Best of de mes obsessions musicales récentes, feat. du metal doom et queer, du black metal symphonique, du rock gothique et de la pop invocatoire.

Je vous préviens, y’a du monde. Car j’ai réalisé avec effroi que ma dernière sélection musicale date de décembre 2020.

DÉCEMBRE 2020, quoi.

Je suis choquée.

Aussi, ce billet contient pas moins de 35 chroniques d’albums et 12 playlists pour immortaliser la musique qui m’aide à supporter la vie.

Cette fois-ci, je ne parle que de musique : pas de livre, pas de film, pas de série. Je diffuse tout ça à qui mieux mieux sur Instagram (voir mes stories à la une), sur Twitter et, plus récemment, dans l’Antichambre (abonnez-vous si ça vous dit).

Vous verrez, j’ai raccourci les chroniques et diminué la taille des visuels : vous me direz si ça facilite votre lecture ?

On va voir si cette nouvelle sélection me vaudra le même genre de ouin ouin que la dernière fois :

Un commentaire laissé par un lecteur mécontent.

Quelque chose me dit que Jean-Michel ne va pas apprécier ce billet-ci non plus. 

Metal

Vagina Witchcraft – Vagina Witchcraft : hardcore mâtiné de sludge.

Mené d’une voix de fer par Kayla Fernandes, poète et activiste noir·e non-binaire, ce groupe canadien parle avec rage de racisme et de dépression. La colère qui infuse ce premier album n’a d’équivalent que son énergie combative. Ne manque plus que le vinyle pour blaster cet album comme il le mérite.

Stormkeep — Galdrum : black metal mélodique.

Une chevauchée fantastique par des contrées neigeuses, au doux son d’un black metal aux forts accents dungeon syth. Quatre morceaux seulement, mais l’intensité mélodique et mystique ne vous lâche pas jusqu’à la dernière seconde. Merci à Maud pour cette découverte.

Negură Bunget — Zău : black metal symphonique et folk.

Zău est une épopée chamanique captivante de bout en bout, colorée de nombreux éléments folk et d’un chant féminin de toute beauté. Brad, le premier morceau, ressemble à s’y méprendre à un rêve éveillé au sein d’une forêt des Carpates. L’air est humide, l’ambiance lumineuse, la voix d’une Elfe roumaine vous parle doucement… et soudain les forces telluriques se réveillent, dévastant tout sur leur passage.

Dunwich — Tail-Tied Hearts : doom gothique

À l’image du roi de rats qui orne la pochette, cet album est la somme des nombreuses influences du trio russe : doom, black, post punk, post rock… Le résultat est résolument sombre et lancinant, surplombé par la voix en or de Margarita Dunwich : capable autant de litanies fantomatiques que de growls hargneux, elle vole le show. Merci à Sempra pour cette découverte.

Agalloch — Ashes against the Grain : post-metal noirci

Fusion de l’être et de la nature sur fond d’apocalypse. Agalloch renoue avec un son plus metal que sur le célèbre The Mantle, et construit un observatoire forestier à grand renfort de folk sombre, de mélancolie, de chant clair et de growls rageurs. C’est plus shoegaze qu’Opeth et plus acoustique que Katatonia. Faut-il s’extasier ou bien pleurer devant tant de beauté ? Peut-être les deux à la fois, après tout.

Avatarium – The Girl with the Raven Mask : metal doom remonté à bloc

Ça commence par un conte de fées énergique et ça se termine sur une complainte blues sur la mort. Cet album protoprogressif aux grosses vibrations 70s bénéficie du chant puissant et passionné de Jennie-Ann Smith. Ça donne la patate et on en redemande.

Wolves in the Throne Room – Primordial Arcana : black metal rituel

Maître des atmosphères, WITTR livre ici de magnifiques compositions et instrumentations, les talons fermement ancrés dans l’humus de quelque forêt. L’album est riche, texturé, dynamique, mature et d’une efficacité sidérante (la dernière minute de Mountain Magick, oh boy). Pas grand-chose de plus à dire si ce n’est que c’est l’un des plus grands groupes de black actuels.

Green Druid – At the Maw of Ruin : doom psychédélique

C’est ty-pi-que-ment le genre d’album dont je raffole et qui m’aide à me concentrer quand je travaille. Le rythme lancinant, la lourdeur, un chant féminin tantôt clair tantôt death, des mélodies ensorcelantes… Une pépite de doom/stoner, genre ô combien pléthorique, mais dont je savoure les plus beaux fruits avec toujours autant de plaisir.

Wolvennest — Temple : doom occulte

C’est à une véritable transe démoniaque que nous convoque la formation belge avec cet opus immersif et sulfureux. D’invocations incendiaires en chants résurrectionnistes, les voix masculines et féminines menacent, subjuguent, exultent. Percussions possédées, ambiances orientalisantes, synthés spectraux, ambiance psyché… Une musique complexe qui tord autant le corps que le cœur.

Divide and Dissolve – Gas Lit : metal drone furieux

Énorme claque que cet album. La guitariste-saxophoniste Takiaya Reed et la batteuse Sylvie Nehill y combattent le suprémacisme blanc et y revendiquent la libération des personnes noires et indigènes. Surtout instrumental, Gas Lit mêle un sludge d’une grande intensité à des sonorités drone et jazz. Ça secoue en profondeur, un peu comme si on entendait soudain le chant du monde — un monde vénère AF (as fuck).

King Woman – Celestial Blues : doom luciférien

Ostie d’album, ça. Le genre qui te colle à la peau comme un spectre immense, une ombre lourde contaminant chacun de tes pas, bloquée à l’apogée de ta mélancolie. Kristina Esfandiari et son groupe invoquent la shoegaze, le grunge et le doom dans un album qui exorcise une enfance traumatique vécue dans une secte et en appelle à une guérison de l’âme, un riff pesant à la fois.

The Red Widows – Fuzzifixion : doom psychédélique

Énième tuerie sombre et lourde en provenance de Londres. Les veuves rouges tissent une toile épaisse et inquiétante, grâce à des morceaux longs et labyrinthiques au sein desquels une voix de stentor féminin retentit et tétanise. On navigue en eaux troubles sous l’effet de la sidération provoquée par ce son primitif. His Name is Death revient souvent me visiter la nuit.

Vôdûn — Possession : metal afro-psych féministe

Si vous avez envie d’écouter quelque chose qui change, ne cherchez plus ! Prenez un stoner baraqué faisant la part belle à son héritage heavy, sublimé par des accents blues et soul, et renforcé par des textes célébrant la spiritualité de l’Afrique de l’ouest et dénonçant l’esclavage. Les prouesses vocales de la chanteuse Oya me laissent bouche bée (fantastique Mawu).

Uncaught (in promise) — Uncaught in Promise : doom gaze gothique

Un projet très prometteur de l’artiste canadienne Beatrice Douaihy. Derrière la pochette eighties, la musique est mélancolique et lourde comme pas permis. On se noie très vite dans les abîmes de cette mélancolie liquide, parfois ponctuée de saxophone (et pourquoi pas). Vivement la suite.

Rosy Finch – Scarlet : sludge chromatique

Quelle tuerie que ce disque. À chaque morceau correspond une nuance de rouge et une histoire oscillant entre amour et violence, telle que l’annonce cette pochette remplie d’hémoglobine. Un album lourd, entêtant, mélodique, au son crade et au chant furieux qui dénonce notamment les violences faites aux femmes. Ne manquez pas non plus leur disque acoustique, The Sunset Acoustic Sessions, Vol. 1.

Converge + Chelsea Wolfe — Bloodmoon : I : post hardcore nébuleux

Ça frise souvent la cacophonie, mais la seconde partie tire son épingle du jeu grâce à des duos intéressants, portés par des voix mieux dessinées et des mélodies parfois entêtantes. Coup de cœur pour Flower Moon, Scorpion’s Sting, Crimson Stone et Blood Dawn — les titres aux sonorités les plus Chelsea Wolfe, quoi, évidemment.

Vile Creature — Glory, Glory! Apathy Took Helm! : doom queer

Ce duo trans non-binaire joue un doom oppressant et anti-oppressif phénoménal. L’album délivre une puissante malfaisance sonique, portée par une section rythmique incroyable, des compos inventives et souvent surprenantes. Les textes sont abrasifs, focalisés sur la mort, la fierté et la révolte. À noter : parmi les nombreuses éditions vinyle, on trouve notamment des versions avec le drapeau trans.  Le site web de Vile Creature vaut aussi le détour (merveilleuse photo avec leurs chats), ainsi que leurs tweets, excellents. Bref, penchez-vous sur ce groupe.

Messa — Close : doom progressif

Un melting-pot musical original et hypnotisant, influencé autant par Black Sabbath que The Gathering. Ce n’est ni tout à fait metal, ni tout à fait gothique ; ce n’est pas prog non plus, mais ça y ressemble. Je dirais que c’est un hard rock mâtiné de musique world et de black metal, révélant un psychédélisme sombre, mené par le chant solide de Sara. Un album très singulier qui fera date.

Prog

Crippled Black Phoenix – Ellengæst : post rock apocalyptique

Prenez des éléments blues, doom et rock ; faites-les mariner dans plusieurs litres de mélancolie ; invitez des chanteurs d’exception comme Vincent Cavanagh d’Anathema et Jonathan Hultén ; ajoutez-y un soupçon de vie ou de mort et vous obtiendrez cet album incroyable qu’est Ellengæst. La noirceur la plus totale flirte avec des titres faussement légers, mais tous percent à vif. Merci à Vladkergan pour cette découverte.

Star One — Revel in Time : metal progressif cinéphile

Arjen Lucassen, ce génie hippie du prog, rend un nouvel hommage à ses films de SF préférés sur le thème du voyage dans le temps. Par exemple, Lost Children of the Universe est une réinterprétation sonore pêchue et magistrale d’Interstellar sur fond de chœurs mixtes qui ne renieraient pas Therion. C’est du fan service, certes, mais un fan service pêchu et de grande qualité.

Leprous – Bilateral : metal progressif virtuose

Ce bijou délirant envoie valser le prog à papa. Outre une section rythmique tirée au cordeau, la force du groupe réside dans ses compositions et mélodies inhabituelles. Les envolées lyriques dont est capable leur incroyable chanteur Einar Solberg me clouent au sol, en me bombardant d’émotions toutes plus intenses les unes que les autres. Forced Entry, Mb. Indifferentia, Acquired Taste… Des chefs d’œuvre absolus qui m’accompagneront jusqu’à ma mort. (/drama)

Pain of Salvation – Remedy Lane : metal prog émotionnel

Une vieillerie, certes, mais millésimée. Ce disque-là est si douloureux et atypique que je ne suis en mesure de l’écouter que lors de moments de profond désespoir. C’est aussi le seul album que je connais où un homme cis partage ses émotions face à la fausse couche subie par sa compagne. Le chant polymorphe de Daniel Gildenlöw, tantôt possédé tantôt doux comme une caresse, vaut à lui seul le détour.

Rock, pop, gothique

This Ascension – Sever : darkwave éthérée

À mi-chemin entre Mors Syphilitica et Cocteau Twins, Sever est un bonbon dark aux accents world, porté par un très beau chant féminin. À noter : Cindy, la bassiste, est la petite sœur de William Faith, la moitié de Faith and the Muse, et Charlie, le précédent bassiste, a fini par re-rejoindre Nerf Herder, groupe à qui l’on doit le générique de Buffy. (Obsessionnelle, moi ? Mais non voyons 🙃)

Circuit des Yeux – -io : indie folk ténébreuse

Estomaquée, ensorcelée, incrédule… Tous ces adjectifs me viennent en tête pour décrire ce que je ressens quand j’écoute la voix androgyne et ténébreuse de Haley Fohr. -io est un exorcisme post-traumatique orchestral, une darkwave néo-classique baroque et prog impossible à déloger de la tête. Une merveille, vraiment. Merci à No Grenouille pour cette découverte.

Ottis Cœur — Juste Derrière Toi : pop-rock amoureux

J’ai été surprise de tomber sous le charme de cet EP addictif. Le rock minimaliste, brut et romantique de Camille et Margaux a touché un point sensible et je l’ai écouté en boucle pendant des semaines. Les fans de PJ Harvey risquent d’apprécier aussi. Vivement l’album ! Et oui, on a besoin de plus de femmes sur scène.

The Moors – The Moors : folk rock païen

Sur LastFM, quelqu’un a décrit cet album en disant qu’il sonne comme si la période médiévale de Dead Can Dance faisait un bœuf lors d’une fête wiccane. Bah voilà. Neuf morceaux d’une folk qui combine des éléments celtiques, bulgariens, médiévaux et trance. Un véritable melting-pot musical et culturel qui offre une expérience musicale inoubliable, à base de chant habité et de percussions envoûtantes.

Dilly Dally — Heaven : grunge bien luné

Reconnaître la présence du mal dans nos vies et s’élever au-dessus de lui. Heaven est une perle d’énergie abrasive et « empouvoirante » (Believe, quasi mantra), construite autour de la guitare qui révèle ici tout son potentiel expressif et noise. Autrice et compositrice de morceaux puissants, Katie Monks ajoute un supplément d’âme grâce à sa voix aussi râpeuse que candide, capable de phrasés mémorables.

The Bellwether Syndicate – The Night Watch : post punk

Le projet actuel du fameux William Faith (Faith and the Muse) et Scary Lady Sarah, tourtereaux gothiques, véganes et anarchistes qui ont décidé de secouer la casbah avec cet EP mécheux. Avec force synthés, guitares et rythmes glam et furieux, ça rougne, ça dénonce, ça balance et, bon sang, ça fait du bien.

Candélabre — For to Have Time is to Have Wings : cold wave

De la mousse, des cendres, des fleurs au parfum capiteux et des animaux morts : c’est dans cette ambiance familière que le trio toulousain situe son premier acte, tantôt arc-en-ciel noir, tantôt labyrinthe. Dans un héritage assumé de rock gothique et de néo folk se déploie une cold wave brillante, magnétique et vénéneuse. Cela vous plaira si vous aimez Lisieux, où officient déjà Cindy et Michaël.

Blackwater Holylight – Silence​/​Motion : stoner intimiste

Ce quintette féminin de Portland m’avait déjà convaincue avec leurs deux précédents opus, très rock 70s. Ici, le cafard a remplacé l’énergie, le brouillard a recouvert le paysage : on déambule à vue dans une œuvre subtile et bouleversante, aux sonorités shoegaze, psychédéliques, stoner et doom. Un enfer froid qui se boit comme du petit lait.

Folk, albums tristes et doux

Marissa Nadler – The Path of the Clouds : folk cruelle

Si je suis longtemps restée de glace face à la musique solo de Marissa Nadler, cet album m’a fait basculer. Il est aussi aérien et vaporeux musicalement que ses thématiques sont graves : métamorphoses, amour, mysticisme et meurtre. Pour ces murder ballads féministes, la musicienne a collaboré entre autres avec ma chère Emma Ruth Rundle et avec la harpiste Mary Lattimore. Le résultat est beau, sensible, subtil, inquiétant et vertigineux.

Emma Ruth Rundle — Engine of Hell : blessure musicale

Délaissant sa guitare chérie au profit du piano, Emma explore à pas feutrés le deuil et le traumatisme dans 8 morceaux intimistes d’une beauté à couper le souffle. Le paysage sonore est épuré au maximum, nous confrontant à des discussions inconfortables, mais ô combien essentielles sur la trahison, les relations toxiques et l’auto-destruction. Une plume et un son incisifs, à rapprocher des premiers Tori Amos.

Agalloch – Of Stone, Wind, & Pillor : dark folk forestière

Plongée dans une nature sombre et glacée au son de cet EP, qui mêle des éléments folk, néo-classiques, mais offre aussi une palette plus expérimentale que d’ordinaire chez Agalloch. À noter : Kneel to the Cross, une très belle reprise de Sol Invictus, et A Poem by Yeates, qui rappelle les heures de gloire de Dead Can Dance.

Empyrium – Über der Sternen : neofolk hypnotisante

Jadis figure de proue d’un black metal mélodique, ayant versé ensuite de plus en plus vers la folk acoustique, Empyrium a atteint ici un point d’équilibre fabuleux entre les meilleurs éléments de ces styles musicaux que tout n’oppose pas tant que ça. Au-dessus des étoiles, donc : une plongée mélodieuse et noircie dans une folk angoissée et sublime. Votre cœur ne pourra que battre à l’unisson avec les percussions de cet album.

Jorane — Vent fou : cello rock avant-gardiste

Violoncelliste, chanteuse et autrice-compositrice québécoise, Jorane crée une musique instinctive, avant-gardiste et incandescente. Ce premier album est une exploration musicale saisissante, à la croisée des chemins de la musique de chambre et d’une sorte de rock world symphonique. La voix cristalline de Jorane surplombe des instrumentations graves, perçant sa propre âme et la nôtre en plein jour. Merci à Marie pour cette découverte.

Playlists

Pour terminer, quelques playlists sélectionnées par votre dévouée pour vous aider à découvrir encore plus de musique quand vous ne savez pas quoi écouter.

Playlist « Non-cis men representation in doom »

Créée par Faetooth, un prometteur groupe de fairy doom (« doom de fées »), la playlist Non-cis men representation in doom réunit près de 400 titres de doom, doomgaze, drone, blackgaze et post-metal créé par des femmes et des personnes transgenres et/ou non-binaires.

De loin la meilleure playlist que j’ai écoutée ces dernières années, et grâce à laquelle j’ai fait des tonnes de découvertes marquantes.

Playlists antifa de Branca Studio

Branca Studio publie des tonnes de playlists antifascistes, queers et cool sur Spotify, avec des visuels originaux.

Leurs t-shirts sont sympas aussi !

Playlists de La Lune Mauve

Quant à moi, je partage chaque mois une playlist sur Spotify pour vous permettre de plonger avec délice dans un magma musical intense et doux-amer.

Je vais aussi essayer de publier une playlist metal et gothique sur mon blog chaque mois.

Du reste, j’aimerais bien me barrer de Spotify, étant donné que Spotify diffuse des contenus antivax, entre autres contenus gerbants.

Mais déménager mes quelque 4000 playlists sur Apple Music ne va pas se faire un tour de cuiller à pot (j’espère que vous appréciez mes efforts pour filer la métaphore autour de la crèmerie).

Voilà. J’espère qu’avec toutes ces chroniques et ces playlists vous découvrirez des trucs sympas.

Je suis bien entendu preneuse de vos propres recommandations musicales en commentaire, alors n’hésitez pas à me refiler vos lubies car je ne vis que pour ça.

Marie

Déjà 19 commentaires

  1. As usual, que du bon. Si je connais déjà une partie des noms que tu cites, je découvre au passage que certains groupes que je suivais à une époque on suivi des albums que j’avais raté (Empyrium, Agalloch). Et je découvre aussi des formations dont j’ignorais l’existence et qui vont lourdement tourner dans la platine ces prochains temps, comme Avatarium et Vodun.

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    1. Avatarium et Vodun font partie des découvertes qui me donnent le plus d’énergie, aussi cela me fait particulièrement plaisir que tu y sois sensible aussi.

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  2. Encore une longue journée d’écoute qui s’annonce ! Merci pour toutes ces recommandations, qui sont toujours autant de découvertes pour moi, même si je ne vais à priori pas réussir à retenir tous ces noms ! ^^
    Je me demandais si tu connaissais Eivor Palsdottir (bon, mon clavier ne fait pas les glyphes, c’est un o barré et y a plein d’accents sur les a et les i…), une chanteuse et musicienne islandaise qui mélange sons traditionnels et musique électronique (au cas où tu voudrai découvrir)…
    Bon, sur ce, je retourne analyser le Weird Walk Zine, en musique ^^
    Belle journée !

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    1. Oui, je connais Eivør et j’adore ses albums Bridges et Slør !

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  3. Comme d’habitude, je ne connais pas grand-chose de ce que tu postes (seule Jorane cette fois), mais ça fait des découvertes :)

    J’aime beaucoup le compromis de présentation que tu as trouvée. C’est moins personnel peut-être, mais cela colle bien à mon rapport temps de lecture/image idéal pour les longues énumérations musicales.

    Il faut que je me remotive pour continuer mon tour du monde à travers les pochettes (en plus de n’importe quel article de blog T_T), mais le fait de ne pas trouver de système de carte dynamique simple à utiliser pour afficher l’ensemble me déprime. C’était vraiment un moteur pour ma motivation autant qu’une composante esthétique et pratique importante dans mon projet… J’avais tenté Umap sans succès (les miniatures disparaissaient régulièrement sans que je comprenne pourquoi). Tu aurais une suggestion ? Sans chercher hein ^^ /travail-mérite salaire toussa

    /Je ne sais pas pourquoi, mais ça m’a déclenché une envie subite de réécouter Rebekka Karijord que tu m’avais fait découvrir et qui ne me quitte plus. Encore merci ;-)

    PS : ce commentaire affligeant que avec lequel tu introduis l’article Oo » Comment quelqu’un qui te lis depuis le début peut se dire que ça va être utile ou bien reçu ? Sans même parler du fond…

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    1. Coucou Mealin ! Merci beaucoup pour ton retour sur la nouvelle présentation, je suis contente !

      Pour les cartes, c’est un sujet que je connais très mal (j’en suis restée à l’opposition Google Maps vs. Open Street Map). Mais peut-être qu’en fouinant un peu du côté de Nimwendil, féru de carto, tu trouverais une piste ? Sur Twitter ou son blog.

      Ah et ça me fait bien plaisir de savoir que tu apprécies la musique de Rebekka Karijord ! Un de mes plus gros coups de cœur musicaux, je l’adore et regrette qu’elle se consacre exclusivement à la musique de film désormais (c’est moins mon truc).

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  4. Merci pour le conseil. C’est quelqu’un que j’avais déjà vu apparaître sur mon fil Twitter sans jamais penser que ses propos pourraient me concerner sur le blog… à creuser !

    Je ne sais plus si tu étais à l’origine de ma rencontre avec la musique d’Ane Brun, mais la piste qui m’obsède ce soir c’est Falling Down (dans l’album « Rarities »<3). Un je-ne-sais-quoi presque tragi-comique / burlesque qui colle bien à l'humeur du moment.

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    1. J’ame beaucoup Ane Brun aussi ! Je ne connaissais pas encore l’album Rarities, tiens. Je vais m’empresser de corriger cet impair !

      Ses deux albums de 2020, After the great storm et How Beauty Holds the Hand of Sorrow, sont des merveilles aussi.

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  5. J’ai enfin lu ta sélection, mais il va falloir l’écouter maintenant ! Et j’ai de quoi faire, wahou ! Très hâte de découvrir tout ça

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    1. Cool ! J’espère que certaines choses te plairont.

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  6. Merci beaucoup pour cette sélection ! Je suis en train d’écouter The Moors, que je ne connaissais pas, et je suis envouté·e <3

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    1. Je suis ravie ! Merci beaucoup pour ton message, Joy !

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  7. Pouvoir écouter les artistes directement dans l’article me manque, je vais etre beaucoup plus lente en devant les chercher à chaque fois à coté… Mais comme je me détache de plus en plus de cette injonction de vitesse, je ne sais pas si ca me dérange vraiment, je fais juste mon humaine moyenne récalcitrante au changement… Merci comme toujours pour ce travail fascinant d’explications et de mise en lumière.

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    1. Merci pour ton message, Kellya ! Vous avez été plusieurs, en effet, à déplorer la disparition des lecteurs audio. Je les remettrai ! Je suis heureuse que vous me fassiez ce type de retour.

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  8. c’est une chose de savoir qu’il y a des arriérés, c’est toujours une autre de le constater de visu… si seulement nous laisser cette réalité voulait dire qu’il puisse la quitter…
    bref merci de ces découvertes, et en particulier Vagina Witchcraft et la voix fantastique de la chanteuse, vraiment magique ! (étrangement d’ailleurs ce n’est même pas du black metal mon coup de coeur dans cette liste)

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    1. Très très très contente que toi aussi tu sois tombé·e sous le charme de Vagina Witchcraft, c’est un de mes gros coups de cœur récents !

      Quant aux relous… je ne pense pas qu’ils soient « arriérés » (laissons les personnes handicapées mentales en dehors de ça), mais il est certain que ce genre de trolls gaspillent leur intelligence et leur temps libre – ainsi que le nôtre. Par chance, c’était un incident isolé, et je touche du bois pour que cela reste ainsi. Tut tut les rageux !

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  9. serendipity liche

    3 août 2022

    Pardon pour la mauvaise utilisation du terme « arriéré », je l’entendais uniquement en terme de temporalité (un équivalent malheureux de « très conservateur », en fait) – je ne veux surtout pas faire de lien entre une quelconque maladie mentale et des avis (gens ?) pourris comme celui-ci…
    Tant mieux que ce soit un incident isolé en tout cas !

    Répondre

    1. Pardon pour la mauvaise utilisation du terme « arriéré », je l’entendais uniquement en terme de temporalité (un équivalent malheureux de « très conservateur », en fait) – je ne veux surtout pas faire de lien entre une quelconque maladie mentale et des avis (gens ?) pourris comme celui-ci…

      Merci pour tes explications, je comprends mieux ce que tu as voulu dire ! Le vocabulaire péjoratif courant est souvent imprégné de validisme et de psychophobie, entre autres.&  J’avais appris plein de trucs à ce sujet avec le compte C’est quoi cette insulte ? sur Instagram.

      Mais du coup, la bonne nouvelle, c’est que l’on peut traiter la personnne qui m’a laissé ce charmant message de charogne, d’ordure voire même de flaque de parvo.

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      1. serendipity liche

        3 août 2022

        pour le coup je n’avais même pas pensé au sens malheureusement le plus courant – mais il faut effectivement faire gaffe à la psychophobie dans les expressions courantes, et c’est facile d’oublier et de déraper :/
        Je note le compte insta, le peu que je viens de parcourir me donne bien envie de creuser plus – en plus flaque de parvo, ça sonne tellement bien :p

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