Le mois de septembre a passé très vite. C’est fou comme on s’amuse quand on ne travaille pas !

Petit paon de jour

Cette situation que mes proches m’avaient annoncée comme l’une des pires qui puisse arriver à un être humain me va tout compte fait plutôt bien. J’ai enfin le temps de faire tout ce que je n’avais pas le temps de faire quand je travaillais, toute pressée et stressée de perdre la moindre minute de temps libre consacrée à autre chose qu’à mon sacro-saint travail qui a fini par me faire perdre la boule. (Oui, cette phrase est très longue.)

Alors, ouais, je décompresse. Et je revis. Il faut juste que je trouve un moyen de m’en sortir parmi le dédale de rendez-vous que je dois subir pendant lesquels on m’a déjà demandé pourquoi je n’étais pas intéressée par un poste de régisseur lumière…

Du reste, faire une formation pour me réorienter vers un autre métier m’intéresserait. Le hic, c’est qu’on attend de moi que je puisse définir immédiatement ce qui me manquerait comme compétences, alors que ce qui me manque en réalité, c’est simplement de l’expérience. Je ne me vois pas du tout rempiler pour six mois de formation à réapprendre Photoshop, CSS et tout le tintouin. J’aimerais mieux suivre une formation en direction artistique voire même en illustration, par exemple. Ça, ça aurait du sens.

Paris Web

À part ça, j’ai fait l’effort d’aller à Paris Web, sur mes propres deniers en fin de compte (ouch).

Contrairement aux années précédentes, où je m’étais énormément amusée, cette fois-ci j’ai ressenti un énorme décalage. La sensation, à nouveau, de ne plus être à ma place…

Ce passage à Paris aura quand même été l’occasion de discuter à fond de féminisme, de dormir avec des chats et de manger dans une excellente brasserie végane, la Brasserie 2e ART, où j’ai même croisé Bleu !

Derniers vide-greniers de la saison

Trouvaille de vide-grenier

Une trouvaille de vide-grenier particulièrement creepy

Dans un tout autre domaine, on profite à fond des derniers vide-greniers de la saison. À chaque fois que je publie la photo de mon « butin de chine » de la semaine, j’entends des cris d’orfraie sur les réseaux sociaux, de gens qui me demandent avec insistance comment diable je peux stocker autant de bidules chez moi. Tu dois vivre dans un château ! m’a-t-on encore écrit il y a quelques jours… 🙄

En soi, ce n’est pas méchant : je pense que c’est, au mieux, de l’étonnement ! Mais le moindre commentaire m’est devenu insupportable. Je trouve qu’il y a un jugement de valeur derrière l’apparente candeur de ces remarques, du genre Comment fais-tu pour entasser toutes ces merdes chez toi ?.

Du coup, je me tâte, et je crois bien que je vais définitivement arrêter de publier mes butins de chine sur mes comptes principaux, et les publier sur mon autre compte Instagram, @trouvaillesdechine. Je pensais aussi utiliser ce nouveau compte pour me débarrasser de certains trucs, mais finalement je pense que je vais continuer à utiliser Le Bon Coin pour ça.

Brocante à Rennes

Et donc, ouais, les vide-greniers. En ce moment, je recherche :

  • des livres Disney de la Bibliothèque rose : les vieilles éditions, genre fin années 70/début 80, avec de beaux dessins à l’intérieur. La collection a ensuite été remaniée et tout est devenu moche et sans charme ;
  • des pièces des services Acapulco et Izmir de Villeroy & Boch – autant vous dire qu’en Bretagne, je n’en trouve quasiment jamais ;
  • des pots Henkel ;
  • des papillons naturalisés et des inclusions d’insectes ;
  • les vieux trucs Disney : livres, images Panini, jouets, pins, disques…
  • et tout autre truc vintage et bizarre qui me taperaient dans l’œil, comme ces moulages dentaires que vous avez vus en photo plus haut.

Anaon quant à lui continue de chasser du vinyle, mais la concurrence est très rude.

Anne m’a suggéré de faire un podcast consacré aux vide-greniers, à la chine et à la négociation, j’avoue que l’idée fait son chemin !

Georgette, ma petite chauve-souris naturalisée

À côté de ça, ma lubie pour Disney continue, et prend des proportions assez démesurées. Mon passage à Disneyland mi-septembre m’a permis de participer à mon premier « Pin Trading Day », une journée entièrement dédiée à l’achat et à l’échange de pins Disney entre collectionneurs. Une expérience assez ouf, avec des gens très bizarres.

Je suis contente d’avoir réussi à négocier comme une cheffe des pins que je convoitais depuis des mois, contre d’autres que j’avais achetés sur eBay exprès pour les échanger. Mon plan a donc fonctionné à merveille ! Mihihi.

I'm such a big dork.

I’m such a big dork.

D’ailleurs, je me suis AUSSI créé un compte Instagram dédié à cette collectionite aiguë, si jamais : @disneyqueendom. Si jamais la lubie des pins Disney vous interpelle, ne passez pas à côté du podcast qui leur est consacré. C’est très long, et y’a des réflexions très beauf, mais ça permet d’appréhender un peu le truc.

Créativité FTW

Dessin

À part ça, j’ai beaucoup dessiné, et j’ai beaucoup peint. J’ai même vécu ma première expérience de street art (mais dont je ne peux pas encore vous parler), et c’était super cool.

Laurence est venue à Rennes, et, en toute logique, on est allées visiter Nantes, en particulier pour causer de nos prochains tattoos avec Dwam – échange qui n’a pas tout de suite coulé de source, mais qui m’a appris pas mal de trucs sur la façon de concevoir un tatouage et de présenter le projet à un·e tatoueur·se.

Turbo Zéro, salon de tatouage à Nantes

Turbo Zéro, salon de tatouage à Nantes

Rendez-vous est pris avec Dwam le 9 novembre pour ma part ; d’ici là, je me ferai également tatouer par Audrey alias Pas de Veine, lors de mon passage à Lyon début novembre.

Après bien des recherches, où diverses idées me sont passées par la tête, entre Kali, des sphinges et les sirènes d’Ulysse, mon choix s’est finalement arrêté sur la fée Mélusine, avec qui je ressens une espèce de connexion de dingue, pour des raisons qui m’échappent encore.

D’ailleurs, j’ai toujours envie d’aller visiter le château de Fougères, qui est très lié à Mélusine et au culte d’une déesse des eaux – mais je n’en ai pas encore eu l’occasion. Bientôt, j’espère.

Mélusine

Quelques figures mythologiques qui m’ont inspiré l’idée de Mélusine :

Sirènes
Une sphinge

Une sphinge

Une sirène dessinée par Pas de veine

Une sirène dessinée par Pas de veine

Dans la foulée de mes recherches, je me suis procuré ce super petit livre consacré à la fée poitevine :

Un super petit livre sur Mélusine

Une journée à Nantes

À Nantes, d’ailleurs, on a pu visiter le musée Dobrée – ou plutôt le sous-sol du musée, le temps que les travaux se terminent.

Cela m’a permis de voir enfin le cœur d’Anne de Bretagne, que je rêvais de voir depuis mon arrivée en Bretagne. Grosse émotion devant le petit réceptacle (désormais vide, le cœur véritable s’étant desséché et désagrégé au fil du temps).

La relique du cœur d'Anne de Bretagne, au Musée Dobrée, à Nantes

La relique du cœur d’Anne de Bretagne, au Musée Dobrée, à Nantes. La photo est trompeuse : il est en réalité tout petit !

Le joli jardin public de Nantes

Le joli jardin public de Nantes

Instant philosophie à Nantes

Instant philosophie à Nantes

Street art nantais

Street art nantais

Le carrot cake qui tue !

Le carrot cake qui tue, au Sugar Blue.

La Lune Mauve

En attendant, je continue à réfléchir à La Lune Mauve, qui prend doucement forme. Aidée par le cours Blog Life (en anglais), j’ai réussi à définir mon projet, et à écrire ma tagline, grosse grosse épine dans le pied dont je n’arrivais pas à me défaire ! Ça m’a bien pris la tête, mais désormais, grâce à ce travail de déblayage, j’y vois beaucoup plus clair.

J’ai donc attaqué les wireframes du site (si tant est qu’on puisse appeler comme cela des trucs pas droits dessinés vite fait dans un carnet), et ai même commencé un travail de textures, à voir si je les utiliserai réellement dans le design final. En tout cas l’idée suit son petit bonhomme de chemin, je laisse la créativité couler et ne me ferme aucune porte.

Textures lunemauviennes
Gribouillis lunemauviens
Cristal

Et sinon

Ah, et pour conclure : je me sens plus féministe que jamais, en mode Tout commentaire sur un article sur le féminisme justifie le féminisme.

Dieu créa l'homme à son image

J’ai été super contente de partager tout ça avec vous aujourd’hui ! Ça m’avait manqué.

Marie

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