Des émules.

Depuis quelques mois, les échos, rebonds et autres ricochets se multiplient. La sève et l’inspiration se remettent à jaillir de sols que l’on pensait stériles. Un murmure, inaudible pour le commun des Moldus, s’amplifie.

Cela reprend, tout doucement. Certains blogs fermés depuis des mois reprennent des couleurs. Les plumes recommencent à gratter. Et c’est avec malice et plaisir que je découvre que quelques-unes des graines plantées ici même sont allées proliférer ailleurs.

Inspirer, émuler – comme une respiration naturelle et calme, un va-et-vient à haute teneur en oxygène. Nourris-moi, inspire-moi. Ensemble, mettons fin à ce silence assourdissant.

Voir des visages et pseudos connus s’équiper et pratiquer, jour après jour ; lire les mots de personnes qui s’étaient tues depuis une éternité ; voir autant de flambeaux se rallumer entretient ma propre flamme.

Je vous souhaite de continuer à explorer, à expérimenter – à copier, même. Les idées circulent, enflent et se métamorphosent.

Je suis convaincue que la copie est une étape normale de la (re)construction de sa propre créativité, surtout quand on est un·e artiste-fantôme qui a longtemps erré dans les interstices, désespéré·e de se remettre, un jour, à créer, ou plutôt : de se sentir suffisamment légitime pour cela.

L’essentiel est de créer – et de citer celles et ceux dont on a emprunté une idée. (Tout finit toujours par se savoir et se voir, alors autant le faire spontanément. C’est une question de respect et de dignité.)

Moi-même, j’ai copié et je continue à copier, telle un phasme se promenant d’une branche à l’autre au sein d’un jardin immense. J’observe ce que font les autres, et même, parfois, je m’en approche au point de confondre leurs idées avec les miennes. Ce n’est que lorsque cette précieuse sève a suffisamment infusé que je réussis la faire hybrider avec ma propre histoire.

Un mot à propos du gribouillis du mois

Début avril, je suis tombée sur ces plantes en papier (en anglais) de Corrie Beth Hogg, et cela m’a tellement bluffée que j’en ai rêvé plusieurs nuits de suite.

Quand je fais une fixette sur un truc, « l’univers » ne me lâche pas et m’envoie constamment des appels du pied jusqu’à ce que je succombe. Et ce n’est pas l’adoption d’une magnifique monstera qui a calmé mes ardeurs, bien au contraire.

Bref, les plantes (en papier ou non) m’ont obsédée tout le mois d’avril. J’étais piégée, il fallait que j’essaie. J’ai donc copié les créations de Corrie Beth sans vergogne.

Résultat : j’ai appris des trucs, je me suis amusée, et j’ai tenu bon malgré de gros moments de découragement (« à quoi bon, tu ne fais que copier et tu n’apportes rien à toi » et autres « c’est nul, ce n’est pas assez sombre ni assez conceptuel, quel intérêt ? »).

Après tout, peut-être que Corrie Beth elle-même serait ravie de savoir que les différentes astuces et tutoriels qu’elle a publiés au fil des années continuent à servir, en particulier à quelqu’un dont la créativité a longtemps été verrouillée à double tour.

S’entendre répéter depuis des années que « copier, s’inspirer, c’est mal » n’aide pas à se remettre à gribouiller. Comme s’il fallait, à chaque création, réinventer la roue, apporter quelque chose de neuf, comme si nous étions toutes et tous des génies en puissance.

Hé bien, tout cela est un mensonge éhonté. En vérité, tout a déjà été fait, et rien n’est original.

Je nous invite donc, vous et moi, à nous libérer de ce réflexe toxique et égotique, de cette dévalorisation systématique de ce que nous créons, de cet auto-sabotage qui, tragiquement, se déroule toujours avant d’avoir tenté quoi que ce soit, sous prétexte que quelqu’un, quelque part, a déjà fait quelque chose de similaire avant nous.

Comparison is an act of violence against the self.

Pour moi, le problème n’est pas de copier (car au bout d’un moment on finit forcément par faire son propre truc à soi), mais de copier sans citer la ou les personnes qui nous ont inspiré·e.

Et croyez-moi, en 18 ans de publications diverses sur le web, j’ai eu mon lot de copycats : les gentil·les, les maladroit·es, les pas sympas, les récidivistes, les « elle ne s’en rendra jamais compte ».

Mais le web est minuscule, quand on y pense : à s’intéresser aux mêmes choses, à suivre les mêmes personnes, finalement, rien ne m’a jamais échappé bien longtemps.

A contrario, j’apprécie énormément les clins d’œil, les coups de truffe et les variations créatives envoyées explicitement dans ma direction. Savoir que ce que j’ai partagé avec [« l’univers »/les un·es et les autres/qui veut] a touché au moins une personne, au point de lui donner envie de créer ou de découvrir quelque chose à son tour est une grande source de joie.

Revue de web

Allez, place à la revue de web. Celle-ci est particulièrement fournie. J’espère qu’une ou deux choses retiendront votre attention. Bonne lecture !

Islande : Oskúrlafaktur Part II : Hekla, bribes photographiques du voyage de Messalyn dans des déserts de sable noir. J’ai la chance de posséder un tirage original de cette série lunemauvienne en diable. 💜

Death Rock : un documentaire consacré à Rozz Williams (en anglais) va peut-être voir le jour. (Via Rough Dreams.)

Love is love : « les marié·es de l’an 13 », un magnifique dossier dans lequel une vingtaine de personnes homosexuelles racontent leur mariage, à l’occasion des 5 ans du mariage pour tou·tes.

Blogging : en panne d’inspiration pour votre blog ? Voici 88 idées de sujets sur lesquels écrire (en anglais).

Inutile mais drôle : Historic Tales Construction Kit, un générateur pour créer vos propres memes à l’image de la tapisserie de Bayeux.

Mioum : des cinnamon rolls véganes. (Via Simonæ.)

Eye candy : le calendrier Pirelli 2018 propose une version noire d’Alice au pays des merveilles (en anglais), et le résultat est absolument fabuleux !

Sorcières : Netflix est en train de produire une série italienne sur un groupe de femmes accusées de sorcellerie au XVIIe siècle (en italien). (Via Lunatrix Lovestrange.)

N’importe quoi : les députés adoptent un amendement contre les termes « steak végétal » et « lait de soja ». 🙄 Allô ui cer les priorités politiques… (Via Beatrix B.)

Musique : un extrait de Descending, un nouveau titre de TOOL, sert de bande-son à une vidéo promotionnelle. Rendez-vous dans 10 autres années pour pouvoir écouter leur nouvel album.

Histoire, [TW viol] : femmes de réconfort : Nous “servions” quinze soldats japonais par jour.

Design : Hermetica (en anglais), une collection de symboles ésotériques au format vectoriel. (Via swissmiss.)

Productivité : cette vidéo de Cy, à propos de la méthode dite « des enfants zombies », et de la gestion des corvées quand on travaille chez soi, en freelance ou en télétravail. (Via La Mouette.)

Mode : Madison Lawson, alias « Wheelchair Barbie », explique comment son handicap a renforcé son lien avec la mode (en anglais). (Via Llune.)

It is exhausting being endlessly questioned about « what is wrong with me » and being awkwardly apologized to for something that hasn’t ruined my life the way people assume it has. It’s nice to be noticed for outfits I put together — something I did rather than a circumstance I didn’t choose and can’t change.

Muses : An Ode to Her Excellence, une série photo inspirée par les Black Panther, mettant en scène un groupe de jeunes-femmes noires et invitant à se réapproprier des lieux de pouvoir, traditionnellement blancs, masculins et colonialistes.

Handicap : un article important sur le décès de l’acteur Verne Troyer et la façon dont sont traitées les personnes de petites tailles au cinéma comme ailleurs (en anglais). (Via Elisa Rojas.)

Invention : un instrument de musique sorti tout droit sorti de l’enfer créé à partir de Furbys. Bravo si vous arrivez à bout de la vidéo ! (Via Marie.)

Inspiration : Alphonse Mucha prenait des photos et s’en servait comme références pour ses œuvres (en anglais). (Via Mealin.)

DIY : auto-éditer un livre en 8 étapes.

Suisse : à Wolhusen, une danse macabre contient de véritables crânes humains (en anglais). (Via Seriously Strange.)

Design : Women Who Design, un annuaire anglophone de femmes designers. À quand la même initiative en français ? (Via Fox.)

Vie privée : comment séparer votre vie privée de votre vie professionnelle sur votre téléphone ? (en anglais)

Handicap : 5 mots et expressions validistes (en anglais), autant de micro-agressions verbales envers les personnes handicapées que les personnes valides doivent désapprendre. Bonus : pourquoi il faut arrêter d’invoquer un « changement de regard » quand on parle des personnes handicapées.

Cinéma : le premier film kényan jamais sélectionné à Cannes est une histoire d’amour lesbien.

Diversité : comment le Printemps de Bourges 2018 a réussi le pari d’une programmation paritaire. Pour qu’une femme ait envie de prendre un micro ou une guitare, encore faut-il qu’elle puisse voir des femmes le faire quand elle est jeune. Il faut donner envie aux jeunes femmes de monter sur scène.

En parlant de role models : des posters bien chouettes en honneur de grandes scientifiques (en anglais), réalisés par Amanda Phingbodhipakkiya à l’occasion de #MarchForScience, et partagés sous licence CC BY-NC-SA 4.0. (Via Llune.)

Futé : In a parallel universe est une série de visuels fictifs dans laquelle Eli Rezkallah détourne les pubs sexistes des années 50 en remplaçant les femmes par des hommes, pour susciter la réflexion et la discussion.

Taphophilie : les nécropoles surnaturelles du Kyrgyzstan (en anglais). (Via Caitlin Doughty.)

Réseaux sociaux : lynchages en réseaux, un article qui permet de comprendre comment les réseaux sociaux se sont progressivement transformés en piloris 2.0. Le dispositif des réseaux sociaux incite à s’exprimer en permanence. Cette incitation pousse vers l’émotionnel et le pathos, vers des choses transgressives et haineuses. Éclairant.

DIY : une vénus de Willendorf à réaliser en crochet (en anglais).

Le club des adorateur·ices de mauve a encore frappé : une recette de rouleaux de printemps violets !

Revenants : à Paris, ne manquez pas l’exposition Enfers et fantômes d’Asie, qui se tient jusqu’au 15 juillet 2018 au Musée du quai Branly — Jacques Chirac. Si vous ne pouvez pas y aller, voici un diaporama présentant les plus belles œuvres de l’expo. Bonus : Japon, l’île hantée.

Peinture du fantôme d'Oiwa

Peinture du fantôme d’Oiwa, signée Ikkyo, présenté dans l’exposition Enfers et fantômes d’Asie au musée du quai Branly — musée du quai Branly – Jacques Chirac, photo Claude Germain

Photo : HélHorn raconte ses expérimentations photographiques avec l’appareil vintage Six 20 Brownie.

Art : trois endroits magnifiques et incroyables à Paris et alentour pour les amoureuses et amoureux de l’histoire de l’art.

Macabre : une encyclopédie sur la mort.

Talismans : un memento mori à faire soi-même (en anglais) avec des objets de récup. (Via Eliness.) Sur le même thème : « Talismans », l’empathie des fétiches intimes, une expo à Paris que j’aimerais bien voir.

Tuto : comment scanner et retoucher ses aquarelles ? (via Luna)

Bien-être animal : de la laine « végane » ? (Via Luna.)

Coup de cœur pour cette illustration, trouvée au hasard sur Twitter. (Via Mlle Ghoul.)

Sorcières : une série de quatre podcasts sur la sorcellerie, de 55 minutes chacun. (Via Shaya.) Bonus : d’autres podcasts, livres et ressources en rapport direct ou indirect avec la magie.

Design : Apple propose de nouveaux emojis pour représenter les personnes en situation de handicap (fichier PDF, 3,2 Mo, en anglais).

Eye candy : le Pinterest de French Kilt est une mine d’or pour les mordu·es d’Écosse.

Psycho, [TW maltraitance infantile] : une vidéo sur la maltraitance infantile, sujet sensible mais dont il est important de parler. Contrairement à certaines idées reçues, la maltraitance infantile ne concerne pas seulement les violences physiques, mais aussi les violences psychiques, les négligences lourdes ou encore les abus sexuels. Sur le même sujet : Rien qu’une fessée ou la violence ordinaire.

Caverne d’Ali Baba : le blog de Frank T. Zumbach (en anglais) est rempli d’images cools du sol au plafond (ci-dessous, des sorcières et des naïades animées).

Podcasts : sélection de radios associatives spéciale LGBT+. Avec Radio Rageuses dedans, yay !

Burn out : vie sociale, hyper-spécialisation professionnelle, performance : et si la vie d’aujourd’hui nous en demandait trop ? Les Etats-Unis nous bourrent le mou avec la réalisation de soi, la connaissance et l’acceptation de sa personnalité profonde. A trente ans, il faudrait déjà avoir 80 ans de métier, s’affirmer, proclamer des trucs, savoir où l’on va. On nous a déjà fait le même coup à 15 ans quand il a fallu “choisir une orientation” ferme et définitive pour les 50 années à venir. (Via Luna.)

Écosse : 12 choses à faire pour tomber amoureux de Glasgow.

Icône : encooore des Marie-Madeleine recouvertes de poils, à découvrir chez Alexandrine. Du coup, j’ai carrément créé un tag Marie-Madeleine pour les retrouver plus facilement !

Racisme : L’amour ne fait pas tout, les réflexions de Kiyémis sur les couples interraciaux Noir-Blanc. Bonus : Kiyémis traduit ses colères afroféministes en poèmes. On reproche beaucoup trop leurs émotions aux femmes.

Langue française : des arguments pour utiliser une écriture « neutre » plutôt qu’« inclusive ». De même, j’ai lu récemment un article dans la revue Timult qui rappelle qu’il ne s’agit pas tant de « féminiser » la langue que de la démasculiniser, car on ne veut pas d’une langue « féminine » mais d’une langue qui puisse refléter une grande variété d’identités de genre, notamment non binaires. Qu’en pensez-vous ?

Wishlist : étant une grande fan de Blood Milk depuis des années, j’ai manqué défaillir quand j’ai découvert ses nouvelles créations feat. des labradorites mauves (en anglais). En un mot comme en cent : SHUT UP AND TAKE MY MONEY!

Print : Newspaper Club (en anglais) permet à quiconque de créer son propre journal ou fanzine imprimé.

Instagram : pourquoi est-ce une bonne chose lorsque les gens se désabonnent de votre compte Instagram ? Je ne suis plus aussi fan du blog d’Eleonore Bridge que par le passé, pour autant j’ai trouvé intéressant de lire un avis divergent à propos de l’oppressante « course aux followers » qui se joue sur les réseaux sociaux. Même si mon compte Instagram personnel est microscopique en comparaison à celui d’EB, je me suis quand même payé le plaisir de désabonner environ 300 personnes qui me suivaient, que je ne connaissais pas et avec qui je n’avais a priori absolument rien en commun. Ça m’a fait un bien fou !

Art et curiosités : Joh Peccadille nous emmène au Teylers Museum de Haarlem, le plus vieux musées des Pays-Bas. J’ai également beaucoup aimé le billet dans lequel elle révèle le trouble dans lequel l’a plongée sa confrontation au tableau Guernica de Picasso.

Poison : qui sont les « Incels », dont se revendique l’auteur présumé de la tuerie de Toronto ? Bonus : la misère sexuelle est une construction sociale, et elle fait des ravages. Depuis la courtoisie médiévale jusqu’aux films romantiques comme Twilight, notre culture enfonce le clou : un homme gentil, qui montre patte blanche, qui ne se décourage pas, sera récompensé par des rapports sexuels avec une femme (tandis qu’un homme moins gentil, ne montrant pas patte blanche, obtiendra comme James Bond des rapports avec plusieurs femmes).

Art : Jean Delville, franc-maçon, théosophe, occultiste.

Mysteriosa

Portrait de Madame Stuart Merrill ou Mysteriosa, Jean Delville, 1892.
Crayon, pastel et crayons de couleur sur papier, 40 x 32,1 cm. Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.

Bonnes adresses : où trouver le Japon à Paris ? Une journée Paris-Tokyo, mais aussi Que faire à Tokyo avec un bébé (ou des enfants) ? 10 idées d’activités, qui donnera des idées de trucs fun à faire même aux grands enfants sans enfant comme moi. Et pour les puristes : qu’est-ce qu’on mange de bon au Japon ?

Sexualité (NSFW) : 5 choses à savoir sur l’éjaculation féminine.

Économie : comment est créée la richesse ? Comment se concentre-t-elle entre les mains d’une minorité ? Pourquoi la fuite en avant du capital est-elle inéluctable ? Si vous n’en avez qu’une idée floue, c’est le moment de lire la logique capitaliste en huit notions de base, illustrée avec des images de l’oncle Picsou. (Via La Nébuleuse.)

Débat : et si on discutait de la notion de « déconstruction », qui est utilisée dans les milieux féministes et LGBTIQ+ ?

Écoféminisme : je découvre le blog Pieds de Biche, tenu par des féministes engagées pour la justice climatique, grâce à la blogroll d’Organisme Fragile (qui est touffue et intéressante comme je les aime).

Vidéo : qu’arrive-t-il à un corps pendant la crémation ? (En anglais.)

Environnement : les « écoducs » (ou « passages fauniques ») permettent aux animaux de traverser les routes sans se faire écraser. Fascinant !

Hippie : comment gérer les règles douloureuses à l’aide de méthodes douces comme les plantes ayurvédiques ou la litothérapie ? (Via Yasmine.)

Sororité : Féministe. et Nos espaces féminins sont-ils féministes ?, deux billets de blog personnels dont la lecture m’a fait du bien.

#DeleteFacebook : envie de vous passer de Facebook, tout en restant abonné·e à vos sites et blogs préférés ? Les flux RSS sont faits pour ça. Si vous cherchez un lecteur RSS sympa, je vous conseille Feedly, qui est pratique et assez joli. Et si vous cherchez le flux RSS de La Lune Mauve, vous trouverez votre bonheur sur la page « S’abonner » !

Déesses : gros crush sur les déesses-serpents indiennes, les nagini (à prononcer [naguini] – ça vous rappelle quelque chose ?), que ma mère a prises en photo sur le site des neuf temples de Shiva à Alampur, Andhra Pradesh. Le nom « nagini » vient de naga ([naja] en français), le serpent sacré dans lequel dort Vichnou, et qui protège Shiva.

Cela me fait penser à la Méduse du Choc des Titans de 1981 (qui est un de mes films préférés ♥︎, rien à voir avec l’odieuse purge de 2010).

D’ailleurs, le Met à New York tient en ce moment une exposition consacrée à Méduse, intitulé Dangerous Beauty: Medusa in Classical Art, dont j’adorerais avoir le catalogue, mais bon, les frais de port pour la France sont carrément prohibitifs. 😭 Je me console avec cet article qui contient quelques photos de l’expo (en anglais).

Méduse, donc, mais si vous me dites « serpentes », forcément, je pense aussi aux vouivres, et par extension, à Mélusine !

Passion Louis II : visite en photos du château de Neuschwanstein.

Le saviez-tu ? L’actrice glamour Hedy Lamarr était aussi l’inventrice du wifi sécurisé. (Via Emma.)

Curiosités : visite de la Wellcome Collection, à Londres, une destination gratuite pour les curieuses et curieux invétéré·es.

Icône : mort de Linda Brown, symbole de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Linda Brown fait partie de ces jeunes gens héroïques qui, avec sa famille, se sont courageusement battus pour mettre fin au symbole ultime de la suprématie blanche – la ségrégation raciale dans les écoles publiques.

Folklore : chaque année en Bolivie, le 8 novembre, se déroule la fête des ñatitas, qui consiste à décorer et à honorer les crânes des défunts.

Concert : j’hyperventile depuis que je sais que Chelsea Wolfe et Emma Ruth Rundle en concert le même soir à Paris, le 12 juillet prochain. 😱 À noter que Emma Ruth Rundle sera également en concert en solo à Nantes le 3/07, à Bordeaux le 4/07 et à Lyon le 5/07. Quant à Chelsea Wolfe, elle a concocté une playlist (en anglais) ma foi fort agréable.

Bébés : 40 ans et enceinte (en anglais), un article et une série de photos pour contribuer à dégommer l’énième injonction que « passé 40 ans, une femme ne devrait plus avoir d’enfant, nianiania ». Bonus : conseils pour voyager enceinte, et Organiser un voyage en famille avec un bébé : le Japon.

Momies : on continue dans le macabre avec la minute creepy du Bizarreum, consacrée aux momies de Venzone (sous-titres FR dispo).

Yoga : Decolonizing Yoga: 5 Things to Remember Before Hitting the Mat, un article contre l’appropriation culturelle. (Via Luna.)

Zététique : je continue ma découverte de la blogosphère zététique, entre La Théière Cosmique et Curiologie. Bonus : 5 livres pour développer son esprit critique.

Astronomie : la NASA met en ligne, chaque matin, une nouvelle photo astronomique (en anglais). Il est possible de s’abonner par RSS, ou bien de recevoir un email chaque matin avec IFTTT (en anglais).

Eye candy : les visuels de la collection OMEDELBAR d’Ikea sont de toute beauté !

Écriture : la plume de Daria Marx m’envoûte à chaque fois. Je me sens étrangement proche des autres quand ils sont loin, et si seule quand ils sont là.

Potterhead : un nouvel escape game sur le thème du Département des Mystères (en anglais) ainsi qu’un appartement décoré aux couleurs de Poudlard ont ouvert à Édimbourg. Le filon n’a jamais été autant porteur, on dirait. Bonus : un compte-rendu photo des Universal Studios Hollywood : The Wizarding World of Harry Potter.

Représentations : une analyse de ce que cache la visibilité des femmes trans dans la pop culture. la visibilité en tant que telle n’est pas forcément quelque chose de positif. On peut être très visible, mais mal représenté·e·s et/ou de manière stigmatisante et dégradante. Sur le même thème : ce thread.

Musique : Dead Can Dance prépare un nouvel album, et :Of The Wand & The Moon: sera en concert à Nantes et à Paris mi-mai.

N’imp’ : les chats du Moyen-Âge avaient des têtes de con. (Via Sophie.)

Web design : j’aime beaucoup le design du blog Rue de l’industrie, tenu par Marie. Comme je le disais le mois dernier, ça fait vraiment du bien de voir un peu de personnalité émerger dans une blogosphère habituellement copiée/collée. Et comme une belle interface ne serait rien sans du contenu de qualité, je ne peux que partager le bouleversant billet Humeur, pleurs et Mister Crohn #2, où Marie raconte les épreuves qu’elle vit à cause de la maladie de Crohn.

Les Internets : Lucie partage à son tour ses favoris du mois, et ça dépote.

Nutrition : pourquoi est-ce tabou, en France, d’élever ses enfants de manière végane ? Bonus : 3 recettes véganes pour les enfants.

Speaking of which : une recette végane de… fion, une sorte de flan à la vanille originaire de Vendée.

Symbolisme : une femme a foulé la Lune de ses pieds et pourtant vous n’en avez pas entendu parler ? Découvrez pourquoi dans le billet Elle a les pieds sur la Lune, de Mealin.

Cette photo ♥︎ (via) :

Chevelure de sirène : les réponses aux questions que vous vous posez sur les colorations arc-en-ciel.

Santé : d’où vient l’idée qu’il faudrait marcher 10 000 pas par jour pour être en bonne santé ?

Toriphilie : iun livre de 400 pages consacré à Tori Amos (en anglais), débuté en 2011, va enfin voir le jour. I’M SO READY FOR THIS.

Histoire de l’art : Ariane, alias Museolepse, lance sa chaîne Youtube consacrée à l’histoire de l’art. Dans sa première vidéo, elle donne son avis sur l’exposition La Folie en Tête, aux racines de l’art brut, consacrée au lien entre art et maladies mentales, qui se tient à la Maison de Victor Hugo, à Paris. (Via la newsletter de Joh Peccadille.)

Witches are gonna witch : pourquoi continue-t-on à célébrer Walpurgis de nos jours ? (En anglais.)

Nature : 10 espèces d’oiseaux violets (en anglais). (Via Phantasmaphile.)

In English please : how NOT to make a public apology, un petit sketch vidéo diffusé sur la BBC qui m’a fait beaucoup rire (sous-titres anglais dispo).

Photo : j’ai failli avoir une syncope en découvrant que La Fille Renne avait photographié Spooky Valentine dans une série de photos sublimes intitulée Burn the witch. #Meilleures­Meufs

Muse : un podcast consacré à Billie Holiday et à son œuvre, dans le cadre d’une analyse de l’ouvrage Blues et féminisme noir d’Angela Davis.

Blogging : les 365 matins, de petits textes courts que Pauline publie pour entretenir sa créativité, entraîner sa plume, et prendre l’habitude de créer tous les jours. L’idée me plaît beaucoup, d’ailleurs j’avais expérimenté un truc un peu similaire il y a longtemps sur mon autre blog, mais j’avais fini par laisser tomber, faute de cohérence suffisante avec mes autres billets.

Lyon : le nouveau numéro du mensuel séquentiel Les Rues de Lyon est paru, et, outre le thème particulièrement cool (« L’exorcisme du couvent »), c’est un bonheur de retrouver les illustrations de Morgane Velten.

Bordeaux : ami·es bordelais·es, ne manquez pas l’exposition de Ciou et Malojo à l’Atelier Monika, 18 rue Villeneuve, à partir du 3 mai.

Ovni : Amanda Palmer vient de sortir un court-métrage, intitulé Bride Tripping, filmé il y a 20 ans, qui retrace ses expérimentations en tant que statue vivante. Et c’est aussi bizarre que beau. I love the idea of putting things in places where they don’t seem they belong.

On en apprend tous les jours : saviez-vous qu’il existe une mode de la « dark food photography » ? Moi non plus. (Via These Unquiet Things.)

Bien faire et laisser braire : Mais, laissez-moi vivre ! Un coup de gueule contre les gens qui se permettent de juger ce que nous décidons consciemment de publier sur Internet.

WTF : black metal cats (en anglais). De mysteriis dom sathanas cattus.

Planète : Anne nous encourage à adopter 10 gestes pour l’environnement.

Londres : l’exposition Victorian Giants, the birth of art photography à la National Portrait Gallery (en anglais) a l’air fantastique. Elle dure jusqu’au 20 mai.

Inclusivité : How To Stand Up For Inclusion In Design. Quelques idées pour contribuer à rendre le milieu du design – et tout autre milieu, en réalité – plus inclusif. Mais à bien y réfléchir, je me dis qu’en tant que personnes qui bloguons et publions sur différentes plateformes, nous avons exactement la même responsabilité, et le même pouvoir de contribuer à faire bouger les choses. Sans doute que nous aussi, à titre personnel et/ou collectif, nous pouvons prendre de la graine des suggestions suivantes :

  • soutenir et assister à des conférences et à des évènements qui célèbrent les voix sous-représentées ;
  • télécharger et acheter des podcasts, des livres et des magazines qui célèbrent les voix sous-représentées ;
  • suivre et prêter l’oreille aux flux, aux blogs et aux chaînes de personnes dont les expériences et les identités diffèrent des nôtres. Qu’il s’agisse de différences culturelles, linguistiques, économiques, religieuses, sexuelles, de genre, ou bien qu’il s’agisse de personnes vivant avec un handicap ou une maladie chronique : écoutons leurs histoires, soutenons leurs projets, et soyons présent·es dès que possible.

Il y a un an : mes favoris d’avril 2017, quand j’expérimentais encore avec le format de mes lovelists.

Dans ma wishlist

Voici « quelques » livres ajoutés sur ma wishlist ou en cours d’acquisition ce mois-ci :

D’ailleurs, connaissez-vous un outil pour rendre une wishlist publique, sans passer par Amazon ?

L’instant gratitude

  • La solidarité
  • Roulibouler dans les dunes
  • Écouter de la musique en voiture
  • Les lapins Lindt au chocolat blanc
  • Réécouter Ayreon
  • Me coucher tôt
  • Le ROMO (the Relief Of Missing Out), l’anti FOMO (Fear Of Missing Out)
  • Les cadeaux surprises
  • M’initier au geocaching
  • Les stickers hologrammes de Ciou
  • Is it kind? Is it necessary? Is it true?
  • Remeubler des coins de notre appart’
  • La sensation sur mes dents après le passage de la brosse électrique
  • Mon nouveau fauteuil de bureau
  • Under-promise and over-deliver
  • Les vendredis 13
  • Les premières fraises
  • Quand il fait beau et frais
  • Que Ikea propose des boulettes végétariennes
  • CSS
  • Faire la sieste
  • Mes bagouzes
  • Floor Jansen, mon crush du moment
  • Que le reliquaire du cœur d’Anne de Bretagne ait été retrouvé
  • Les crêpes sucre-citron
  • Le réseau des comptes Twitter privés, où la parole se libère loin des trolls et du jugement
  • Avoir donné une conférence dans un amphi portant le nom d’Ada Lovelace
Ada Lovelace

Ada Lovelace, mathématicienne pionnière de la science informatique, peinte par Sarah Biffen, une peintre anglaise née sans bras.

Marie

24 commentaires

  1. – Olalala les photos de Mucha, quel trésor !
    – Pour Marie Madeleine, au final tu avais su pourquoi elle était recouverte de ses cheveux? J’avais lu que c’était sous signe de pénitence, après la mort du Christ elle a été recluse dans une grotte. Elle était nue avec comme seul habit ses cheveux.

    Allez, je fonce lire tous les liens que j’ai ouvert dans de nouveaux onglets ! Merci beaucoup de ce partage !

    (Pour la wishlist public j’utilise neeed.com ! :))

    1. Pour Marie-Madeleine, sa représentation couverte de poils est le symbole de sa période dite « sauvage », c’est-à-dire son ermitage effectivement, pendant lequel elle embrasse une vie d’ascète et vit nue.

      Elle se laisse donc pousser les cheveux – opulente crinière utilisée par les peintres et les artistes pour représenter le personnage –, ce que certains artistes ont transformé en duvet de poils. Marie-Madeleine est alors à la fois une femme sensuelle, marquée par son passé de pécheresse, mais également un corps qui perd de sa superbe, un corps sauvage (il a longtemps été tabou et mal vu pour les femmes de sortir « en cheveux », c’est-à-dire sans être coiffée ou sans chapeau).

      Je vais bientôt mettre la main sur un exemplaire du livre Marie-Madeleine, la passion révélée, que j’ai découvert grâce à Alexandrine, aussi j’aurai l’occasion d’approfondir ce sujet.

      En attendant, si le sujet t’intéresse, je te conseille l’article Les cheveux de Marie-Madeleine, qui explique tout ça de manière claire et concise, et qui contient d’autres représentations de Marie-Madeleine chevelue et poilue. Je n’ai pas trouvé beaucoup d’autres sources sur le sujet. Je rêve d’un livre qui y serait entièrement consacré !

  2. Je comprends mieux le clin d’œil plantesque ;)

    Je viens de voir la dernière vidéo de Solange et j’ai aussitôt pensé à toi et à cette idée d’artiste fantôme que tu cites en début d’article. Elle reprend des arguments de The War of Art que tu avais déjà cité il me semble. J’y retrouve beaucoup de choses dont on a déjà discuté, et je suis curieuse de savoir ce que tu en penses ?

    1. Sacrée vidéo en effet ! La forme me crispe toujours autant, mais en effet le fond est très juste et me parle beaucoup. La « résistance » est un nom bien trouvé. Je la ressens souvent, non seulement quand j’ai des pulsions créatives qu’elle étouffe, mais aussi parfois au quotidien, dans mon boulot.

      J’aime bien l’idée de voir les critiques négatives comme des aliments pour la résistance. Réussir à mettre ça de côté et continuer, s’attacher à sa propre « bigger picture ». Car il n’y a que soi qui peut savoir pourquoi on crée telle chose, pourquoi on a besoin de la partager, et le sens profond que cela a au regard de qui on est, de ce qu’on a déjà vécu et de ce qu’on veut dire au monde.

      L’opposition qu’elle fait entre les amateurs et les pros est également bien vue. Même si je trouve qu’il y a un poil de jugement dans ce mot, « amateur ». Surtout venant de quelqu’un qui est pro, justement. En tout cas, je comprends pourquoi cela t’a fait penser aux artistes fantômes.

      Ce que ça m’inspire, c’est que pour devenir pro, il faut avoir confiance en soi, créativement. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des découragements et des moments de page blanche, mais en tout cas tu crois globalement suffisamment en toi pour embrasser cette carrière et cette vie d’artiste.

      A contrario, beaucoup d’artistes fantôme / d’amateurs n’ont pas cette confiance en soi, justement parce qu’ils et elles n’ont pas été suffisamment encouragé·es, pendant leur enfance et leur adolescence (voire, pire : on les as traumatisé·es en leur disant que leur art est mauvais et insignifiant, ce qui a atomisé toute possibilité de croire en eux et en leur potentiel créatif), ce qui a créé une faille existentielle dans ce rapport à l’art et à la créativité.

      En tant qu’artiste fantôme moi-même, je me reconnais énormément là-dedans, et je me dis souvent que si j’avais été plus encouragée enfant, si j’avais pu faire les études artistiques dont je rêvais, je ne serais sans doute pas un spectre aujourd’hui.

      Il est évident que la régularité de la pratique est ce qui distingue les artistes « pro » (ou semi-pro, qui pourraient en vivre) des artistes amateurs. Encore faut-il avoir le temps de se consacrer à cet art au quotidien. Rien n’est plus difficile dans une société qui dévalorise énormément les filières, carrières et métiers artistiques.

      Donc, les obstacles sont extrêmement nombreux pour les personnes aspirant à « devenir » des artistes accompli·es, et à vivre de leur art. Et parmi tous ces obstacles, les obstacles psychologiques sont de loin les pires.

  3. Oh, que de jolies choses ! Je vais aller fouiner un peu plus en détail sur certaines choses, mais certaines choses sont vraiment supers, merci pour ce partage !!!!!

    Ah, je savais que Marie-Madeleine allait te plaire ! J’espère que tu aimeras ce livre autant que je l’ai aimé ! ^^

    Un docu était passé sur la chaîne Histoire je crois, sur Ada Lovelace, mais je n’avais pas pu le voir… J’imagine cette charmante jeune femme en crinoline bosser sur les prémices de l’informatique…

    Petite info : sur NatGeo passe en ce moment la deuxième saison de la série Genius, cette saisons est consacrée à Picasso (la première c’était Einstein). Je viens d’apprendre que la troisième saison allait être consacrée à… (tadatada, roulement de tambours) Mary Shelley !!!!! (oui, quand je suis trop contente je multiplie les points d’exclamations).

    Belle journée, et encore merci pour ce beau partage !

    1. Cool, merci pour l’info concernant le docu sur Mary Shelley ! :)

  4. Pour en savoir encore plus sur Ada Lovelace -son algorithme visait à calculer les nombres de Bernouilli via la machine analytique de Babbage, qui ne fut jamais construite de son vivant-, ce livre : « Les innovateurs » de Walter Isaacson -JC Lattès, 2015-, se lit comme un roman et s’avère très instructif !

    Sinon, de manière plus synthétique et en en Anglais, un très bon article ici.

    1. Merci beaucoup pour le lien vers ce long article sur Ada Lovelace, je me régale d’avance !

  5. Quelle liste, je vais la lire par petit bout, ça occupera les moments libres de mai :)

    Copier n’est pas un problème, tout dépend du cadre. À l’époque des grands maîtres (au sens artistique), leurs élèves apprennent à reproduire le style du maître avant de trouver le leur.

    Bien-sûr il y a des histoires… Comme Rodin qui a sûrement posé son nom sur des œuvres de Camille Claudel.

    Tout comme j’ai une connaissance tatoueuse (Vapeur d’encres à Lyon) qui publie souvent les copycats dont elle est victime. Et là, la démarche est puante car on s’approprie son dessin sans son consentement, on n’est pas dans l’esprit d’un hommage.

    Bref, l’inspiration, l’hommage, le clin d’œil, mieux vaut laisser parler ceux qui critiquent pour ça (encore des jaloux ou des rageux).

    Je ne connaissais pas le livre sur les cimetières de Lyon, il faudra que j’y jette un œil.

    Et comme tu me l’as fait découvrir, je te recommande celui là.

    Il est récent, assez accès sur l’architecture et les lieux insolites (on est loin des autres livres sur les légendes et aux faits divers).

    Si jamais j’entends parler d’une wishlist hors Amazon je te ferai signe. Cela doit sûrement exister, sinon c’est peut-être une idée à creuser ^^

    1. Tout comme j’ai une connaissance tatoueuse (Vapeur d’encres à Lyon) qui publie souvent les copycats dont elle est victime. Et là, la démarche est puante car on s’approprie son dessin sans son consentement, on n’est pas dans l’esprit d’un hommage.

      Je dirais que ce qui craint, outre le fait de ne pas citer le nom de l’artiste dont on pompe les idées et les motifs originaux, c’est quand on se fait du beurre avec. Je pense que c’est moralement condamnable (et clairement j’aurais dû l’évoquer dans mon billet).

      Et c’est particulièrement dégueulasse dans le cadre d’un tatouage, car on parle quand même de faire une copie d’un dessin dans la peau d’une personne… Le client ou la cliente ne sait pas forcément qu’il s’agit d’une copie, a priori mal faite, d’un dessin original.

      En tout cas merci pour le lien vers le bouquin sur les curiosités lyonnaises ! Je jetterai un œil à l’occasion.

  6. J’suis trop fier d’être rentré dans ta liste de favoris du mois <3 (un vrai article et un lien partagé ! oui oui j'insiste).

    Sinon super intéressé par l'article sur les moutons et leur laine, ce que Wally approuve forcément.

    Fascinant le Kyrgyzstan of the dead et Wolhusen :)

    1. Héhé cool, merci pour ta bonne humeur communicative ! :)

  7. J’ai plein de lecture et de choses à découvrir à l’issue de cet article ! Merci :-D Sinon je suis vraiment d’accord avec toi sur l’inspiration, l’essentiel est de citer ses sources quand on copie quelque chose, ça permet aussi faire connaître la personne qui nous a inspiré et je trouve ça plutôt sympa. Mais dans le fond je crois aussi (comme tu l’as dit) qu’on n’invente jamais rien, ou alors on réinvente à l’infini des choses qui ont déjà existé ? C’est un sujet de réflexion pour moi depuis longtemps, et un sujet qui me fait partir vraiment loin dans ces réflexions ! Bref, ce que je trouve embêtant c’est de s’approprier le travail d’autrui pour y gagner quelque chose, même pas pour le plaisir de créer (car ça arrive souvent j’ai l’impression…). Dans un cadre de créativité, c’est tellement formateur de s’inspirer, c’est aussi comme ça qu’on apprend et qu’on finit par créer notre propre « personnalité artistique », ce qui nous ressemble vraiment !

    1. Bref, ce que je trouve embêtant c’est de s’approprier le travail d’autrui pour y gagner quelque chose, même pas pour le plaisir de créer (car ça arrive souvent j’ai l’impression…).

      Oui, en effet c’est un aspect que je n’ai pas évoqué, et qui me gêne comme toi profondément, c’est quand la copie ne se dit pas et qu’en plus qu’elle génère du biz. Quand tu vois tes créations pompées sans être crédité·e, et qu’en plus la personne qui te pille se fait un nom voire des pépettes grâce à ça, tu as juste enfin de rage quit-ter le monde… (Oui, c’est du vécu.)

  8. J’ai fait planter mon navigateur en ouvrant trop de liens à la fois ! :D

    Ta sélection de liens est toujours aussi éclectique et intéressante, merci mille fois pour toute la lecture, surtout sur certains sujets que je ne serai pas allée chercher de moi-même. Merci également pour les liens que je vais éhontément te repomper pour ma revue du mois prochain !

    1. Héhé, je t’en prie ! J’aime moi aussi beaucoup tes revues de web, comme tu le sais. Étonnamment, je trouve qu’on ne partage pas tant de liens similaires que ça. Ce qui est plutôt chouette, étant donné qu’on a plein de centres d’intérêt en commun, mais visiblement pas tout à fait les mêmes lectures.

  9. Ohlala, un déferlement de pépites, comme tous les mois, merci et bravo pour ce travail d’archéologie de l’internet ! Les photos de Mucha, celles du Pirelli !, le livre sur Tori Amos *hiiiiiiii*, les plantes en papier, et tant d’autres choses !
    Concernant la démasculinisation de l’écriture : sans vraiment m’en rendre compte cela fait des années que j’utilise des périphrases (par exemple « les personnes qui… ») pour éviter le masculin/féminin, qui laisse de côté les personnes ne se reconnaissant pas dans cette distinction et/ou nées avec trois chromosomes sexuels (présentant des caractéristiques des deux autres genres). Côté « professions », j’utilise le féminin lorsqu’il existe, par exemple « autrice » pour une femme qui écrit, parce que c’est le mot supprimé artificiellement par l’Académie française qui ne souhaitait pas que les femmes écrivent. Cela constitue un sujet de réflexion constant, dès que j’utilise la langue française.

    1. Hihi un déferlement de pépites ! J’aime bien cette expression :-D

      Je pensais que je serais la seule à émettre un petit cri strident à propos du bouquin sur Tori, aussi ça me fait plaisir de voir qu’on est au moins deux ! L’as-tu précommandé ?

  10. Totalement et entièrement d’accord sur la copie et l’inspiration.
    Oui oui oui.

    Et tu as une nouvelle chaise de bureau ? Nice ^^

    1. Ouais, j’en pouvais plus de l’autre. J’ai pris celui-ci. 100 % would recommend.

  11. . Bonjour Kreestal,
    . Merci pour ton clin d’oeil vers ma page. Je suis ravie de savoir que ça t’a provoqué un petit quelque chose.
    . Je partage grandement ta notion « Nourris-moi, Inspire-moi ». Si on n’allait pas voir ailleurs, comment bousculerions-nous nos petites cellules grises, notre inconscient, nos rêves ? S’il y a bien quelque chose à encourager, c’est justement ça je trouve. D’où la nécessité de partager ce que l’on sait faire, de l’expliquer si possible.
    . Une fois de plus, j’ai adoré ce post de favoris du mois. Mon coeur a particulièrement palpité pour cette Danse macabre Suisse dont j’ignorais l’existence. Elle m’a même donné cette envie de faire un pèlerinage des Danses macabres d’Europe ! Comme je vois que tu sillonnes de temps en temps la Bretagne, je peux t’indiquer une Danse macabre que l’on peut voir à Plouha, une commune située entre Paimpol et Saint-Brieux. (Dire que la dernière fois que je suis allée en Bretagne, j’étais juste à côté ! Mais si je me rappelais le nom de l’Église (Kermaria-an-iskuit), je ne me souvenais pas de la commune).
    . Bonne journée !

    1. Merci pour ce rebond !

      . Je partage grandement ta notion « Nourris-moi, Inspire-moi ». Si on n’allait pas voir ailleurs, comment bousculerions-nous nos petites cellules grises, notre inconscient, nos rêves ? S’il y a bien quelque chose à encourager, c’est justement ça je trouve. D’où la nécessité de partager ce que l’on sait faire, de l’expliquer si possible.

      Tout à fait. Se frotter à ce que font et pensent les autres est un moteur. Nul n’est complet en lui-même, et je suis persuadée que la créativité se nourrit de ces échanges.

      . Une fois de plus, j’ai adoré ce post de favoris du mois. Mon coeur a particulièrement palpité pour cette Danse macabre Suisse dont j’ignorais l’existence. Elle m’a même donné cette envie de faire un pèlerinage des Danses macabres d’Europe !

      Ooh quelle riche idée !

      Comme je vois que tu sillonnes de temps en temps la Bretagne, je peux t’indiquer une Danse macabre que l’on peut voir à Plouha, une commune située entre Paimpol et Saint-Brieux.

      Merci pour ton conseil, je l’avais en effet repérée dans mes divers guides de la Bretagne insolite, mais je n’ai pas encore eu l’opportunité d’y aller. Mais ça viendra :)

      Merci encore, à bientôt !

  12. J’arrive des mois après la tempête (?) pour te remercier de ce lien sur l’usage du neutre ! Je trouve passionnantes les mutations de la langue française ces dernières années, c’est formidable que nous puissions enfin nous réapproprier la langue, réfléchir collectivement dessus. J’ai pu polir un peu plus mes arguments et ma position par rapport à l’écriture inclusive et poursuivre ma quête du troisième (non)genre ! Cette journée est embellie grâce à toi.

    1. Cela me fait super plaisir ! Cet article m’avait aussi bien marquée quand je l’ai lu. Le langage épicène est sans doute quelque chose à développer, mais curieusement les détracteurs du langage inclusif s’obstinent à se focaliser sur le point médian (alors qu’il y a plein d’alternatives à cette graphie).

Les commentaires sur ce billet sont désormais fermés, mais vous pouvez toujours m’envoyer un e-mail si vous souhaitez me dire quelque chose !

Billets adjacents