Je suis très heureuse de commencer ma série de billets consacrés à l’Écosse !

Des photos, des bonnes adresses, des anecdotes et des rencontres… Il y en a eu un paquet, aussi cela m’a semblé tout bonnement impossible de me restreindre à un ou deux billets. J’en ai donc prévus cinq (!) sur les Highlands, quatre sur Édimbourg, et un autre en bonus, particulièrement cool et mystique, que je publierai à la toute fin (#teasing).

Écrire une série de billets sans faiblir est pour moi un défi souvent insurmontable. En effet, faute d’écrire « à chaud » à mon retour en France, le temps passe et cela devient ensuite très difficile de me replonger dans un voyage passé, alors que mes souvenirs s’émoussent et que mon regard s’est déjà déplacé sur mon prochain voyage.

Bon, mais je suis du genre obstinée, comme meuf. Alors hoplà, je profite du bonheur et de l’enthousiasme rapportés de mon voyage en Écosse mi-février pour rédiger fissa les billets qui vont bien.

Cette semaine semaine va donc être placée sous le drapeau bleu et blanc. Je vais tenter de publier un billet par jour pendant 5 jours ! Ensuite je ferai une petite pause, puis je publierai les billets sur Édimbourg à la fin du mois et courant avril.

J’espère que j’arriverai à garder ces billets intéressants, et que je ne vous perdrai pas en route. Bonne lecture !

Mon premier voyage dans les Highlands

C’est donc en février que j’ai découvert Highlands. Vivre avec un musicien-randonneur amoureux des munroes et des étendues tantôt verdoyantes tantôt brûlées de l’Écosse, forcément, ça finit par vous donner des idées de voyages !

Les Highlands étant étendues, nous avons choisi Fort William comme point de chute, et loué une voiture pour pouvoir partir à l’aventure.

Anaon avait pris soin de réserver une petite voiture à boîte automatique : hé oui, en Écosse, on roule à gauche et les routes sont parfois étroites ! Cette précaution nous a donc bien facilité les choses.

Comment rejoindre Fort William depuis Rennes ? C’est sans doute possible en avion, mais nous, on n’aime pas l’avion. En plus, toutes nos simulations de vol coûtaient un bras, même en nous y prenant des mois à l’avance.

On a donc opté pour un voyage en train et en bus, certes beaucoup plus long, mais aussi bien moins cher et bien plus folklorique. Voici ce que ça a donné :

  • TGV Rennes/Paris (2 heures) ;
  • Eurostar Paris/Londres (3 heures) ;
  • bus de nuit Londres/Glasgow (8 heures) ;
  • bus Glasgow/Fort William (3 heures).

Résultat des courses : on est parti·es de Rennes vers 13 heures un samedi, et on est arrivé·es à Fort William vers 13 heures le lendemain. 24 heures de voyage, donc : les Highlands, c’est pour les braves ! 😲

À plus dans l’bus !

À plus dans l’bus !

La récompense, ça a été l’émotion de traverses les superbes montagnes de Glencoe, que j’ai mitraillées comme j’ai pu depuis l’intérieur du bus :

J’en parle plus en détails dans le billet Highlands 2018 (4) : Highland Titles, Oban et vallée de Glencoe.

Glasgow

Arrivé·es à l’aube le dimanche à Glasgow, quel plaisir ça a été de mettre le nez dehors après toute une nuit passée dans un bus, à dormir par intermittence, assis·es et serré·es. Pour moi qui ai de grandes jambes, le bus de nuit, c’est toujours une épreuve !

Glasgow, donc. On m’avait prévenue : Tu verras, Glasgow c’est moche, ça n’a pas le dixième du charme d’Édimbourg… Je m’attendais donc à tomber dans un trou sombre, sale et malfamé.

Mon expérience fut heureusement toute autre !

Hé oui, même mon sac de voyage est mauve !

Hé oui, même mon sac de voyage est mauve !

Notre passage fut rapide, mais cette petite promenade dans le centre-ville m’a vraiment donné envie de revenir pour creuser.

Fort William

Fort William quant à elle est une charmante petite bourgade logée au cœur des Highlands. Élue « outdoor capital of the UK », elle est en effet le point de chute rêvé pour tous les randonneurs et toutes les randonneuses désirant s’attaquer au Ben Nevis, le plus haut sommet du Royaume-Uni.

Bon… concrètement, il n’y a pas grand chose à faire à Fort William : il y a une rue principale, un petit musée, quelques commerces, et c’est tout. En février, en plus, vu la météo et les températures, autant dire qu’on était bien tranquilles !

Par contre, l’été, c’est impraticable : les tarifs explosent et ça grouille de monde. Y aller en hiver (ou au printemps) est donc une alternative plus sûre si, comme nous, vous aimez le calme et que vous prévoyez de rayonner.

Un charmant petit cimetière

À notre arrivée, nous avons affronté les bourrasques de neige pour visiter un peu. Évidemment, je n’ai pas pu m’empêcher de faire ma grosse nerd et de passer 20 bonnes minutes dans le minuscule cimetière central. 35 ans, et toujours pas lassée des tombes et des ambiances lugubres.

Une loge maçonnique

Et quel plaisir de découvrir, contre toute attente, une loge maçonnique entre deux commerces !

Musée des minéraux

Niveau musées, pas grand chose à se mettre sous la dent. Il y a bien le West Highland Museum, où se trouvent quelques curiosités liées à Bonnie « Mark me James » Prince Charlie, mais hélas le musée ferme à 16 heures en hiver, ce qui était incompatible avec nos expéditions quotidiennes. C’est dommage, j’aurais bien aimé le visiter !

Par contre, nous avons pu visiter Treasures of the Earth, une espèce de petit musée privé consacré aux minéraux.

J’étais impatiente d’y aller, mais je suis restée un peu sur ma faim. Aucune pièce réellement extraordinaire ne sortait du lot, même si je me suis bien rincé l’œil sur les smokey quartz.

En réalité, le spectacle était ailleurs, plus précisément sur les murs de la grande halle faisant office de musée, où se trouve une fresque immense et datée représentant des dinosaures. Cela collait bien aux visuels et aux fausses grottes en plastique utilisés pour la décoration…

Mais ce sont définitivement les minéraux présentés sous une lumière noire qui constituaient selon moi le comble du kitsch nineties caractéristique de l’endroit. 😵

Cette visite vaut seulement le coup pour la petite boutique par laquelle on passe forcément avant de quitter le « musée ». Je vous mentirais si je vous disais que je suis repartie de là les mains vides, mihihihi. 😄 Saluuut, petit smokey quartz des Cairngorms tout mignon !

Bonnes adresses à Fort William

Restaurants

Deux restaurants nous ont accueilli pendant notre séjour à Fort William.

Le premier, le Garrisson West, est un petit restaurant intimiste aux lumières tamisées, qui propose des plats et des desserts faits maison.

Pour ma part, après 24 heures de voyage éreintant et une après-midi passée à me les geler dans la neige, j’avais envie d’un repas réconfortant : j’ai donc opté pour un très bon Mac and cheese accompagné de pain à l’ail, suivi par une généreuse tranche de cheesecake, qui m’ont tout deux fait forte impression !

Mais nous n’y sommes allés qu’une seule fois car le service n’était pas des plus chaleureux.

Notre seconde adresse, The Tavern Restaurant, était bien plus accueillant : je ne suis pas sûre à 100 % que toute la nourriture servie était maison, mais en tout cas tout était délicieux, en particulier le haggis, neeps and tatties.

Les desserts n’étaient pas en reste non plus, bien qu’assez bourratifs (mais on était là pour ça !) : que ce soit le Baileys Bread & Butter pudding aux pépites de chocolat (tout en finesse), ou bien le Sticky Toffee pudding (à peu près pareil), on s’est régalés avant de nous traîner jusqu’à notre hôtel en rouliboulant.

Boutiques

Niveau boutiques à Fort William, je dois dire que j’ai été particulièrement admirative de la vitrine de la boutique The House Of Clan Jamfrie, qui était peu ou prou un rêve éveillé pour l’ado gothique qui sommeille toujours en moi.

C’est là que j’ai acheté mon carnet de teenage witch, d’ailleurs !

D’autres petites trouvailles ramenées de Fort Bill :

Une broche pour touristes

Une broche pour touristes, soit-disant celle du clan Murray. Je l’ai prise parce qu’elle représente une Mélusine avec son miroir !

The Owl who was afraid of the dark

The Owl who was afraid of the dark, un adorable petit livre dont les illustrations m’ont fait craquer.

Mon bonnet

Mon bonnet tout doux et bien moelleux que je n’ai pas quitté !

Demain, direction le Loch Ness !

Marie

27 commentaires

  1. Je suis férue de l’Ecosse mais je ne me suis jamais arrêtée à Fort Williams. Ça a toujours été un point de passage mais (GlenCoe, je connais super bien!) je viendrai lire avidement tous les billets de cette semaine!
    Merci de nous faire partager ce voyage!!!

    1. Merci beaucoup ! J’espère que les autres billets t’ont plu.

  2. Les chances que je retourner dans les highlands cet été sont plus fortes que jamais alors je note assidûment tous les bons plans que tu vas nous sortir :)

    1. Super ! Avec la belle lumière estivale, ça doit être quelque chose (même si le risque de tomber sur des nuées de touristes est également plus élevé). Sais-tu déjà dans quel coin des Highlands tu vas aller ?

      1. Disons que n’était pas seul et les périodes de vacances possibles étant limités l’été s’impose (et je crains aussi les touristes, comme nous :p). Il y a d’ailleurs des variables (nouveau boulot en vue et déménagement) qui font que les réservations ne sont pas encore faites mais je garde espoir !

        Je suis le seul à y être déjà allé alors forcément envie de montrer/revoir des choses (Lewiss, Skye, Glencoe, Édimbourg…), mais à part la capitale, rien n’est encore vraiment épinglé sur la carte.

      2. Dis donc, quel programme alléchant ! Tant pour l’Écosse que le déménagement/changement de boulot. Tu restes au Lux ?

      3. Oui toujours au Lux. ;)

        En parlant de Lewis, je ne sais pas si tu connais ce monsieur aux airs de Dumbledore qu’est Irving Finkel, conservateur au British Museum, mais il parle des pièces d’échec trouvés là-bas avec une anecdote plutôt amusante.

        Je ne sais pas si c’est un type sympa dans la vie de tous les jours, par contre je dévore toutes les vidéos où il apparaît tellement je le trouve passionnant !

      4. Cette vidéo est en effet excellente ! Je découvre le personnage ! Quant aux échecs de Lewis, ouiii ! J’en avais parlé vite fait dans mon billet Harry Potter à Édimbourg. Mais j’ignorais toutes les anecdotes qu’il raconte dans la vidéo… J’ai donc mis à jour mon billet. Merci !!

  3. Oooh, ça va être une semaine formidable ! Et la probabilité que je retourne grimper quelques munroes en mai vient de faire un grand bond ^_^
    Sinon, je m’étonne toujours autant du « Glasgow c’est moche » qu’on entend tout le temps. Pour moi c’est comme un meme de touriste, une phrase automatique et auto-réalisatrice répétée depuis les années 80 sans réelle opinion derrière. En tout cas j’aime beaucoup cette ville, et j’ai toujours envie de dire aux gens qui le disent « Are you serious?! » :)

    1. C’est un peu comme le sempiternel « la bouffe anglaise, c’est dégueulasse ». Euh… pas (ou plus) vraiment, non !

      1. Clairement !!

    2. Et la probabilité que je retourne grimper quelques munroes en mai vient de faire un grand bond ^_^

      Oh génial ! Est-ce que tu connais le site Walkhighlands ? Il te permet de garder une trace, sur une carte, de tous les munroes que tu as grimpés.

      Sinon, je m’étonne toujours autant du « Glasgow c’est moche » qu’on entend tout le temps. Pour moi c’est comme un meme de touriste, une phrase automatique et auto-réalisatrice répétée depuis les années 80 sans réelle opinion derrière. En tout cas j’aime beaucoup cette ville, et j’ai toujours envie de dire aux gens qui le disent « Are you serious?! » :)

      Ce genre de phrase peut faire du dégât : si tu l’entends avant de vivre ta propre expérience, ça conditionne ton ressenti. Dans un tout autre domaine, on m’avait fait le coup quand j’ai annoncé que j’allais passer en 100 % télétravail. Plusieurs confrères m’avaient dit à quel point ils avaient détesté cette expérience, à quel point cela leur avait pesé sur le moral, « plus jamais », etc. Cela m’avait un peu coupé l’herbe sous le pied sur le moment.

  4. Jolies photos :)

    J’adore Glasgow, c’est l’une de mes villes préférées, tous pays confondus ! Son ambiance, ses habitants, c’est quelque chose. As-tu vu le Duke ? À lui seul il résume Glasgow pour moi ?
    Cela dit, j’ai tendance à déconseiller cette destination pour les touristes, parce que simplement ce n’est pas l’endroit où l’on trouvera les trucs écossais clichés que l’on veut faire lorsqu’on part en Écosse pour une semaine pour la première fois. Édimbourg en ce sens est mieux loti; château, bagpipe buskers tous les deux coins de rue, musées à tout va (et accent plus facile à comprendre aussi ?)… Maintenant si l’on y reste plus longtemps, que l’on a envie de sortir le soir (meilleure scène musicale du pays), de rencontrer des gens (les Weegies sont les gens les plus amicaux et sociaux du monde sérieux), ou que l’on s’intéresse à la politique/l’histoire un peu plus récente de l’Écosse (déjà entendu parler de Bloody Friday ?); Glasgow est l’endroit à voir. Les botanic gardens sont assez cools aussi.

    Hâte de voir plus de photos des Highlands :)

    1. J’adore Glasgow, c’est l’une de mes villes préférées, tous pays confondus ! Son ambiance, ses habitants, c’est quelque chose. As-tu vu le Duke ? À lui seul il résume Glasgow pour moi ?

      Non, pas encore vu le Duke, on est vraiment passé·es en coup de vent… Mais ce que je viens d’en lire sur Wikipédia m’a bien amusée !

      Cela dit, j’ai tendance à déconseiller cette destination pour les touristes, parce que simplement ce n’est pas l’endroit où l’on trouvera les trucs écossais clichés que l’on veut faire lorsqu’on part en Écosse pour une semaine pour la première fois. Édimbourg en ce sens est mieux loti; château, bagpipe buskers tous les deux coins de rue, musées à tout va (et accent plus facile à comprendre aussi ?)…

      Ah oui c’est sans doute pour ça que j’ai lu peu de retours sur Glasgow, et que ceux que j’ai lus étaient au mieux circonspects.

      En tout cas, ton retour plus qu’enthousiaste sur cette ville accroît encore mon envie de la visiter pour de vrai !

  5. Merci pour le voyage en photos :) j’attends la suite avec impatience *_*

    1. Merci ! J’espère que la suite t’a plu :)

  6. Super ! J’avais hâte de découvrir ta nouvelle série de billets écossais, après avoir eu la chance d’y aller l’an dernier ^^
    Je vois que l’hiver, c’est aussi féérique que l’été et ça me rassure de voir qu’on n’a pas été les seuls « fous » à s’y rendre en évitant l’avion (on a fait du 100% train + location de voiture).
    On n’a pas pu rester longtemps à Fort William, on n’a fait qu’y passer mais je note tes petites trouvailles ! L’Ecosse, c’est comme l’Irlande : dès qu’on y va, y a un fort goût de « revenez-y ! » quand on repart :)

    1. L’Ecosse, c’est comme l’Irlande : dès qu’on y va, y a un fort goût de « revenez-y ! » quand on repart :)

      C’est tellement vrai ! D’ailleurs je retourne en Irlande cet été… ^^

      1. Super ! Vous pensez visiter quels endroits ?

  7. Je suis allée à Glasgow il y a fort longtemps, mais j’ai de très bons souvenirs de la maison de Charles Mackintosh, si jamais tu as l’occasion d’y retourner !
    Et sinon, ravie de voyager dans les Highlands par procuration :-)

    1. Merci pour la recommandation de la Mackintosh House ! Je viens d’ajouter le repère sur ma carte pour la prochaine fois. De mon côté, cela n’a absolument rien d’original sans doute, mais j’ai hâte de visiter la Necropole !

      Et sinon, ravie de voyager dans les Highlands par procuration :-)

      Je suis ravie que cela t’ait plu !

  8. Que de billets à rattraper ! Prends-tu des notes en voyage ? Je ne sais pas si je l’ai fait d’ailleurs pour l’Écosse, déjà que du point de vue des images seules je n’ai pas été gâtée… Du coup, j’aborde avec plaisir cette série de billets, car même si ce n’était pas la même saison, ça ravive des souvenirs que je suis incapable de cristalliser en images nettes.
    Par contre sur les transports j’ai déjà eu mon vaccin du déplacement de 24h, dorénavant je recourrais toujours à l’escale. Mais le train et l’Angleterre, ça se marie bien, nonobstant l’écueil pour le moment toujours pas maîtrisé en ce qui me concerne de la multiplicité des compagnies ferroviaires.
    Glasgow ne m’a pas laissé une trop forte impression, il y avait des tas de beaux immeubles mais je préférais le côté un peu médiéval d’Édimbourg découverte avant. Aucun préjugé, juste du ressenti (bon, c’était toujours mieux que Dundee faut pas déconner). J’en ai surtout beaucoup aimé les serres, ainsi qu’un salon de thé un peu étrange avec pour emblème un cochon. Je ne me suis pas arrêtée à Fort William, mais bon choix que ce cimetière. Le musée des pierres est terrible ! Ce petit côté b-movie…

    1. Mrouh ! Alors oui, je trimballe toujours un carnet avec moi quand je suis sur la route (ou pas d’ailleurs). Avant le voyage, j’y note les trucs que je veux voir absolument (tout en doublant cette manie d’étoiles dans Google Maps – tu verrais la tronche de certaines villes dans mon Google Maps d’ailleurs, y’en a parfois tellement qu’on ne voit plus rien ! ^^). Pendant le voyage, j’y note quelques observations, si j’ai le courage le soir j’écris un petit compte-rendu de ma journée. Après le voyage, dans le train, je fais déjà un plan pour mes billets, grossièrement, tant que mes souvenirs sont encore frais juste pour m’encourager à écrire. Même si je ne ressors ces notes que des semaines voire des mois après, elles me sont très précieuses. Autrement j’oublie trop de choses.

      Par contre sur les transports j’ai déjà eu mon vaccin du déplacement de 24h, dorénavant je recourrais toujours à l’escale.

      Bonne idée ! Pour le moment on ne part qu’une semaine à chaque fois, donc pour nous ça serait frustrant de « gâcher » un jour dans une escale plutôt que de passer ce jour-là en Écosse (ou ailleurs, quelle que soit notre destination). Mais si on avait plus de temps devant nous, ouais, ça me plairait beaucoup de faire des escales.

      Pour le coup, je pense que quand on retournera en Écosse pour visiter Skye, on ira au moins 15 jours : une semaine sur Skye (il paraît que c’est immense), et une semaine à vadrouiller de coin en coin, en dormant dans une bourgade différente chaque soir, façon road trip.

      Mais le train et l’Angleterre, ça se marie bien, nonobstant l’écueil pour le moment toujours pas maîtrisé en ce qui me concerne de la multiplicité des compagnies ferroviaires.

      Ouais ça a l’air compliqué… Jamais tenté le train au Royaume-Uni encore, mais ça me dirait bien ! Je ne me rends pas compte de la différence de prix entre bus et train, il faudra que j’étudie ça.

      Glasgow ne m’a pas laissé une trop forte impression, il y avait des tas de beaux immeubles mais je préférais le côté un peu médiéval d’Édimbourg découverte avant.

      J’avoue que moi aussi, a priori mon coup de cœur initial pour Édimbourg est là pour rester !

      Aucun préjugé, juste du ressenti (bon, c’était toujours mieux que Dundee faut pas déconner).

      Ça va faire plaisir à Eirwen, ahah ! Bon, trève de plaisanterie, qu’est-ce qui t’a déplu à Dundee ?

      Le musée des pierres est terrible ! Ce petit côté b-movie…

      Oui, très étrange ! Je ne m’attendais pas du tout à ça. Mais aucun regret, on a passé une bonne heure à se marrer comme des baleines.

      1. Je demandais pour les carnets car tes questionnements sur les billets à froid pouvaient laisser penser que tu avais du mal à retrouver le bon ton ! Et tout comme toi j’utilise des cartes sur mon téléphone aussi, mais plutôt des cartes hors-ligne, pour parer à toutes les éventualités. Quand je parle d’escale, je pense davantage à faire au moins une nuit dans la capitale d’un pays avant d’aller explorer l’arrière. Ici Londres, comme dirait l’autre…

        Dundee n’était pas non plus miteuse, mais de tout notre road-trip en Écosse c’est l’un des rares endroits où je n’en ai pas pris plein les mirettes. En plus à chaque fois que je lis ce nom ça me rappelle un documentaire sur des pêcheurs de crabe chiliens, dont on voyait la cabine isolée où ils logeaient des jours durant avec un unique DVD, devine lequel !

      2. Haha, ce n’est pas un sentiment inhabituel vis à vis de Dundee. C’est une ville qui est d’ailleurs un peu vue comme la petite sœur de Glasgow, car elles partagent beaucoup de caractéristiques, comme un accent/patois difficile à comprendre, un passé industriel marqué, un taux de pauvreté élevé, des convergences politiques.
        En vrai je trouve que c’est une ville plutôt chouette pour y vivre (et riche culturellement), mais clairement ce n’est pas le genre d’endroit que je conseillerais pour y faire du tourisme ^^ D’ailleurs les Dundonians ont bien rigolé quand le Wall Street Journal a classé Dundee dans son top 10 des “hot destinations”, on a pas trop compris! ?

  9. Bonjour, je prépare avec mon compagnon (qui aime et explore votre site depuis longtemps) un gros voyage en Ecosse cet été et je trouve un beau trésor tout mauve dans ces pages, merci ! Pour Glasgow je suis tombée par hasard sur un catalogue illustré des lieux à voir, qui explique aussi le type de ville qu’est Glasgow. Cette horloge qui court n’est pas très gothique, mais il est dit que les habitants de la ville ont un sacré sens de l’humour, de quoi donner envie d’y passer une ou deux journées ! Catarn

    1. Bonjour Arnaud ! Merci beaucoup pour votre commentaire et pour vos tuyaux concernant les lieux insolites de Glasgow ! Cela me sera très utile lorsque j’y retournerai.

      Je vous souhaite d’avance à tous les deux un superbe voyage en Écosse !

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