Bon bah écoutez, pour ce qui est d’un Post Mortem par mois, c’est loupé. Mais on ne va pas se forcer non plus, hein.

Voici donc, enfin, ma récolte des deux derniers mois.

Please enjoy and see you soon.

Musique

SUN – Brutal Pop

Style : grind pop

Énorme coup de cœur pour la pop brutale de SUN, ce duo formé par Karoline Rose au chant, aux growls et à la guitare, et Vincent Kreyder à la batterie (ex-Rosa†Crvx).

Inspiré·es autant par Abba que par Morbid Angel, aidés par Dan Levy de The Dø à la production, SUN réussit son premier EP avec brio, grâce à des mélodies accrocheuses, des growls puissants et une rythmique ultra vénère.

J’ai fait une fixette sur le morceau I Killed My Man, ode libératrice à la mort des pervers narcissiques. Ça rentre dans ta tête et n’en sort plus jamais.

Karoline Rose a eu la gentillesse de m’envoyer les paroles et de répondre à quelques-unes de mes questions. De ce morceau en particulier, elle dit : C’est un peu comme une messe d’adieu aux relations toxiques et tordues. On peut parfois se perdre ou confondre amour et admiration, et malheureusement accepter des choses inacceptables.

Lisieux – Psalms of Dereliction

Style : dark folk

Quel plaisir de retrouver le trio toulousain Lisieux, que j’ai découvert cet été.

Leur dark folk est toujours aussi magnétique d’un bout à l’autre, avec des sonorités riches et travaillées qui rappelleront Death in June mais en mieux (oui, j’assume).

Outre la musique, l’imaginaire mystique, liturgique et médiéval de Lisieux me parle beaucoup (No Dominion, magnifique). Le premier morceau, Wilgeforte, ne manquera pas de vous rappeler cette sainte barbue dont je vous parlais dans une précédente revue de web.

Inutile de dire que j’ai commandé le vinyle blanc limité à 200 exemplaires à mon petit papa Noël personnel, trop heureuse de pouvoir enfin ajouter à ma collection un objet physique lié à ce groupe injustement méconnu.

Somali Yacht ClubThe Sun

Style : post metal psychédélique

S’il y a bien un truc que j’adore (and I mean j’adore), c’est cette enivrante sensation qui suit la découverte totalement inopinée d’un album génial comme The Sun du groupe ukrainien Somali Yacht Club.

C’est un album lumineux et confortable, où les sonorités tantôt psyché, tantôt stoner, tantôt doom mettent d’emblée à l’aise. Les morceaux, avoisinant les 8 minutes chacun, ont des vertus hypnotisantes très agréables. Ça s’écoute comme du petit lait.

The Sun rappelle vaguement les Von Hertzen Brothers ou encore A Perfect Circle, tout en apportant son truc bien à lui.

The NocturnesAokigahara

Style : folkgaze, post-rock

Avant de sortir des albums solo, Emma Ruth Rundle (ERR) avait plusieurs groupes, dont Marriages et The Nocturnes.

Si je connais le premier et écoute régulièrement Salome et Kitsune, en revanche j’ignorais tout de The Nocturnes. Pourtant, dès les premières minutes, cela a été comme une évidence.

Aokigahara (du nom de la célèbre « forêt du suicide » au Japon) est une pépite mélancolique qui colle à la peau. La guitare de ERR est ciselée et nous transporte aux confins du rêve ; quant au chant masculin et féminin, je lui dois quelques bons frissons (The Road).

En somme, un mélange luxuriant de folk, de shoegaze et post-rock aux accents gothiques, magnifié par un vague à l’âme palpable qui vous hantera longtemps. Un vrai coup de cœur !

Russian CirclesBlood Year

Style : post metal

Russian Circles fait partie de ces groupes très en vogue auxquels je n’ai jamais réussi à complètement accrocher. Or, c’est peut-être avec Blood Year que je vais enfin y arriver – le paradoxe étant que cet album ne fait pas du tout l’unanimité, si j’en crois les critiques.

Mais vous savez quoi ? On emmerde les critiques.

Donc, ce disque : ultra bien produit, avec une batterie qui claque bien tout du long ; des riffs stridents et obsédants ; des compositions complexes qui lorgnent sur le progressif ; et de bonnes grosses salves de metal dans la tronche, parce que c’est ça qu’on aime.

Lindy-Fay Hella – Seafarer

Style : dark pop

Mais dites voir, pourquoi personne ne m’a dit que la chanteuse de Wardruna avait sorti un album solo ? Quand j’ai vu la photo de Lindy-Fay Hella parmi la programmation du Midgardsblot, je me suis jetée sur cet album comme la vérole sur le bas-clergé.

Grand bien m’en a pris, car Seafarer est une beauté cristalline et atmosphérique qui évoque un monde onirique et intriguant. Le chant fragile et intense de Lindy-Fay Hella ne manque pas de rappeler Sigur Rós et Louisa John-Krol avec, parfois, quelques accents très Cocteau Twins.

Alcest – Spiritual Instinct

Style : blackgaze

Je l’avoue sans mal : même si j’écoute Les Voyages de l’âme avec plaisir, le déclic Alcest ne s’était, pour ma part, jamais produit.

Mais ça c’était avant Spiritual Instinct. L’album est tendu du slip tout du long et renoue avec les racines black métalleuses du groupe, tout en restant très mélodique. Et que dire encore des illustrations fabuleuses signées Førtifem !

Cela étant dit, Alcest a dégringolé dans mon estime quand j’ai appris que Neige et Winterhalter ont tous deux joué dans Peste Noire, groupe fer de lance du NSBM (national-socialist black metal) en France. La liste des groupes de black populaires qui puent du cul grossit à vue d’œil, donc.

Pour en savoir plus sur le black metal et les fafs : Épidémie de Peste Noire dans la scène black metal, à lire chez La Horde, en attendant un billet de mon cru sur ma quête de musique violente anti-fasciste. Meh.

Mais aussi

  • Gaupa – Gaupa : Gaupa (« lynx » en suédois) offre un album de stoner psyché pêchu et puissant, porté par l’immense Emma Näslund au chant. J’ai été rapidement conquise, au point de ne plus écouter que ça plusieurs jours durant et de commander le vinyle dans la foulée. Une belle découverte que je dois à Laetitia. Écouter Gaupa de Gaupa sur Bandcamp.
  • THE DEATHTRIP – Demon Solar Totem : du très bon black metal anglais old school, avec une pochette que je trouve ultra cool en bonus. Very occulte, such wow. Écouter Demon Solar Totem de THE DEATHTRIP sur Bandcamp .
  • Emily Jane White – Immanent Fire : alors, autant j’adore They Moved in Shadow All Together, sorti en 2016, autant ce Immanent Fire me laisse de glace. Et cela me rend très triste, car je suis plutôt une inconditionnelle de EJW. À part le poignant single Washed Away et le relativement PJ-harveyien Infernal, je trouve l’ensemble un chouïa plat et manquant d’envergure. C’est pas qu’on s’ennuie, mais presque… Écouter Immanent Fire de Emily Jane White sur Bandcamp.
  • Skáld – Le Chant des Vikings : hé bien écoutez, une bien chouette surprise que cet album pour quiconque aime la folk nordique. De base, j’avais mis ce trio lorrain de côté à cause de mes préjugés à la con. En réalité, la musique est très sympa ! Percussions tribales, lyre, harpes… Et une mention spéciale pour la voix profonde de Justine Galmiche.
  • Solventis – Wintersongs : je ne comprends pas comment j’ai pu ne pas vous parler de ce délicieux EP folk plus tôt, alors que je l’écoute depuis plusieurs mois déjà. Bon, j’imagine que vous en parler en plein mois de décembre est, finalement, assez logique. Courrez écouter cette beauté attachante, et dites m’en des nouvelles. Edith : Solventis sera en concert à Rennes le 12 janvier !
  • Silence in the snow – Levitation Chamber : si vous aimez Siouxsie and the Banshees, il y a fort à parier que vous écouterez cette galette avec plaisir. Du post-punk revisité à la sauce 2019, aussi éthéré que nerveux. À écouter sur Bandcamp.

Cinéma

Betty Davis, la reine du funk (Betty Davis, They Say I’m Different)

C‘est grâce à la bande-dessinée Culottées de Pénélope Bagieu que j’ai découvert la musique renversante de Betty Davis, et que j’ai appris qu’un documentaire sur elle allait enfin voir le jour.

Si vous allez en convention de disques, et que vous croisez une grande rousse cheloue harceler un disquaire en mode « VOUS AVEZ DU BETTY DAVIS ? », ne cherchez pas : ça sera moi.

J’avais tellement hâte de voir le film, et pourtant ça m’embête de le dire, mais… j’ai été un peu déçue après le visionnage.

C’est sans doute un choix de Betty Davis elle-même, mais on la voit bien trop peu dans ce film. Je me doute qu’il ne doit pas y avoir des tonnes de sources vidéo de l’époque, vu que sa carrière a été relativement courte, mais bon, je suis déçue d’avoir vu à l’écran bien plus de ses ami·es et musiciens, que l’artiste à qui est consacré le docu.

Ensuite, j’ai trouvé que ça manquait un peu de matière. Certes, le scénario nous explique l’enfance de Betty Davis, son lien très fort à son père ; mais il passe trop vite sur le caractère avant-gardiste et afro-féministe de sa musique. Alors que c’est justement son originalité qui lui a valu d’être « ghostée » par les vieux mâles blancs en charge de l’industrie du disque.

J’ai trouvé la fin avec le coup de fil assez pathétique ; assez émouvant, oui, mais pathétique, comme s’il avait été difficile de clore ce film. Bref, je reste sur ma faim, même si rien que pour les images d’époque où l’on voit Betty Davis sur scène, et bien sûr pour la musique, j’ai passé un bon moment.

Je reste révoltée que cette femme n’ait pas le centième de la reconnaissance qu’elle mérite. L’Histoire a vraiment chié dans la colle sur ce coup-là, si vous me passez l’expression.

Bosch

La série Bosch m’embête.

D’un côté, j’ai bien aimé l’intrigue de la saison 1 malgré ses maladresses, le côté « après moi le déluge » du protagoniste, le duo Bosch/J. Edgar. L’enquête sur le meurtre de la mère de Bosch, qui était travailleuse du sexe, est un fil rouge que je trouve intéressant. Et puis j’aime beaucoup Maddie.

De l’autre côté, c’est sans doute la série la plus de droite, misogyne et patriarcale que j’ai eu l’occasion de regarder.

Les femmes dans cette série sont anecdotiques, passives et globalement hystériques. Elles sont présentées comme en concurrence/en conflit systématique les unes avec les autres, à une ou deux exceptions près. Et surtout, les rôles féminins ne sont justifiés que par leurs relations avec les rôles masculins. Je ne suis même pas sûre que Bosch passe le test de Bechdel sur 51 épisodes, c’est vous dire.

Même lorsque Bosch travaille enfin avec des femmes dans la saison 4, celles-ci ne sont que des faire-valoir bonnes à se taper la paperasse. Lorsqu’elles ont enfin une mission à réaliser seules, elles se quichent, alors que les inspecteurs mâles, eux, réussissent toujours leurs missions, et avec les honneurs s’il vous plaît. J’ignorais qu’il était encore permis d’écrire des scénarios aussi stéréotypés de nos jours.

Et je ne parle même pas des personnes LGBTQIA qui sont, oh wait, pour ainsi dire inexistants. On a juste 1/ un tueur en série gay – forcément frustré et donc méchant, 2/ une militante noire lesbienne – forcément agressive et réfractaire aux bons conseils que lui donne le chef de la police (lolz).

De plus, la réflexion socio-politique amorcée enfin à la saison 4 sur le racisme dans la police de Los Angeles est à peine effleurée, là où j’aurais espéré au contraire un écho vif au mouvement Black Lives Matter (dont le nom n’est évoqué qu’une seule fois, sans doute pour que les producteurs puissent se donner bonne conscience).

La note de 8,4 sur IMDb reste donc un grand mystère pour moi, car Bosch n’est en réalité qu’une énième série à papa hollywoodienne sévèrement burnée et pro-armes. Alors, certes, ça se regarde chaque soir grâce aux quelques cliffs qui donnent envie de voir la suite, mais ça se regarde surtout sans aucune passion. Pourquoi je m’inflige ça, au juste ?

Livres

Hellebore

Vous n’avez pas pu passer à côté si vous me suivez déjà sur Twitter et Instagram : j’ai découvert le zine Hellebore, et c’est vraiment super.

C’est une publication de qualité consacré au folk horror, à la sorcellerie, aux mégalithes, et à l’occulte en général.

J’ai apprécié le fait que, dès l’introduction, la rédaction se positionne clairement comme anti-fasciste. C’est important vu que l’occulte et le paganisme en général donnent lieu à des tas de discours réactionnaires. Donc il faut faire bien attention à ça.

Les articles sont bien écrits, digestes, et surtout sourcés : de l’importance des bibliographies, d’ailleurs vous constaterez que les mauvais bouquins ésotériques n’en ont jamais.

Pour ne rien gâcher, la maquette d’Hellebore est sublime – même si je manque évidemment d’objectivité vu l’utilisation exclusive de mes deux couleurs préférées.

Maintenant, il faut que j’écoute Dolly Wood parler de folk horror dans Not bad for humans (émission radio bimensuelle consacrée aux-dites cultures de l’imaginaire (science-fiction, fantastique) en particulier dans le cinéma et les jeux vidéo).

15 ans de rock de Marie Meier

Super contente d’avoir enfin reçu le livre 15 ans de rock de Marie Meier, que j’avais soutenu sur Ulule il y a de ça quelques mois.

Cela me fait plaisir d’avoir un ouvrage qui recense le best of des illustrations créées par Marie pour des groupes, des festivals ou des publications (dont Rock’n’Folk), car même si j’ai la chance de posséder plusieurs œuvres originales, il me manquait un aperçu global.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Marie Meier est non seulement une artiste extrêmement prolifique, inspirée, virtuose et drôle, mais aussi un bourreau de travail dont le nombre de productions m’épate.

Et puis cette dédicace, non mais franchement ! 🥰

Waking the Witch

Tout nouveau, tout beau : je viens de recevoir le catalogue de l’exposition Waking the Witch, dont je vous ai parlé dans ma dernière revue.

C’est un mélange de photos et de reproductions de nombreuses œuvres liées à la sorcellerie, ainsi que d’essais en anglais sur le sujet, écrits par différentes personnes.

J’ai commencé à le lire, et pour l’instant ça me plaît bien !

Ça suffit maintenant

Ce billet étant bien trop long, j’arrête là de but en blanc.

Et soutien aux grévistes ! ✊🏻

Marie

Déjà 15 commentaires

  1. Hellebore est une superbe découverte que j’ai fais grâce à toi, merci beaucoup !

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    1. Je suis ravie ! Merci pour ton retour.

      Répondre

  2. Je me suis arrêtée également sur Hellebore, la maquette m’a interpellée (bon aussi les sujets, on va pas se mentir :))… Je suis donc allez voir, peut-être trouverais-je le moyen de caser ce zine indépendant dans ma thèse (sur les fanzines et les graphzines)… ^^
    Merci pour toutes ces découvertes sonores !

    Belle journée
    Alexandrine

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    1. Chouette, je suis contente si cela apporte du grain à moudre à ta réflexion ! Tu vas parler de quels types de fanzines et graphzines, il y a une thématique ? Je peux peut-être t’en conseiller d’autres.

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      1. Il n’y a pas de thématiques spécifiques : je parle plutôt de l’évolution des esthétiques des fanzines/graphzines (pour moi graphzines inclue également photozines et artzines), en lien avec les évolutions technologiques et sociétales. Je choisirai sans doute quelques exmeples précis à décortiquer mais pour l’instant je ratisse large, afin d’avoir un max d’exemples et de visuels, dans tous les domaines… (c’est assez tentaculaire comme recherche…^^)

        Belle journée
        Alexandrine

  3. Merci pour les découvertes ! Au niveau musical, connais-tu le groupe Chastity Belt ? Des sonorités douces et des textes féministes qui percutent quand même, parfait pour un dimanche soir d’hiver.

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    1. Non, je ne connaissais pas jusqu’à ce que tu m’en parles ; j’ai écouté hier et j’aime bien ! Je vais continuer à m’en imprégner ces jours-ci, en essayant de trouver les paroles :) Merci !

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  4. Je n’ai pas encore tout écouté mais je me dois de réagir au morceau de SUN, I Killed My Man, qui m’a tout bonnement envoûtée jusqu’aux larmes. Merci !

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    1. Alors ça, ça me touche, car ça a été la même chose pour moi…

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  5. Écoute intensive des albums recommandés en cours STOP on manquait d’idées aujourd’hui pour sonoriser le salon de tattoo STOP on commence pour les mignonneries graulesques solaires STOP ça poutre STOP merci ! :)

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    1. Ça me fait bien plaisir ! 🤘🏻 Et whaaat un salon de tattoo ? J’ai loupé un épisode !!

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  6. Oh quelle belle liste de belles choses !
    Je suis tombée en amour de Lisieux et son Psalms of Deriliction. Cet album m’emporte, m’envoûte et en plus se paie le luxe de titiller ma créativité. Coup de cœur immédiat !
    Les albums Seaferer et Wintersongs que tu cites me parlent bien aussi mais pour le moment je me vautre encore dans la musique de Lisieux avant de les écouter plus attentivement.
    Le livre Waking the witch a l’air intéressant. Je ne connaissais pas Hellebore, ça a l’air bien aussi. Merci d’en avoir parlé, encore une fois, je découvre grâce à toi de belles choses inspirantes ! :)

    Répondre

    1. Merci beaucoup Lulla pour ton commentaire, j’attends toujours ton avis avec impatience :)

      Je suis tombée en amour de Lisieux et son Psalms of Deriliction. Cet album m’emporte, m’envoûte et en plus se paie le luxe de titiller ma créativité. Coup de cœur immédiat !

      Ah ça me fait bien plaisir, car j’adore ce groupe ! Cela fait partie des petites pépites musicales très lunemauviennes que l’on continue à se partager au bout de toutes ces années…

      Répondre

  7. Bien, je change de monde en parcourant ce que tu nous proposes !

    Je commence dans l’ordre avec SUN, dont j’ai bien apprécié ‘I killed my man’, particulièrement le refrain que je trouve très raccord avec notre époque. J’ai néanmoins encore préféré ‘Fast car’ et le visuel de ‘Highter Fire’, le dernier titre que j’ai écouté, est génial !

    Je ne m’attendais pas du tout à ça en écoutant Lisieux, j’adore cette atmosphère planante. ‘Black Flag’, ‘No Dominion’, ‘Adrift’, autant de chansons que j’ai aimé écouter :) Néanmoins, je l’écouterai uniquement dans des occasions bien spécifiques, je sens que ce n’est pas le genre de morceaux que je pourrais écouter longtemps.

    J’ai un peu moins accroché avec Somali Yacht Club. Non pas pour leur musique en elle-même que j’apprécie mais pour la longueur des morceaux. *je saaaaaais pas taper*
    J’aime les morceaux de 3 à 4mn environ, j’aime pouvoir en enchaîner, là pour le coup je vis bien dans notre époque (quoique mes Renaud, Brassens ou Ferré ont une majorité de courts morceaux finalement, ce n’est peut-être pas lié qu’à notre époque, juste à notre … patience ^^’). Du coup, c’est vrai qu’au-delà de 5mn, je m’impatiente. J’ai pourtant vraiment bien aimé ‘Loom’, belle rythmique !

    Un peu moins fan de The Nocturnes en revanche, je ne ressens rien de particulier en l’écoutant, ce n’est pas mon style :$

    J’ai plus accroché à Russian Circles, surtout grâce à ‘Milano’ que je trouve excellent !

    Rebelotte avec Lindy-Fay Hella, ce n’est vraiment pas mon univers et si ça passe très bien en fond, pendant que je fais autre chose, je ne parviens pas à me concentrer uniquement sur la musique. Quoique, en période bien mélancolique, pourquoi pas …

    Aaaaah, par contre, super pour Alcest (déjà j’adorais le nom du groupe), j’aime beaucoup ! J’ai commencé par ‘Les jardins de minuit’ puis j’ai bien accroché avec ‘Protection’ et coup de coeur pour ‘L’île des morts’. Coup de coeur contrebalancé par ce que tu évoques, sur leur implication dans Peste Noire … ça me fait penser au moment où j’ai appris que Joy Division était peut-être fasciste même si j’ai du mal à y croire malgré les noms auxquels ils font appel. Après, je n’ai pas beaucoup creusé.

    Olalala, mais quelle magnificience ce ‘Run’ (je ne trouve pas l’accent aigu pour le « u » …) de Skald, j’adore tellement ! Le clip n’est d’ailleurs pas en reste.

    Ah, quand tu as mentionné Siouxsie and the Banshees, je me doutais que j’allais bien accrocher avec ce que tu proposais, c’est chose faite avec Silence in the Snow !

    Le livre des « 15 ans de rock » est superbe, tu dois être si heureuse !

    Bon, j’ai carrément changé d’univers musical mais ça fait du bien de changer de Serj Tankian, Brassens, Renaud, Arkana, Blondie (bon, j’écoute un spectre très, très large en vérité, mais j’ai mes favori.e.s !) … J’élargis tout ça, c’est bien et je t’en remercie :)

    Répondre

    1. Coucou Marion ! Comme je te le disais, je trouve ça admirable que tu écoutes tout ce que je recommande dans mes post mortem ! Ta curiosité t’honore. Cela m’impressionne, car j’aime picorer une chose ou deux par ci par là, mais ne trouve jamais de liste qui me donne envie de tout découvrir.

      En effet, j’ai un goût prononcé pour les longs morceaux et une certaine linéarité (dans le sludge notamment) ; sans doute parce que j’écoute beaucoup de musique en travaillant, et que des choses plus expérimentales « cassent » ma concentration.

      Et oui, je suis très très contente de ma belle dédicace, une pièce de plus dans ma collection marie-meieresque. ^.^ #groupie

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