

Ce concert était très agréable : une setlist bien panachée, plusieurs titres assez rares dont « Marys of the Sea », deux morceaux tirés de Scarlet’s Walk et une interprétation incroyable de « Spring Haze ». J’ai aussi absolument adoré les longs interludes instrumentaux entre chaque morceau.
En revanche, le groove du nouveau batteur Ash Sloane n’arrive pas à la cheville du groove de Matt Chamberlain (le batteur historique de Tori), et cela a parfois nui à certains morceaux. Peut-être que Sloane est un tantinet trop rock pour la musique que joue Tori Amos aujourd’hui ?

Ce concert a aussi démontré les limites des titres récents de Tori Amos. En écoutant « Addition of Light Divided » et « Metal Water Wood », j’ai eu l’impression d’entendre deux fois la même chose, la faute peut-être à des constructions trop linéaires.
Si l’âge d’or de Tori Amos en tant qu’autrice-compositrice est sans doute derrière elle, elle n’en reste pas moins une bête de scène. Chaque concert est unique et mérite amplement le déplacement.
Quant à moi, j’ai définitivement tourné la page Tori Amos France après 14 ans de bons et loyaux services. Il y a quelques années, cette activité bénévole m’a permis de rencontrer Tori dans sa loge, un souvenir incroyable que je n’oublierai jamais.
Livres et lune
À Lyon toujours, bonne surprise que la librairie d’occasion Les Fleurs du Bal, petite sœur du mythique Bal des Ardents. Je n’en suis évidemment pas ressortie les mains vides, puisque j’ai trouvé la biographie de Leonor Fini par Xavière Gauthier.
À mon cou pend aussi un nouveau pendentif lune, déniché à la Mandragore, boutique non moins mythique du vieux Lyon. Les bijoux en forme de lune sont souvent cucul ; celui-ci tire la gueule, et c’est précisément ce qui m’a plu.

Musée Cinéma et Miniatures
Contente d’avoir enfin visité le musée Cinéma et Miniatures : c’est 100 % du fan service un peu vieillot pour les enfants des années 80 et 90, mais c’est divertissant.
Pas de trace de la prothèse de Spike, par contre (prêtée au Paris Fan Festival ?) : j’ai dû me contenter du bras de Ted…
À propos de Buffy : j’ai appris grâce à Dolly Wood que James Marsters a écrit une chanson problématique à propos de Michelle Trachtenberg quand elle était mineure. Certain·es fans le défendent envers et contre tout, ce qui ajoute la bêtise à l’outrage.
Les paroles (en anglais + traduction en français) sont en ligne, ça vous permettra de vous faire votre propre idée.
Interview pour Voyage en Terres Contées
Retour à Rennes, bis : j’ai été interviewée au parc du Thabor par Aurore, Aya et Antonin, qui ont co-créé le blog Voyage en Terres Contées (VETC).
Je vous en avais déjà dit un mot dans ma dernière revue de web.

Photo-souvenir avec l’équipe de Voyage en Terres Contées. De gauche à droite : Aya, moi-même, Aurore et Antonin.
Si j’ai appris à prendre la parole en public grâce à mon métier, en revanche c’est la première fois que l’on me tend le micro pour parler de mon blog et de voyages.
L’expérience m’a beaucoup plu, grâce à mes hôtes, adorables, qui ont tout fait pour me mettre à l’aise.
L’interview est déjà disponible sur leur blog. La version sonore quant à elle devrait être disponible sur la chaîne YouTube de VETC dans les prochaines semaines.
Vieux Rennes
Chaque virée à Rennes est l’occasion de me promener dans la vieille ville, toujours avec plaisir, même si je la connais (presque) par cœur.
Pourrie gâtée
L’ère des blogs a beau être cadavéreuse, ma présence sur les réseaux sociaux a beau être minimale, il y a malgré tout des personnes qui continuent à prendre de mes nouvelles voire, même, à m’envoyer des CADEAUX.
Certes, mon anniversaire est passé par là, mais tout de même : quelle est cette diablerie ? Il faut arrêter d’être aussi adorables, à un moment. ♥
Trousses. Ghost Creativ
Livres sur la mort et cartes postales macabres. Juliette
Petite sirène en crochet, cœur en crochet et boîte à aquarelle mauve. Laurie
Fiole d’encre maison, crâne peint sur céramique, pochon à la lavande, papilon de papier. Lia
Livre Bad Queen de Magali Lefebvre. Magali
Carte mobile peinte à l’aquarelle. Minuit
Quand on a un blog, il y a beaucoup de choses qui se passent en périphérie : des échanges, des rencontres, des courriers, provoquant des ondes et des échos qui m’impactent souvent de manière durable. Les personnes qui s’étonnent de ma persistance à bloguer ignorent peut-être tout de ça ?
Jardin
Le mood actuel de notre jardin, c’est « explosion sensorielle » : les températures douces, l’absence de gel, le retour du soleil et les précipitations régulières ont aidé tout le monde à pousser d’un coup.

Les deux demi-tonneaux trouvés au Pays de Galles ont trouvé leur place à côté de leur grand frère, ramené quant à lui du Surrey à l’automne dernier. J’ai aussi adopté une chouette en pierre, que j’aime beaucoup.
On a planté pas mal de fleurs (anémones, renoncules, glaïeuls, iris, roses trémières, petunias night sky, pervenches, etc.), ainsi que des érables du Japon de différentes couleurs. On a ausi abattu un immense thuya qui bouchait la vue entre la maison et le potager : à la place, on commence à aménager un « jardin-forêt ».
Autre truc cool : on assiste à la résurrection de certains végétaux que l’on pensait tout simplement foutus. Et ça, ça fait vraiment plaisir !
Enfin, on continue à regarder Gardeners’ World chaque semaine, et c’est toujours autant le kiff. J’ai adoré le reportage sur Martin et Trixie de Big Cactus Rescue, un couple de métalleux/métalleuse qui prend soin d’un millier de cactus en Angleterre.
I don’t like to think of myself as obsessive, but I do get into hobbies quite full on
(« Je n’aime pas me décrire comme obsessionnel, mais quand j’ai un nouveau hobby, je suis à fond. ») Ça sonne une cloche, comme qui dirait !
Antidotes
- Les crafternoons avec les copaines, toujours
- Marcher
- Les chaussures fraîchement cirées
- The Glory
- Caresser un chat
- Noter mon nom d’artiste sur la boîte aux lettres
- La tarte flambée
- Master’s Apprentices d’Opeth
- Plonger mes mains dans la terre
- Retrouver sur Vinted un tampon en bois que j’avais en maternelle
- Les chips au vinaigre
- Faire du troc et des échanges créatifs
- Les squelettes Lego
- La complicité
- Ma nouvelle presse Woodzilla
- Pousser la porte d’une librairie où je n’étais jamais allée
- Terminer un bujo
- La série de Meta de Choc consacrée à la critique de la psychanalyse
- Les heuchères
- La joubarbe
- Les iris violets
- Les boîtes à livres
- La table lumineuse A3 de chez Action
- Le tourbillon pécan et la brioche à la cannelle de chez Zoï, pâtisserie végane à Lyon
- Lire et écrire des lettres
- Savoir que vous écoutez mes playlists
- Écouter de la musique au casque
- Créer en blanc sur blanc
- Les premières fraises de la saison
- Oser voyager seule
J’ai aussi découvert Izïa, dont les chansons ont la fâcheuse tendance de traîner longtemps dans la caboche :
You and me and all of us
Merci à toustes de m’avoir lue jusque-là. Vous êtes aujourd’hui 429 à suivre mon blog par e-mail, 120 à le suivre sur Feedly, et beaucoup à utiliser d’autres lecteurs RSS, à raison.
J’en profite pour souhaiter la bienvenue aux personnes qui ont rejoint l’Antichambre ces derniers temps, et qui vont devoir se fader cette interminable tartine comme cadeau d’arrivée. 😸
Dans mon prochain billet, si tout se passe bien, je vous partagerai mes bonnes adresses à Strasbourg, pour varier les plaisirs.
À bientôt !
Nannig
8 mai 2023
Les chips au vinaigre <3<3<3
Marie ☽
10 mai 2023
On est d’accord.
Linda
11 mai 2023
Comment vous faites, quand j’en mange j’ai 38 aphtes et la langue brûlée au 3ème degré! :D
Mais comme je ne suis pas à une contradiction près à une époque j’ai eu une longue phase chips au wasabi…
Marie ☽
11 mai 2023
Au risque de te surprendre, je n’ai jamais mangé de chips au wasabi… Qui suis-je ?
Lao
9 mai 2023
Douceur, belles images, beaucoup d’émotion à la lecture de cet article. L’étincelle qui manquait à un mardi gris ? Merci Marie pour ces pérégrinations mentales et visuelles à tes côtés. Moi aussi, je veux t’écrire !
Marie ☽
10 mai 2023
Merci beaucoup, Lao ! Oui, écrivons-nous ! N’hésite pas à m’envoyer tes coordonnées par e-mail. 💌
Joy
9 mai 2023
Très chouette et inspirant ce billet, comme toujours ! J’attends les bonnes adresses strasbourgeoises avec impatience, ce sera sans doute l’une de mes prochaines destinations :D
Marie ☽
10 mai 2023
Merci pour ton enthousiasme, Joy ! Bien noté pour Strasbourg : maintenant, je ne peux plus me défiler.
Alexandrine
9 mai 2023
Ah, beaucoup d’églises, d’édifices, de cimetières dans ce billet ! Et pas mal de verdure aussi, ce qui fait du bien ^^.
Merci pour tout ce partage de sentiments, tes billets sont toujours très intéressants, qu’ils soient personnels (au niveau sentiments j’entends) ou résultats de pérégrinations… J’attends le billet sur Strasbourg avec impatience, j’y suis allé juste avant la période confinement et c’était la joie !
Merci également pour tes compte-rendus honnêtes sur Tori Amos et le spectacle de Diglee, ça donne bien envie pour ce dernier !
Sur ce, belle journée à toi !
Alexandrine
Marie ☽
10 mai 2023
Merci pour ton retour, Alexandrine !
Paontaure
9 mai 2023
Cet article ne pouvait pas mieux tomber. C’est un petit bonheur de te lire.
Quelle synchronicité avec les danses macabres qui hantent aussi ma tête en ce moment même… Puis la photo sur les vieilles insultes scotchées sur la table d’atelier qui tombe aussi à point nommé : je suis justement en train de chercher d’autres vieux termes pour remplacer les pseudos de mes personnages de jeux vidéo. Je vais absolument ré-utiliser « Moridiable » et « Truandaille », merci à toi ! :D Dernièrement je me suis renommée « Dame Orchidoclaste » (ça veut dire Dame Casse-couille et je trouve ça fab’!)
Toutes les photos sont géniales, mais j’ai particulièrement aimé celles du cimetière Montparnasse, et la luminosité de tes photos à l’intérieur de la cathédrale de Tréguier est splendide ! Merci pour ces partages !
Marie ☽
10 mai 2023
Chère Dame Orchidoclaste, je suis très heureuse de contribuer à mon petit niveau à la dénomination de tes personnages pas piqués des hannetons ! Merci beaucoup pour ce message et le sourire que je lui dois.
Claire
9 mai 2023
C’est toujours un plaisir de te lire Marie ! Et moi j’aime les longs billets où le temps se suspend, où l’on te suit de tours en détours :-)
Trop hâte du prochain livre de Diglee, je pense que je serai à la librairie dès vendredi :D
Marie ☽
10 mai 2023
Merci à toi, Claire, de continuer à lire mes longs, très longs toasts ! 🍞 J’ai hâte aussi de lire le nouveau Diglee ; Ressac avait touché un nerf.
Virginie
9 mai 2023
J’ai toujours bien du mal – je t’ai déjà écrit un petit mot à ce sujet! – à laisser un commentaire, mais je me force un peu car je lis tout ce que tu partages avec nous et j’en retire un grand plaisir, la moindre des choses est de remercier de temps en temps!
J’aime beaucoup toutes les découvertes que je fais grâce à toi, et comme ton « univers » est parfois très éloigné de ce que je connais/ aime, j’ai vraiment l’impression de sortir un peu de ce que je vois et lis tout le temps, cette espèce de sensation que les algorithmes si puissants des réseaux nous maintiennent toujours dans la même zone.
Merci beaucoup!
Marie ☽
10 mai 2023
Merci beaucoup, Virginie, d’avoir transcendé ton appréhension de laisser un commentaire public, j’apprécie énormément de te lire !
C’est chouette, merci pour ce retour !
Pour ma part, j’ai très souvent l’impression de vivre en vase clos, à force de suivre des artistes et artisan·es qui évoluent dans le même type de sphères que moi.
D’un côté, c’est toujours agréable de rencontrer de nouvelles personnes avec qui on partage tant ; de l’autre, ça berce un peu trop, surtout quand on a, soi-même, la vélléité de créer.
Parmi les choses qui me permettent de garder un pied dans la réalité, il y a le fait de conserver un métier salarié dans un domaine très différent.
Malgré mon fantasme de pouvoir vivre un jour grâce à mes créations, j’ai conscience que cet équilibre entre les différentes cordes à mon arc est précieux, et que cela m’aide à prendre une distance critique par rapport au confort de ma petite bulle mauve et noire.
Lucide
9 mai 2023
Je lis ce billet après être allée me promener en jardinerie où j’étais à ça de me prendre des pétunias night sky (par ta faute ! haha) mais où j’ai finalement acheté un philodendron et une spider plant, tout ça combiné me fait passer une bonne journée et : j’adore. Ton blog, vraiment, quelle pépite.
Marie ☽
10 mai 2023
Complètement d’accord avec toi : le monde doit savoir que visiter des pépinières et prendre soin de plantes fait énormément de bien. Merci pour… bah, tout.
Elfya
9 mai 2023
Toujours un plaisir de lire tes billets avec ta playlist dans les oreilles, un moment d’évasion qui fait beaucoup de bien.
Merci pour ton travail et tes partages.
Marie ☽
10 mai 2023
C’est moi qui te remercie pour ta gentillesse et tes messages, Elfya ! À bientôt.
Futur Ghost
11 mai 2023
J’ai tout lu \o/
Une journée de pause réseaux et *bim* je réussi à lire, incroyable ahah
Je suis tellement fière d’être dans ton blog <3 et globalement tellement heureuse d'avoir croisé ta route sur l'immensité d'internet, tu dégage un truc infiniment touchant et ton univers est si inspirant, tu fais parti de ces gens qu'on aimerais garder loooooongtemps au prés de soit tel de petits trésors n_n<3
Désolé je suis hypersensible et parfois j'ai des trop plein d'émotions quand j'aime quelques chose/quelqu'un et faut que ça sorte :/
En plus tu nourris chaque jour un peu plus ma nostalgie de la Bretagne !!
J'ai adoré te lire en tout cas et j'ai aussi adoré notre échange "artisticocréatif " à très bientôt !!
Marie ☽
17 mai 2023
Mais ! ♥ Merci beaucoup ça me fait super plaisir de lire ton message, et surtout de savoir que tu as pu lire cette tartine jusqu’au bout. J’ai toujours pour projet le fait de prévenir de la longueur de chaque billet au début de chacun d’entre eux.
Ne t’inquiète pas : ici, on est entre grand·es sensibles, on se sait !
Geraldine
14 mai 2023
Toujours un plaisir de lire ton blog. Plus ça va plus j’ai envie de reprendre le blogging, j’en peux plus de l’information instantanée qu’on jette dans la poubelle virtuelle au bout de 3 secondes… Je suis dégoutée par la chanson de James Matters… bref… Je te souhaite un joyeux anniversaire en retard. A l’approche des 40 ans je confirme, l’age c’est dans la tête st l’avantage de vieillir c’est qu’on se fiche de plus en plus de l’avis des autres !
Marie ☽
17 mai 2023
Merci beaucoup Geraldine, ça me fait super plaisir de te croiser par ici !
Ouais, j’ai le sentiment qu’on est beaucoup dans cas ! J’ai beau faire des pauses d’Insta aussi, je finis toujours par revenir comme une crève-la-faim… C’est pathétique, mais sommes-nous à blâmer ? Étant donné que les GAFAM ont tout fait et continuent à tout faire pour centraliser le web.
Avoir un espace vraiment à soi est si important ; alors certes, ça demande un travail dans la durée, mais au moins ces efforts-là ils perdurent. A contrario, sur Insta et consorts, j’ai l’impression que cela demande tout autant de travail, mais pour un résultat bien plus éphémère… Une espèce de tonneau des Danaïdes que l’on s’épuise à remplir avec… pas grand chose en réalité (sauf pour les artistes pro, qui ont assez d’expérience et donc de choses à montrer sans se répéter ou faire du remplissage).
serendipity liche
16 mai 2023
OUI !
même si je suis supris.e du dédain des plus jeunes – iels ne savent pas encore qu’iels ratent le meilleur ! (en général dans mon cas c’est la surprise qui prime)
Et puis sans parler de raison, on devient juste jeune depuis plus longtemps :p
OUI aussi !
Oh, don’t blink, un des épisodes les plus flippants (et géniaux) !
Très beau cimetière en tout cas !
Je note pour Fisherton Warehouse si un jour je passe dans le coin, ça a l’air trop bien !
Merci pour la découverte du mot femmage !
Et c’est probablement idiot, mais ça me fait plaisir de voir tes photos d’animaux morts – peut-être parce qu’ainsi je me sens moins seul.e à en prendre dès que j’en croise…
Marie ☽
17 mai 2023
Merci à toi, c’est toujours très cool de découvrir tes impressions de lecture ! Fisherton Warehouse est claiiirement un endroit à visiter (quant à moi, j’y retournerai à la prochaine occasion). Au départ, je me suis dit « mmm ça va coûter un rein tout ça » ; il n’en est rien : c’est une espèce de dépôt-vente géant, donc il y a des dizaines de personnes qui vendent des choses, donc on retrouve tous les prix.
Parfois, j’aimerais faire un billet avec que ça, car j’ai accumulé une belle collection au fil du temps. Mais j’ai conscience que cela peut heurter des personnes sensibles, alors je me modère.
Audrey
17 mai 2023
Le Pays-de-Galles m’est totalement inconnu mais ce que tu en dis me donne énormément envie de le découvrir – surtout quand on y trouve un village aussi bibliophile. Merci pour les autres découvertes et notamment Voyages en terres contées, je sens que je vais me régaler avec leur ligne éditoriale.
PS j’adore ce petit renard heurtoir !
Marie ☽
18 mai 2023
Coucou Audrey ! Je ne suis pas étonnée, moi-même je suis longtemps passée à côté du Pays de Galles, que j’ai longtemps ignoré au profit de l’Écosse.
En réalité, ce sont bien sûr deux pays bien à part, et la présence des montagnes ne suffit évidemment pas pour en faire des frères jumeaux. Arpenter le Pays de Galles (surtout du nord, aurais-je tendance à recommander) est vivifiant et captivant. J’adore, et je me réjouis d’y retourner d’ici quelques mois !
Je pense aussi que tu aimeras Voyages en terres contées… c’est le mix parfait entre voyages insolites et dessins.
Kellya
19 mai 2023
Me voila étonnament remuée par cet article… La magie toujours renouvelée des relations vraies, le bonheur simple et si étonant de vivre là ou on l’a choisi, sans meme trop y croire. Et puis bien sur, vieillir et aimer ca. Je ressens tout cela très fort.
J’aime beaucoup ta petite lune, j’en ai recu une à Noel un peu cucul, je l’admet, mais sa blancheur de céramique m’émeut à chaque fois que je la mets.
Merci de tes mots qui touchent et de prendre le temps de nous les amener. Que le monde continue de nous remplir le coeur!
Marie ☽
20 mai 2023
Je suis toujours épatée face à ce quasi-sortilège qui fait battre nos cœurs au quasi-unisson, même sans s’être jamais rencontrées, même à travers un vulgaire blog. Merci pour ta présence, Kellya, et merci de prendre le temps de partager tes émotions ici.
L'ourse bibliophile
23 mai 2023
J’aime tout particulièrement ton tatouage triple coeur, il est très chouette !
Dommage pour les papeteries Paperchase ! J’aimais bien aller y faire le plein les rares fois où je suis allée à Londres…
En tout cas, le pays de Galles est un coin que j’aimerais beaucoup découvrir, même si je vais commencer par retourner à Edimbourg en septembre ! ♥
J’ai également visité le musée Cinéma et miniatures cette année et, outre le fait que j’étais déçue que la reine alien était en réparation et donc immobile, j’ai été surprise de la section miniatures que j’ai adoré. J’ai clairement été davantage fascinée par ces décors que par la section cinéma pour laquelle j’étais allée au musée à la base.
J’adore aussi découvrir toutes les fleurs qui éclosent les unes après les autres partout dans le terrain ! C’est notre premier printemps dans la nouvelle maison et c’est vraiment trop cool ! Et puis, il y a le potager à guetter maintenant, je n’ai pas fini de m’émerveiller devant tous les trucs qui poussent ! ^^
Toujours un plaisir de te lire et merci pour le partage de toutes ces jolies photos ! Bonne journée !
Marie ☽
23 mai 2023
Très heureuse de partager avec toi, en pensée, ce printemps jardinier ! Chaque jour ou presque, je pousse un petit cri de ravissement en découvrant que telle ou telle plante a fleuri. C’est vraiment une expérience unique, et un plaisir immense que je ne soupçonnais pas. Merci une nouvelle fois pour ta gentillesse et ton partage, chère ourse !
Maïwenn
12 juillet 2023
Mais… abonnée à ta newsletter, j’étais passée à côté de ce joli fourre-tout ! (je n’aime pas le mot « dump », alors que fourre-tout, c’est… c’est poétique, voilà, un point c’est tout, mouhaha)
Ton jardin a l’air magnifique ! Ici c’est un peu la folie aussi, j’ai planté de beaux pétunias (violet foncé, évidemment…), une échinacée pourpre et des œillets d’Inde. Je partage ton amour des heuchères, je n’en ai que trois dans le jardin, mais une invasion se prépare, j’espère !
En parlant de jardin, j’y cours, histoire de mériter un peu les jolies roses qui y poussent en ce moment. Au plaisir de te lire et d’échanger avec toi !