Octobre 2016 : exemple typique du mois de 31 jours qui a passé en quelques minutes.

C’est assez fou de se dire que la fin d’année est déjà là. Moi qui pensais savourer cette période de non travail, avoir du temps, passer mes journées à dessiner, je me rends compte que je me laisse tout autant dépasser par mes to do lists à rallonge.

L’étincelle de ce mois d’octobre a été mon séjour à Lyon, où je ne me lasse pas d’aller. J’ai la chance d’avoir d’excellents amis qui m’hébergent, me nourrissent, me font rire et me font découvrir plein de choses.

Par exemple, la Demeure du Chaos.

La Demeure du Chaos

Ou bien le Palais idéal du Facteur Cheval.

Le Palais idéal du Facteur Cheval

Ou encore, le Jardin Rosa Mir.

Le Jardin Rosa Mir
  • D’autres choses bien cool à Lyon : manger une bonne gaufre au Parc de la Tête d’Or
  • Acheter un tote bag sérigraphié à un vieil anar’ sur les pentes de la Croix Rousse
  • Le slogan « Si t’es pas content, t’as qu’à le faire toi-même »
  • La praluline
  • Le banofee alsacien (même si je n’en ai mangé qu’une bouchée)
  • La découverte de l’Île Barbe
  • Les installations artistiques sur les bords de la Saône
  • Discuter avec des gens biens à BlendWebMix
  • La liqueur au sirop d’érable
  • Mon nouveau tatouage
  • Le salon de thé Luminarium
  • Le pulled pork du Shack, inimitable
  • La sangria à l’ananas et au basilic
  • La tarte au sucre et le Cerdon de Pérouges
  • Discuter avec un rayon de lune
  • Le soleil qui joue avec les feuilles des arbres
  • ad lib.
THE gaufre

THE gaufre

Mon tatouage par Pas de Veine

Je vous en parlais le mois dernier : mon passage à Lyon a été l’occasion de me faire piquer par Audrey, alias Pas de Veine, chez Viva Dolor, le shop de Jean-Luc Navette.

J’ai été tellement impressionnée par les lieux que j’ai pris quelques photos en catimini, en attendant qu’Audrey prépare le stencil.

Viva Dolor
Viva Dolor
Viva Dolor
Viva Dolor
Viva Dolor

Voici le résultat de deux heures et demi d’une position inconfortable et d’une douleur vive :

Ma Mélusine ♥

Ma petite Mélusine est magnifique. À l’heure où j’écris ces lignes elle cicatrise plus ou moins tranquillement (c’est la première fois qu’une cicatrisation de tatouage me fait aussi mal), mais je pense qu’une fois que tout sera cicatrisé, ça sera vraiment parfait !

La séance a duré environ deux heures et demi, et ça a été un vrai plaisir de discuter avec Audrey. Plus je me fais tatouer, plus je suis à l’aise face à ces artistes dont je vénère le travail, dépassant mon introversion naturelle pour oser être simplement moi-même, sans fard.

Je retourne me faire tatouer après-demain, par Dwam, chez Turbo Zéro à Nantes.

Le décalage continue

À part ça, je suis allée à BlendWebMix pour la seconde année consécutive.

Contrairement à l’année dernière, j’ai été assez déçue. Pas parce que l’évènement était moins bien – à part la qualité des collations, qui a sensiblement baissé, le reste était fidèle à ce qui avait été proposé l’année dernière –, mais simplement parce que je me sens tellement en décalage avec mon métier, mon milieu professionnel et les problématiques qui l’animent que je n’y ai pas pris spécialement plaisir.

J’ai quand même discuté avec quelques confrères et consœurs que j’apprécie, me rendant compte, comme à Paris Web, que la vérité se trouve désormais davantage dans les couloirs que dans les salles.

Mais j’ai trouvé épuisant et lassant de devoir répondre 50 fois à la sacro-sainte question reloue : « Et toi, qu’est-ce que tu deviens ? ». C’est gentil, mais je suis lassée d’avance de devoir me justifier et expliquer à des gens dont je ne suis pas vraiment proche l’intense remise en question professionnelle que je traverse depuis quelques mois. Je trouve ce sujet éminemment personnel, et l’aborder en public avec des gens dont je ne me sens pas du tout proche me met profondément mal à l’aise.

Ça m’oblige à verbaliser des émotions qui ne sont pas encore vraiment mûres pour ça. Un peu comme si on venait déterrer le bulbe de plantes qui ne devraient éclore qu’au printemps prochain.

Street art lyonnais

Street art lyonnais

C’est d’autant plus étrange de répondre à cette question du « Qu’est-ce que tu deviens ? » à des personnes toujours passionnées par leur métier (et manquant parfois d’un peu de recul sur leur activité) me la posent. Ils me demandent mais comprennent rarement la réponse.

Maintenant que cette année de conférences est close, je suis soulagée de pouvoir consacrer mon temps et mon énergie à autre chose qu’au web… du moins, quand j’aurai terminé le design et l’intégration de La (nouvelle) Lune Mauve :)

Et sinon

D’ailleurs, je suis tombée des nues quand je me suis retrouvée face à face avec la devise lunemauvienne, gravée à l’acide sur un des piliers de la Demeure du Chaos :

La prégnance de l’alchimie et de la franc-maçonnerie en un tel lieu m’a autant perturbée que fascinée :

Cabinet de réflexion
Alchimie

Quelques autres photos de Lyon qui me rappellent de bons souvenirs :

L'île Barbe

L’île Barbe

Le Musée d'art contemporain de Lyon

Le Musée d’art contemporain de Lyon

Rue des Trois-Maries, dans le Vieux Lyon

Rue des Trois-Maries, dans le Vieux Lyon

Tarte au sucre et Cerdon à Pérouges

Tarte au sucre et Cerdon à Pérouges

Un joli graffiti

Un joli graffiti, vu sur les pentes de la Croix-Rousse

La dalle rouge

La dalle rouge

Un petit dessin et son modèle

Un petit dessin et son modèle

À part ça :

Des livres fabuleux

Des livres fabuleux

Shera chez le vétérinaire

Shera chez le vétérinaire

Marie

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