Et c’est parti pour une nouvelle sélection des albums qui ont tourné en boucle ces dernières semaines.

N’hésitez pas à partager ce que vous écoutez, vous, avec moi !

Je devrais réussir à retrouver un rythme de publication plus régulier ce mois-ci. Mai a été… particulier.

Carved in Stone – Hear the Voice

Style : neo folk mystique

Si vous aimez la folk toute douce et si le chant en allemand ne vous rebute pas, alors vous risquez d’adorer Carved in Stone.

Il s’agit du projet solo de Swawa, qui a joué dans pas mal de groupes de metal avant de rejoindre Taunusheim, où elle joue (jouait ?) du clavier et de la flûte. Hear the Voice est son deuxième album, et il regroupe de bien jolis contes et ballades, joués avec des instruments acoustiques, à écouter au coin du feu.

Même si le son est parfois un peu « brut » (l’album est fait maison), cela ne fait qu’ajouter à la sensation d’authenticité qui ressort de cet album merveilleux.

Difficile hélas de trouver une quelconque actualité de la musicienne, qui semble avoir complètement disparu des radars… Je me réconforte en sachant qu’il me reste deux autres albums de Carved in Stone à découvrir : Tales of Glory & Tragedy, ainsi que The Forgotten Belief.

Gofannon – Craft

Style : pagan folk

Craft est le troisième album du groupe toulousain Gofannon. La nature et les légendes jouent un grand rôle dans leur folk païenne – chantée tantôt en occitan, en français et en anglais.

Le son est chaud, enveloppant, et les voix très belles. J’aime particulièrement Le chêne vert, et vous la conseille pour vous faire une idée.

« Gofannon » est le nom d’un dieu forgeron issu de la mythologie celtique galloise. Il a été choisi avec soin par Samuel Meric (chant, flûte, clarinette, et fondateur du groupe), qui a pratiqué la forge et fait sonner sa propre enclume sur scène.

Them Are Us Too – Amends

Style : shoegaze

Cet album est d’une richesse sonore et émotionnelle… De bout en bout, une shoegaze onirique et sensible se dévoile, comme autant de reflets d’une flaque d’huile.

La mélancolie est la marque de fabrique de Them Are Us Too, mais Amends revêt en plus la singularité d’un éloge funèbre – Cash Askew, la moitié du duo, étant décédée dans un incendie à Oakland en 2016.

C’est Kennedy Ashlyn (SRSQ), la voix du groupe, qui a orchestré la finalisation de l’album, en hommage à Askew. Celle-ci s’identifiait comme trans, et avait déclaré :

As a young teenager, I was definitely attracted to goth and new wave in part because of the androgyny. And that aesthetic gave me a way to explore my gender expression before I could even come to terms with being transgender.

Ses riffs entêtants, les claviers atmosphériques et la voix de sirène qui survole le tout font de Amends une pépite dont la tristesse est belle à pleurer, un fantôme éthéré digne des meilleures productions 4AD.

Suite et pas fin

Et je m’arrête ici, pour avoir le temps de finaliser mon prochain billet, très lunaire, et celui-d’après – qui pourrait bien être ma revue de web (le chaudron déborde). 

Marie

8 commentaires

  1. Hum, trio gagnant? . Je ne vois que ça à dire :) Merci.

    1. Bah ça alors ! Chouette !

  2. Coup de cœur gigantissime pour Them Are Us Too.
    Merci merci merci :)
    Un petit partage au cas-où : Beak> !

    1. Oui Them Are Us Too c’est quelque chose… Leur premier album, Remain, est génial aussi !

      Merci pour ta recommandation, je suis en train d’écouter ! (Et ça commence bien ! )

  3. Méga coup de cœur pour Gofannon. Éblouissant.

    1. Je ressens dans ton message toute l’immédiateté du coup de cœur que j’ai ressenti en écoutant cet album pour la première fois !

  4. Les deux derniers artistes ont fait ma journée!
    Merci d’être toujours d’aussi bon goût et de partager tes découvertes <3

    1. Merci d’être passée par là, Aleks ! Toi qui es mon mentor en matière de musique, ton petit mot me fait particulièrement plaisir. À bientôt !

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