À part un passage éclair à Belfast il y a des années, je ne m’étais jamais attardée en Irlande du nord.

Mon dernier voyage en Irlande l’été dernier a été l’occasion de commencer à y remédier, en passant une journée à Derry (dont le nom officiel est, en réalité, Londonderry), la deuxième plus grande ville d’Irlande du nord.

Derry on the dark side

Si la République d’Irlande véhicule une image bucolique, l’Irlande du nord quant à elle a été profondément marquée par les Troubles (en anglais), un conflit ethno-nationaliste et une guerre civile qui a duré près de 40 ans.

Ce conflit violent a officiellement pris fin en 1998, bien que les tensions sur place demeurent et risquent d’être ravivées par le Brexit.

Au cœur du conflit nord-irlandais, une opposition encore vive entre d’une part les Nationalistes/Républicains catholiques, en faveur de la réunification de l’Irlande du nord avec la République d’Irlande, et d’autre part les Loyalistes/Unionistes protestants, pro-Royaume-Uni.

Bloody Sunday

C’est à Derry qu’a eu lieu le tristement célèbre Bloody Sunday, une tuerie survenue le dimanche 30 janvier 1972 dans le quartier du Bogside. 28 personnes (manifestants pacifistes des droits civils et passants) ont été prises pour cible par des soldats de l’armée britannique, faisant treize morts et quatorze blessés.

The Bloody Sunday Commemoration, 2016.

Le Bloody Sunday Memorial.

Cet évènement a été la source de nombreuses œuvres, dont la plus connue est sans doute la chanson Sunday Bloody Sunday de U2.

I can’t believe the news today
Oh, I can’t close my eyes
And make it go away
(…)
And it’s true we are immune
When fact is fiction and TV reality
And today the millions cry
We eat and drink while tomorrow they die

Peinture murales

Les rues de Derry continuent à porter les stigmates des Troubles et du Bloody Sunday.

Dans le Bogside, quartier républicain, les fameuses peintures murales de Derry racontent de nombreux affrontements, grèves de la faim, soulèvements en prison, etc., et érigent au rang de martyrs des militant·es, activistes et simples particuliers (parfois des enfants) qui ont péri sous les balles de l’armée britannique.

Peinture murale représentant Annette McGavigan

« Death of Innocence » (2000), peinture murale représentant Annette McGavigan, une collégienne de 14 ans blessée mortellement par un échange de balles entre les soldats britanniques et l’IRA en 1971. Après trois ans de Troubles en Irlande du nord, Annette fut la centième victime à être tuée.

À droite, « Peace Mural » (2004).

« Tribute to John Hume » (2008) : John Hume est un homme politique irlandais, considéré comme le leader du parti de la minorité catholique. Il a reçu le Prix Nobel de la paix en 19998. Il est représenté ici entouré par d’autres lauréat·es du même prix : Martin Luther King, Mère Teresa et Nelson Mandela.

À droite, peinture représentant le Bloody Sunday. Au fond à gauche, peinture intitulée « The Petrol Bomber », peinte en 1994 pour commémorer les 25 ans de la Bataille du Bogside.

The Runner

À droite, une scène d’affrontement classique, avec en petit des portraits de deux jeunes victimes des Troubles, Manus Deery et Charles Love. À gauche, « Motorman », 2001.

Ces peintures ne sont pas seulement des images passives d’évènements passés, mais de véritables appels à une prise de conscience.

La grande peinture au fond représente un jeune émeutier républicain faisant face à un tank anglais. Elle a été peinte en 1994 par le collectif The Bogside Artists.

Peinture murale représentant Che Guevara, inaugurée en 2007 pour fêter les 40 ans de la mort du Che. Cette figure iconique est utilisée ici pour symboliser la fraternité des luttes irlandaises et cubaines. Une des grands-mères de Chee Guevara était irlandaise. Le texte en gaélique irlandais inscrit de part et d’autre signifie : « Vous pouvez tuer le révolutionnaire, mais pas la révolution ».

Une célèbre peinture murale représentant une manifestation pour les droits civils.

Des tags pro-IRA et, non loin, des affiches faisant l’éloge de groupes paramilitaires… Grosse ambiance.

« Hunger Strike » (2015), peinture représentant plusieurs activistes ayant fait des grèves de la faim : Patsy O’Hara et sa mère Peggy, Mickey Devine et sa sœur Margaret, ainsi qu’un gréviste de la faim de la prison d’Armagh.

Tradition et mutations

Au tout début du processus de paix, de nouvelles peintures murales ont continué à faire leur apparition, pour appeler notamment à la démilitarisation, à la réforme de la police, et à la libération de prisonniers.

Toutefois, cette tradition tend à se perdre au fil des années : les évènements politiques sont devenus tellement complexes qu’il est peut-être plus difficile de les représenter de manière picturale.

Il est à noter aussi que des peintures murales dédiées aux problèmes en Irak et en Palestine ont également fait leur apparition. Les artistes qui continuent à les peindre entendent mettre le doigt sur des problèmes sociaux et politiques contemporains, et inciter la communauté locale à s’impliquer – notamment les plus jeunes.

Free Derry Corner

La peinture murale la plus célèbre d’Irlande du nord est sans doute le « Free Derry Corner » (« le coin de Derry libre »).

« Free Derry Corner », un symbole de résistance, de luttes et de liberté d’expression.

C’est en quelque sorte un panneau d’affichage en perpétuelle évolution, changeant quasiment toutes les semaines afin de mettre en lumière des revendications typiquement républicaines.

Il est toutefois intéressant de savoir que ce mur a été utilisé dans les années 1990 pour sensibiliser les passants à la lutte contre le SIDA ou encore aux droits des femmes.

Plus récemment, ce mur a également servi à des messages pacifistes, anti-racistes, pro-LGBT+, mais il arrive que ce type de message soit encore vandalisé, prouvant que ces combats sont plus que jamais d’actualité.

Free Derry corner, Northern Ireland, par Giuseppe Milo. Ici, le mur exprime une solidarité avec le peuple palestinien et les habitant·es de Ferguson, Missouri, où Michael Brown, un adolescent afro-américain, a été tué en 2014 de six balles par un officier de police, alors que selon les témoignages il ne portait pas d’arme.
Photo diffusée sous licence CC BY 2.0.

The Fountain

Si les peintures murales situées dans le quartier républicain du Bogside sont les plus photographiées, il en existe également beaucoup dans les divers quartiers protestants et loyalistes de la ville. Le plus connu d’entre eux s’appelle The Fountain.

Dès qu’on y pénètre, on est plongé dans l’ambiance : même les rebords des trottoirs et les poteaux sont peints aux couleurs de l’Union Jack, le drapeau anglais.

Pas besoin de chercher bien loin pour se trouver nez-à-nez avec l’une des peintures murales les plus emblématiques des revendications unionistes : « Londonderry west bank loyalists still under siege, no surrender » (« Les Loyalistes de la rive ouest de Londonderry toujours sous siège, pas de capitulation »).

Ce mur noir, sur lequel le texte est écrit en capitales, semble faire écho au Free Derry Corner, mais en poussant le message opposé.

À deux pas, on trouve d’autres peintures et affiches qui n’appellent pas vraiment à l’apaisement…

Une peinture en mémoire de la mort de Lindsay Mooney, un membre de l’UDA (Ulster Defense Association, une organisation paramilitaire protestante loyaliste) tué à 19 ans par une explosion. Elle est visible sur le bâtiment du Cathedral Youth Club.

Cette affiche affirme : « La paix est possible, la vérité à tout prix : entre 1971 et 1991 , la population protestante de la ville a décliné de 83,4% à cause de la violence républicaine. »

Cette main rouge s’appelle la « Red Hand of Ulster », c’est un symbole loyaliste anglais. Le graffiti « WBLY » quant à lui signifie « West Bank Loyalist Youth » (« Jeunesse loyaliste de la rive ouest »).

For peace, all give some, some give all

Notre journée à Derry ayant passé très vite, nous n’avons visité que les quartiers Bogside et Fountain. Or, il existe bien d’autres quartiers où voir des peintures murales plus ou moins vindicatives.

Si le sujet vous intéresse, je vous recommande la lecture du livre Murals of Derry, publié chez Guildhall Press en 2016. (Ne l’achetez pas sur Amazon, où il est hors de prix !) Pour ma part, je l’ai trouvé chez Foyle Books, une librairie locale. Il documente et explique chaque peinture murale, de manière assez objective.

Sur le moment, je n’ai pu réprimer une grande émotion et une immense tristesse en m’imprégnant de toutes ces histoires de destins brisés et d’affrontements tragiques. Il règne une ambiance assez particulière dans ces quartiers… 

Même si certains déplorent le tourisme que suscitent ces peintures, le jugeant déplacé, elles contribuent malgré tout à l’entretien de la mémoire collective et à une prise de conscience.

Le conflit nord-irlandais est très proche de nous, tem­po­rel­le­ment, géo­gra­phi­que­ment – et, sans être une experte de la question, j’ai l’impression qu’il nous pend encore au nez.

Derry on the bright side

Connaître le contexte politique de Derry et de l’Irlande du nord me paraît indispensable pour appréhender correctement l’endroit, même si ce n’est pas le sujet le plus joyeux qui soit !

Toutefois, j’ai également profité de ma visite de Derry de manière plus légère, en poussant la porte de plusieurs boutiques de disques et d’une librairie, et en cassant la croûte grâce à un très bon food truck, ce qui a compensé l’immense émotion que j’ai ressentie lors de ma promenade dans les quartiers sensibles.

J’ai l’espoir que cette note plus positive vous donnera envie de visiter l’Irlande du nord à votre tour, un endroit passionnant où il y a énormément de choses et d’histoires à découvrir.

La meilleure boutique : The Yellow Yard

Loin d’être une accro au shopping, je sais apprécier une échoppe culturelle originale et bien tenue !

C’est le cas de The Yellow Yard, une boutique immense qui regroupe sous un même toit vinyles (sous le nom AbbaZappa), livres, vêtements et objets de décoration.

J’y ai passé des heures ! Cette boutique de geeks est un passage obligé si vous passez par Derry.

Et soudain…

En sortant de The Yellow Yard, ouvrez l’œil : non loin de là, à travers des grilles, vous pourrez apercevoir un charmant petit cimetière ! (Hé oui que voulez-vous, mon radar à tombes est toujours à l’affût.)

Casser la croûte à Derry

Le midi, on a marché le long de la Foyle (le fleuve local) jusqu’à un food truck excentré, mais d’excellente réputation : Pykes’N’Pommes.

Des produits frais, magnifiquement présentés, des goûts subtils et originaux, des prix raisonnables… On a kiffé, malgré la pluie !

Derry en photos

D’autres aperçus de Derry, avec quelques photos prises lors de notre promenade.

Peinture murale visible du côté de Victoria Market (on l’a repérée sur Google Street View totalement par hasard !), créée pour le festival Release the pressure, qui célèbre le street art.

Sans oublier quelques pages d’un livre vintage consacré aux costumes anglais, que j’ai déniché pour une bouchée de pain dans un charity shop :

Ces grandes coiffes me font rêver !

Autres choses à voir en Irlande du nord

J’avais noté d’autres choses à voir en Irlande du nord, où nous ne sommes finalement pas allés faute de temps. Mais je les note ici, ça vous servira peut-être !

The Dark Hedges

The Dark Hedges (« les haies sombres ») désigne une allée d’arbres tortueux visibles en Irlande du nord, près de Ballymoney. Ces arbres torturés auraient été plantés il y a plus de 200 ans par la famille Stuart, pour indiquer l’entrée de leur maison de Gracehill House.

Dark Hedges – 2015 par Aidan McMichael.
Photo diffusée sous licence CC BY-NC-ND 2.0.

Dark Hedges par Ungry Young Man.
Photo diffusée sous licence CC BY 2.0.

Cette haie d’arbres attire énormément de touristes depuis qu’elle a servi de décor dans un épisode de Game of Thrones :

Il est donc conseillé de s’y rendre soit très tôt le matin, soit en fin de journée, si vous souhaitez y faire des photos sans touristes dessus.

Indications pour s’y rendre.

La Chaussée des Géants

Rendue célèbre par la pochette de Houses of the Holy de Led Zeppelin, la Chaussée des Géants (Giant’s Causeway) est une formation géologique qui n’a de cesse de captiver.

Giant’s Causeway par Shawn Harquail.
Photo diffusée sous licence CC BY-NC 2.0.

Giant’s Causeway par Lindy Buckley.
Photo diffusée sous licence CC BY 2.0.

Les alentours promettent également de belles promenades :

  • Shepherd’s Steps, un parcours à flanc de falaise ;
  • Lacada Point, des falaises dramatiques du haut desquelles on a une superbe vue sur l’océan ;
  • Causeway Coastal Route, l’un des plus beaux road trips au monde ;
  • plus à l’ouest : le Château de Dunluce, situé au bord d’une falaise si dangereuse que ses cuisines ont dégringolé dans la mer en 1639 ;
  • plus à l’est : Carrick-a-Rede, un vertigineux pont suspendu au-dessus de l’Atlantique.

J’ai aussi ajouté à ma wishlist le livre Irlande du Nord : Incontournables & Itinéraires de Violaine Malié (Vio Vadrouille), recommandé par Aline.

De mon côté, il me reste deux billets à écrire sur l’Irlande : d’une part, les fontaines miraculeuses irlandaises, et d’autre part, ma découverte de la région de Sligo. Mais cela ne sera pas avant quelques mois, car il y a bien d’autres sujets dont j’ai envie de vous parler d’ici là.

Marie

16 commentaires

  1. Effectivement, ambiance, comme tu dis. Ce mélange de violence et d’espoir cristallisé en une même ville est impressionnant. Rien qu’à regarder tes images, on sent tout le poids d’un passé non digéré. Sentais-tu une différence de tension d’un quartier à un autre, surtout en période de Brexit ? Les populations catholiques et loyalistes se mélangent-elles, ou y a-t-il encore trop de douleur, de frustration, de rancœur pour une réelle mixité urbaine ?

    1. Oui, j’ai ressenti différentes choses d’un quartier à l’autre. C’est surtout dans le quartier catholique célèbre que j’ai senti le plus de tensions (ou de désespoir, c’est selon). Tu parles de digestion – c’est tout à fait ça : on sent qu’un truc ne passe toujours pas.

      Pour ce qui est de la mixité sociale, c’est difficile à dire, car je n’ai passé à Derry qu’une petite journée : pas assez pour pouvoir en juger.

      C’est difficile, mentalement, de passer outre ces grandes peintures et ces trottoirs bariolés, car ils donnent à voir, en grand format, cette opposition, quelle que soit sa réalité aujourd’hui. De là à savoir si la plupart des gens sont passés à autre chose, ou bien si le poison de la haine est toujours vif, je ne sais pas.

      Le livre dont je parle évoque des évènements organisés pour réunir les enfants de toutes confessions à l’occasion de certaines fêtes – j’ai l’espoir que c’est grâce à cette nouvelle génération que l’Irlande du nord réussira à passer à autre chose !

  2. Ah l’Irlande du Nord si souvent oubliée! Merci pour ce beau billet qui lui fait honneur!
    Pour Derry j’ai ressenti exactement la même chose que toi, un sentiment de tristesse, un poids sur le coeur. Ce qui n’empêche que cela vaut clairement le détour. Et les remparts valent aussi le détour (même s’ils sont chargés eux aussi de l’histoire du territoire avec les postes de surveillances, barbelés, etc.).
    Pour la Chaussée des Géants je m’inscris en faux de la notoriété liée à la pochette de Led Zeppelin que je n’avais jamais vue avant ton billet mais on s’en fout un peu :D C’est un lieu vraiment chouette à voir. Et dans les alentours pour les amateurs il y a la distillerie Bushmills, la plus vieille d’Irlande, qui propose visite, dégustation et boutique (big up pour le 12 ans d’âge disponible à la boutique uniquement et qui est mon préféré)(enfin j’ai pas les moyens de tester le 21 ans d’âge, si quelqu’un veut me faire plaisir je peux donner un RIB…. :P).
    La route qui longe la côte est magnifique, ça donne envie de mettre Dreams des Cranberries à fond et de chanter en coeur fenêtres ouvertes (s’il fait beau) haha.
    Rha faut que j’y retourne!

    1. Merci Nanning pour ton commentaire ! Tu as raison pour la distillerie, qui n’est pas loin. On a hésité à y aller, et puis finalement on a tellement profité de notre journée à Derry que le temps a passé trop vite. Mais je pense qu’on y retournera, et dans tous les cas qu’on aura l’occasion de visiter au moins une distillerie lors d’un prochain voyage en Écosse.

  3. Je me fais souvent la réflexion, un peu naïve j’en conviens, en voyageant que grandir ne doit vraiment pas être la même chose pour tout le monde, même dans les pays « occidentaux ».

    J’imagine ces enfants qui ont vécus les révoltes, les récits de leurs proches, les rappels constants de l’inimitié… Combien de temps faudra-t-il pour que cela ne soit qu’un vague souvenir, un fait historique et non chargé d’émotion ? :'(

    1. Je peux témoigner pour avoir côtoyé les locaux (j’ai fait mon Erasmus à Belfast en 2002-2003) que ce n’est pas pour tout de suite. Bon le contexte était encore lourd à l’époque (dès 2004 c’était déjà plus « cool », y’avait plus l’hélicoptère permanent dans le ciel et les rondes de blindés) mais on voit que c’est ancré dans les gens , il faudrait une génération de plus au minimum… sans que le Brexit ne ravive la flamme.
      Une anecdote pour illustrer c’était lors d’une sortie nocturne à plusieurs : 4 Nord Irlandais, 1 Anglaise d’origine irlandaise, 1 Anglaise pur souche et moi (français). On papotait sur le chemin du pub (ou en revenant peu importe) et au milieu de la conversation, venant de nulle part, l’un des Nord Irlandais a sortit à l’Anglaise pur souche : « Tiens c’est marrant dans le groupe y’a que toi qui est Protestante ». C’était dit de manière totalement banale sans sous-entendu de quoique ce soit, comme s’il avait dit « Tiens y’a que toi qui est blonde » mais en tant que Français ça m’avait choqué, non pas la réflexion en elle-même mais tout simplement parce qu’il s’était posé la question de quelle était la religion des gens alors que cela ne m’avait même pas traversé l’esprit qu’on pouvait se poser cette question. Mais c’est facile quand cette question, pour moi, est de l’ordre de la vie privée comme la couleur des sous-vêtements quand pour lui c’était pas loin d’une question de vie ou de mort (originaire d’Omagh il a vécu les Troubles de près malheureusement)(le film éponyme est à voir aussi!)
      Et du coup ça rejoint ta réflexion initiale qu’en effet grandir n’est pas la même chose pour tout le monde même dans le pays d’à côté, et qu’on ne s’en rend pas toujours compte!

      1. Merci pour ce témoignage !

      2. +1, merci pour ce témoignage, très intéressant.

  4. Merci pour ce voyage. J’en ai pris plein les yeux et plein le coeur, comme à chaque fois.
    Comme ces fresques sont impressionnantes. Comme elles « disent » les choses. Ca ne laisse pas indifférent !

    1. Merci pour ton retour, Rosa ! L’Irlande, c’est à la vie à la mort, quand on l’aime… C’est un pays qui touche une corde sensible, et auquel je me trouve étrangement très attachée.

  5. Merci beaucoup pour ce voyage ! La réflexion sur les peintures murales est toujours très enrichissante.

    1. Merci à toi de me lire !

  6. Ca m’a pris aux tripes aussi quand je suis allé à Derry en juin 2010.
    En pleine semaine de la journée mondiale de la paix, si je me souviens bien. Des émeutes ont éclaté un jour après mon départ.

    Je me souviens aussi de ce joli magasin de laine et d’ouvrage tricotés au tricot et au crochet. Plein de couleurs chatoyantes !!!

    Je me souviens aussi près de la chaussée des géants, deux Irlandaises nous ont emmené ma pote violoniste et moi, dans un salon de thé situé dans une petite baraque isolée sur un vieux port minuscule, complètement improbable, où j’ai mangé les meilleurs carot’s cake et cheesecake de ma vie !!!

    1. Merci de partager ces merveilleux souvenirs avec moi ! Rien ne vaut la petite échoppe chaleureuse où l’on arrive un peu par hasard lors d’un voyage… 

  7. (Rien de très constructif à dire, juste que j’aime toujours beaucoup tes billets de voyage si personnels et instructifs à la fois !)

    1. Merci beaucoup, ma chère amie ! Cela me touche !

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