Note : j’ai écrit ce billet le 24 juin, mais je me suis fracturé la cheville et ai donc été hospitalisée juste avant de pouvoir le publier. Le voici donc aujourd’hui, alors que je suis plâtrée et immobilisée pour plus d’un mois.

Ce matin, j’ai savouré le son inouï de la pluie sur le velux.

Puis j’ai ragé à l’idée de devoir dorénavant considérer la pluie comme un fait presque exceptionnel.

Dessin aux crayons, au Micron et aux Posca

Words can be patient like trees or snow. Dessin aux crayons, au Micron et aux Posca. Le nuancier en haut correspond aux superbes crayons de couleur taillés dans des branches d’arbres par Mes Petits Crayons que Llu m’a offerts.

Exposition Hey ! le dessin

Je reviens tout juste de quelques jours à Paris. Les hasards du calendrier ont voulu que je subisse deux allers-retours campagne profonde↔︎Rennes↔︎Paris à 24 heures d’écart à peine.

Malgré la canicule et la forte odeur d’urine qui imprégnait les rues de la capitale, j’ai eu le bonheur fou de voir l’exposition Hey ! le dessin à la Halle Saint-Pierre.

J’ai pris tout mon temps, savourant chaque œuvre avec un plaisir immense, comme rafraîchie et même rajeunie au contact de l’art. Je ne me souviens plus avoir déjà pris autant de plaisir dans une expo.

Le retable personnel de Mina Mond, Cor Triatriatum, m’a estomaquée.

Tout au long de ma visite, je le cherchais désespérément du regard, avant de me prendre sa puissance en pleine tronche à la fin du parcours, point d’orgue d’une installation variée et mémorable.

Mina Mond, Cor Triatriatum. Très grand retable ouvrant entièrement recouvert de peinture et de dessins.

Je suis aussi tombée en amour total devant L’Épopée, l’un des polyptyques de Murielle Belin.

Ce polyptyque est constitué d’un ensemble de petits panneaux amovibles peints à la main, montés dans des cadres en bois. Ils sont réunis au sein d’une longue boîte elle aussi en bois et dont le mécanisme permet de faire bouger les panneaux. L’ensemble constitue un calendrier perpétuel.

Explications de l’artiste sur les panneaux mobiles constituant le polyptyque.

(Mes photos sont dégueulasses, j’ai honte. À ma décharge, je n’avais que mon vieil iPhone sur moi et les œuvres se trouvaient dans une pièce très sombre.)

Tout au long de l’expo, les explications accompagnant chaque œuvre étaient longues et savoureuses.

Voyant que j’avais déjà passé plus de deux heures à lire, et étant attendue, je suis allée plus vite pendant la seconde partie de l’exposition, passant sans doute à côté d’autres découvertes et coups de cœur.

Avais-je été seule, je serais probablement restée tout l’après-midi en finissant sur les rotules. Mais la perspective d’aller manger un burger en terrasse à 16 heures puis de rentrer larver au frais a fini par me convaincre de passer la seconde.

Dessin de Roger Rice représentant un serpent au pied de la Croix

Même si je rechigne toujours à faire mon sac et à quitter mes pénates, je dois à chaque voyage une précieuse montée d’adrénaline et de vie.

Détail d’une installation de Daniel Martin Diaz, constituée d’une robe en tissue recouverte de plein de petites gravures ésotériques

Daniel Martin Diaz

Dessin de Daniel Martin Diaz représentant une tête de femme dont la chevelure est recouverte de plumes d’oiseau

Daniel Martin Diaz

Animale

Mon chat Shera (alias Gérard pour les intimes) ne va pas très bien. Tout le monde me demande de ses nouvelles, et c’est gentil, mais je n’ai pas le cœur de rentrer dans des détails sur sa santé. Elle entame la dernière partie de sa vie, et cette simple pensée me brise le cœur.

Il y a d’abord eu son boitement, il y a une quinzaine de jours, qui est survenu en plein milieu de notre déjeuner. Elle miaulait, en ayant manifestement de grandes difficultés à se déplacer. Elle n’arrivait même plus à sauter sur le banc à côté de nous, comme elle fait d’habitude.

J’ai dû attendre 14 heures pour prendre rendez-vous, le temps que le cabinet vétérinaire rouvre ses portes. Ici c’est la campagne, rien n’est ouvert entre midi et deux, et il faut tailler la route pour la moindre chose. J’ai pu obtenir un rendez-vous à 15 h 20 le jour même, ce qui m’a soulagée bien qu’il s’agisse sans aucun doute de l’horaire le moins pratique du monde. Je n’ai été reçue avec la chatte qu’à 16 h 10, sans aucune excuse de la part du vétérinaire, bien sûr.

C’était la première fois qu’il s’occupait de Gérard, car en deux ans que je vais dans cette clinique, je n’ai jamais eu de véto en titre, contrairement à tous les autres cabinets vétérinaires que j’ai connus par le passé.

Je regrette amèrement nos vétérinaires de Rennes ainsi que notre vétérinaire de Paris, des spécialistes des chats qui faisaient tout pour mettre l’animale à l’aise, en lui parlant doucement, en la caressant, et en l’accueillant dans une pièce réservée aux félins : celle-ci était désinfectée avant chaque consultation, puis rendue plus agréable encore à l’aide de lingettes et d’huiles essentielles à base de plantes dont je ne me souviens plus du nom.

Rien de tout cela ici. Aussi, Gérard est particulièrement à cran quand on arrive enfin à la clinique. Non seulement elle déteste être contrainte dans sa caisse de voyage puis être trimballée ainsi en voiture, mais en plus la clinique reçoit beaucoup de chiens : or, les salles ne sont ni désinfectées ni aérées entre deux consultations.

Mais je crois que ce qui m’a le plus choquée, c’est le fait que les deux vétérinaires seniors à qui j’ai eu affaire dans cette clinique semblent avoir peur de mon chat, au point de ne pas oser la toucher. Affligeant.

Sédation

Comme il a fallu faire une prise de sang pour vérifier si tout allait bien, le vétérinaire m’a expliqué qu’il allait devoir « sédater » Gérard.

Sédater, ça veut dire endormir. Concrètement, ça consiste à mettre le chat dans une boîte en plastique transparente très étroite, dans laquelle il y a un trou relié à un tuyau par lequel le vétérinaire envoie un gaz qui endort le bestiau.

Je n’avais jamais vu comment ça se passait et ça m’a fait mal au cœur d’imposer ça à Fifille, qui était déjà très stressée pour les raisons que l’on sait. Ensuite, le vétérinaire est parti ailleurs avec la boîte contenant mon chat, me laissant seule environ 20 minutes, dans cette salle de consultation vieillotte qui sentait fort le chien.

Quand le vétérinaire est revenu, Gérard était allongée dans sa caisse de transport, droguée et portant un petit pansement à la patte.

Pansement

Photo prise le soir, pour vous montrer le pansement. Pansement que Shera a réussi à enlever toute seule le lendemain, en mode berzerk.

Le vétérinaire m’a annoncé qu’elle n’avait pas de diabète, tout compte fait. J’ai accueilli cette nouvelle avec soulagement.

Il m’a aussi demandé si je voulais qu’il teste le niveau de thyroïdie, tout en m’informant que cet examen coûte cher (environ 35 €) et que je n’aurai pas les résultats avant le lendemain. J’ai bien entendu accepté.

J’ai guetté son appel toute la soirée et tout le lendemain, mais : que dalle. Le surlendemain, toujours rien. Leur faisant confiance, je me suis convaincue tant bien que mal que s’il n’y avait pas de nouvelle, c’est que c’était une bonne nouvelle et que mon chat n’avait rien.

Mais n’ayant toujours pas de nouvelles le lundi suivant, soit 4 jours ouvrés plus tard, j’ai fini par rappeler moi-même la clinique. Le vétérinaire que j’avais vu était en congés, donc c’est une de ses collègues qui m’a répondu entre deux consultations.

Verdict : la chatte commence à faire de l’hyperthyroïdie. Pas de nouvelle, mauvaise nouvelle, donc.

Rien de dramatique à ce stade cependant, mais assez pour que je doive lui donner un cachet matin et soir, tous les jours et ce jusqu’à la fin de sa vie.

Friandises truquées

À date, je n’ai pas encore trouvé la solution miracle pour lui faire prendre ses médicaments dans la joie et la bonne humeur.

Les premiers jours, j’avais réduit chaque cachet en poudre que je répandais par-dessus les aliments, et elle n’y voyait que du feu. Mais par la suite, j’ai lu dans la notice qu’il ne fallait pas broyer ce médicament : retour à la case départ.

J’ai alors commandé un « lance-pilule », outil léger et bon marché dont plusieurs personnes m’avaient vanté les mérites. Mais, outre le fait que les cachets pour Shera sont trop petits pour tenir dans l’embout de ce truc, une vidéo YouTube animée par des vétérinaires m’a dissuadée d’utiliser seule ce lance-pilule sans avoir été d’abord briefée par un·e pro, de peur d’étrangler mon chat.

J’ai ensuite commandé un colis de friandises molles censées faciliter la prise de médicaments en cachant les cachets dedans. En prévision de ce nouveau rituel, j’ai commencé à donner des friandises chaque matin et chaque soir à Gérard, qui bien entendu ne se doute de rien et se réjouit beaucoup de ces bonus inespérés. Mais acceptera-t-elle les friandises truquées ? Vu à quel point elle est suspicieuse et difficile (telle mère, telle fille), le doute est permis.

Hier matin, en la caressant, j’ai trouvé qu’elle avait beaucoup maigri. Il me semble sentir des os que je ne sentais pas avant. Elle se met aussi à perdre beaucoup de poils, sans que je ne sache si c’est juste une conséquence des vagues récentes de canicule, expliquant en partie l’impression de maigreur, ou bien si c’est dû à autre chose.

Malgré la joie qu’apporte l’adoption d’un chat, on devrait s’efforcer, avant de l’adopter, de penser à la fin de sa vie, aux soins que cela pourra nécessiter, et à la peine que l’on devra endurer en le voyant dépérir puis mourir.

Je commence déjà à me préparer à la mort de Shera, parce que même s’il nous reste, je l’espère, encore quelques années à vivre ensemble, le chagrin que son décès me causera sera bien trop immense.

Edith : hélas, notre petite Shera adorée est morte peu de temps après la publication de ce billet. Je raconte ce traumatisme dans le billet L’adieu à Shera.

Refonte

Il y a deux mois, j’ai enfin décidé de me remettre à préparer la refonte de mon blog, entamée en 2018.

« Refonte » est un élément de jargon lié à l’industrie du numérique : cela désigne le fait de refaire un site pour l’améliorer. Les modifications peuvent être d’ordre fonctionnel (comment le site fonctionne) et/ou d’ordre graphique (à quoi le site ressemble).

Concernant mon blog, l’évolution principale concernera la page d’accueil et les pages d’archives. Les autres modifications seront a priori moins visibles (la façon dont les billets sont rangés, par exemple).

Maquette graphique

Maquette graphique réalisée en 2019, avec une proposition pour améliorer la page d’accueil de mon blog. Je vais repartir de ça pour créer la maquette finale d’ici quelques mois.

La plus grande difficulté pour moi est de cadrer cette refonte pour que je puisse la mener à bien dans un délai raisonnable (1 an ?), sans m’épuiser.

La première étape consiste à mieux comprendre vos usages et vos attentes. Pour cela, je m’entretiens en tête-à-tête, par visioconférence, avec plusieurs lecteurices.

J’essaie d’analyser chaque entretien au fur et à mesure pour rendre ce travail plus digeste. Ce rythme me permet de digérer de manière progressive ce que j’ai entendu et compris. Quand ces entretiens exploratoires seront terminés, je m’appuierai sur les conclusions de mon analyse pour faire des choix.

Par exemple, en commençant mon analyse, j’ai créé une carte mentale (mindmap) qui me permet de visualiser les mots utilisés pendant les entretiens pour décrire les contenus et thématiques de mon blog.

Partant de là, j’ai pu commencer à créer des regroupements et à envisager une légère modification de mes catégories actuelles.

Stef a eu la gentillesse de m’aider à préparer et à organiser cette phase de recherche. Au début de nos échanges, elle m’a posé La Question Qui Tue : Est-ce que tout ça est nécessaire ?

  • Est-ce nécessaire de mettre en place tout ce que j’ai imaginé pour un blog personnel de niche, qui ne rapporte pas d’argent ?
  • Est-ce nécessaire d’organiser des entretiens, voire du tri de cartes, et de consacrer beaucoup de temps libre à produire du design et du développement WordPress, alors que mon blog fonctionne déjà bien en l’état ?

Ma réponse a été, bien entendu, « Oui ! ».

Zine

Toujours du côté lunemauvien de la Force, Miss Pakotill (Rozenn) et moi avons enfin publié notre zine illustré Pot Pourri. (Oui oui, c’est bien le zine dont je vous parle depuis 3 ans.)

Le zine est imprimé sur une grande feuille A3, recto verso. Chaque exemplaire sera unique, car Rozenn et moi allons tous les personnaliser avec nos pinceaux, crayons et que sais-je d’autre.

Ensuite, nous enverrons chaque zine dans une enveloppe, elle aussi personnalisée, mais dont je ne vous dis rien pour ne pas vous gâcher la surprise.

À ce jour, 32 zines sur 55 ont déjà été réservés : cela a permis de réunir 765 € de dons pour des assos et collectifs militants. 🎉 Top 3 des structures soutenues jusqu’à présent : le Planning familial, Les Dévalideuses et L214. Proud tata is proud.

Ce résultat à mi-parcours et de l’accueil général réservé à Pot Pourri m’apportent une très grande joie. En toute honnêteté, j’avais peur que cette initiative fasse un four : nous avions bien conscience que dépenser 20 €, même au profit d’une cause qui nous tient à cœur, ne serait pas possible pour tout le monde, a fortiori en ce moment.

C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons mis à disposition 5 zines suspendus, c’est-à-dire des zines que nous offrons par solidarité, sans contrepartie ni justificatif, à des personnes ayant de faibles revenus.

Au 1er juillet, il reste encore 23 zines à adopter, dont 2 suspendus : pensez à réserver le vôtre ! Nous pouvons l’expédier dans le monde entier.

Outre la version imprimée et personnalisée du zine, il existe aussi une version que vous pouvez imprimer vous-même.

Le zine est aussi disponible dans une version accessible au format Word, compatible avec les aides techniques dont vous vous servez peut-être si vous êtes handicapé·e.

En somme, tout le monde peut consulter Pot Pourri selon ses préférences et ses besoins. Rozenn et moi avons mobilisé nos savoir-faire professionnels en matière de graphisme, de design web et de conception éditoriale accessibles pour proposer la meilleure expérience possible à toustes et ce, même s’il s’agit d’un projet personnel, réalisé de manière bénévole.

En effet, nous ne touchons aucun argent, étant donné que les dons sont versés directement aux associations et collectifs que vous décidez de soutenir. Nous, nous sommes juste les marraines-les-bonnes-fées vêtues de noir qui glissons un petit cadeau dans votre boîte aux lettres pour vous encourager à vous engager.

Voici encore le lien pour réserver votre zine. Ne tardez pas trop : une fois que ce numéro sera épuisé, nous ne le rééditerons pas.

Si vous avez des questions ou des remarques sur tout ça, n’hésitez pas à nous en faire part dans un commentaire ou par e-mail.

Actions

J’ai eu l’occasion de discuter avec une camarade qui milite dans une délégation régionale de Nous Toutes.

Elle m’a appris que les instances locales de Nous Toutes sont souvent en désaccord avec l’instance parisienne, notamment sur le fait d’organiser leur grande manif pile le jour du TDOR (Journée du souvenir trans), invisibilisant ce dernier, ou encore sur leur position à propos du travail du sexe – deux raisons qui expliquent pourquoi mes poils se hérissent à la simple évocation de cette asso.

J’ai aussi déduit de cet échange que rejoindre une asso ou un collectif nécessite de faire des compromis, que l’entente ne va pas de soi, mais aussi qu’il y a, comme partout, des gens avec qui on s’entend mieux que d’autres, ainsi que des gens qui attendent des nouvelles recrues qu’elles « fassent leurs preuves ».

Graffiti de Miss Tick représentant un chat

Ces rapports d’ascendance et de pouvoir sont problématiques, en particulier au sein de collectifs luttant contre le patriarcat et le capitalisme. Mais est-ce réellement évitable dans un groupe humain, quel qu’il soit ?

Vivre soi-même des discriminations et des violences n’empêche pas de discriminer ou de faire preuve de violence, y compris symbolique, à l’égard d’autrui. Penser qu’au sein des milieux féministes et queers on est forcément irréprochables et parfaitement déconstruit·es serait une grave erreur.

De cette discussion, je retiens aussi qu’une méthode pour commencer à agir sur le terrain est de se joindre à des actions « simples » et ponctuelles organisées par des assos et des collectifs.

Par exemple : distribuer des sacs à pain qui alertent sur les violences conjugales, peindre des banderoles, des pancartes et des badges, ce genre de choses.

Bref, une action concrète, à une date précise, qui permet d’anticiper de manière claire le temps et l’énergie à mobiliser.

De fil en aiguille, d’action en action, d’autres engagements peuvent se dessiner, qu’elles restent ponctuelles ou qu’elles s’inscrivent dans un temps plus long.

J’aime bien cette progressivité : c’est moins angoissant que s’imaginer devoir ajouter un travail militant lourd en plus de tout ce que l’on a déjà à gérer, en particulier quand on est afab (assigned female at birth, c’est-à-dire : désigné·e fille à la naissance).

Pour conclure, discuter avec une femme ayant vécu ce cheminement militant m’a rassurée et donné envie de suivre avec plus de régularité les actions ayant lieu sur Rennes et dans les environs. Bonus si ça implique du design ou de la création, pour joindre l’utile à l’agréable et, peut-être, créer encore d’autres possibles grâce à ça.

Mon idéal serait en effet de rejoindre un collectif d’artistes militant·es, pour contribuer créativement à un projet politique.

À suivre

Comme je suis immobilisée un gros mois à cause de ma double fracture de la cheville, nos vacances au Pays de Galles sont bien évidemment tombées à l’eau.

Je jetterai un voile pudique sur les émotions que cela me cause, et me contenterai de me réjouir à la perspective de mettre à jour mon blog de manière plus régulière jusqu’à fin août grâce à ça (on a le réconfort que l’on mérite).

Comme je suis en train d’éditer ma prochaine revue de web, je vous laisse avec trois choses qui m’ont intéressée aujourd’hui :

Je vous laisse enfin avec ma playlist de juin : 3 h 34 de musiques en clair-obscur sélectionnées par votre dévouée. Des titres que j’ai beaucoup écoutés pour supporter ces terrifiantes dernières semaines.

Marie

Déjà 25 commentaires

  1. Je sais que ce n’est pas bien utile / constructif etc mais là j’ai juste envie de t’envoyer des ondes de réconfort…

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    1. J’en ai bien besoin en ce moment ! Merci beaucoup Mealin ♥

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  2. Tu me donnes très envie de filer voir cette expo qui a l’air superbe ! Merci pour ce billet, les découvertes, les pistes de réflexion ; et courage pour ta convalescence 🌿

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    1. Je suis ravie si ça te donne envie d’explorer cette expo à ton tour. Et merci beaucoup pour tes encouragements, très appréciés ♥

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  3. Joie teintée de douce tristesse en te lisant. Merci pour ces partages, toujours aussi passionnants et sensibles. Je compatis pour ta situation féline et t’envoie tout mon soutien. Au plaisir de te lire cet été.

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    1. Merci beaucoup, Lise !! Joyeuse et triste à la fois, c’est en effet mon mood éternel.

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  4. Merci encore Marie pour ce billet, te lire me procure énormément de bien et même si les nouvelles ne sont pas toutes bonnes je te souhaite de tout cœur du courage et de meilleurs jours. J’aime toujours autant tout ce que tu apportes à travers ton écriture, tes émois et tes découvertes. Au plaisir de te lire prochainement et plein de bisous
    💜💜💜

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    1. C’est moi qui te remercie pour ta présence et ta gentillesse, Marie ! Tes encouragements me font du bien. À tout bientôt.

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  5. Pimprenelle

    2 juillet 2022

    Un billet doux-amer qui m’émeut…
    La situation de Shera me rappelle un peu trop celle de ma chatte, 18 ans au compteur, qui commence à dérailler un peu – miaulements d’outre-tombe dont on ignore la cause et accroissement énorme de son besoin de sociabilité, on fait ce qu’on peut pour la soulager, mais je crains un peu ce que ça annonce…
    Bonnes ondes et bon courage à toi.

    Et une anecdote pour te faire sourire, peut-être : j’avais découvert Maud Amoretti via ton blog ou tes réseaux, je ne me souviens plus. Dans un train Londres-Edimbourg cette semaine, j’ai eu la surprise de me trouver nez-à-nez avec elle ! J’en suis restée coite, et vaguement bafouillante. Alors merci à toi pour la rencontre impromptue :)

    Ps : le retable de Mina Mond est absolument dingue.

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    1. Merci beaucoup pour ton message et tes encouragements, Pimprenelle ! Cela m’épate que tu aies croisé Maud dans le train en Écosse. Le monde est vraiment petit !! Quelle joie de savoir que mon pôtit blog ait pu participé à de telles rencontres.

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  6. Bon rétablissement!

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    1. Merci beaucoup !

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  7. Subjuguée comme toi par le triptyque de Mina Mond, complètement fou ! Par contre, à quelques exceptions près, j’ai trouvé le reste de l’expo un peu moins fort que les Hey! habituelles, je ne saurais dire pourquoi… (J’ai bien aimé quand même, hein.)

    Je suis désolée de l’épreuve qu’a dû subir Gérard, je lui envoie tout mon soutien – et à toi aussi, évidemment. Je trouve ça bizarre cette nécessité de sédation, mon chat doit faire régulièrement des prises de sang et on ne lui a jamais fait ça, me semble-t-il. Comme tu sais, il fait aussi de l’hyperthyroïdie, donc les conseils de tata Polaris en la matière : il faut un temps d’adaptation avec le traitement, Scara était devenu ultra difficile en termes de bouffe au début (alors justement qu’il devait reprendre du poids, super). Jusqu’à récemment il prenait Vidalta comme médicament, et ma technique pour lui faire avaler ces petites pilules, après avoir essayé plein de trucs, c’est de l’attraper par le col, pousser la pilule contre sa bouche ce qui l’oblige à l’ouvrir, et la faire tomber directement au fond du gosier. Fermer la bouche, être sûre qu’il avale. On vient de changer pour Apelka, qui se donne en un pschitt de seringue (bien plus facile) et qui est beaucoup moins cher.

    100 % d’accord avec ta réflexion sur considérer la fin de vie quand on adopte, chose que je n’avais pas du tout fait ; notamment parce que je n’ai jamais eu d’animal avant. Je vois bien qu’il vieillit doucement le mien aussi. Ca a des aspects touchants, d’autres énervants, et d’autres juste tristes.

    Hâte de voir le fruit de tes réflexions bloguesques, et évidemment de recevoir le zine !

    Beaucoup de courage pour les mois à venir, et des bisous.

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    1. Merci beaucoup pour ton message et ton retour d’expérience avec Scaramouche et ses médicaments ! Pour le médicament liquide, tu pousses la seringue contre sa bouche aussi et tu pschittes ? J’ai hésité entre un médoc solide et le médoc liquide, je changerais peut-être si les friandises truquées ça ne fonctionne pas.

      Pour l’expo Hey ! : je n’avais pas pu voir les précédentes (à part en feuilletant les catalogues ici et là), peut-être que ça explique pourquoi j’ai trouvé celle-ci tellement bien. Peut-être aussi que le fait que ce soit ma toute première expo depuis 2019 m’a rendue encore plus bon public que d’habitude.

      Que ça m’a fait plaisir de te lire ! Merci encore.

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      1. Oui, pour le médicament liquide je l’attrape aussi par le cou, je pousse la seringue contre sa bouche pour qu’il ouvre, et pschitt. L’avantage c’est qu’il ne peut pas recracher, contrairement aux pilules !

      2. J’avoue, ça a l’air efficace. Il ne cherche pas à t’éviter quand il sent le moment fatidique arriver ?

  8. Non, c’est une crème de chat pour ça. Mais je ne peux pas garantir le même résultat pour un autre, évidemment…

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  9. Je t’envoie plein de calins virtuels pour cette difficile période, aussi bien pour toi que ton chat. La mienne nous a quittée cet hiver et j’ai toujours un peu de mal à m’y faire.
    Tes photos et commentaires me donnent envie de passer plus de temps au musée, ce sont des moments tellement privilégiés pour moi!
    Et merci pour ta réflexion sur l’engagement, cela me semble une bonne piste à explorer pour commencer à m’engager plus sérieusement dans mon nouveau lieu de vie. J’ai tenté de m’intégré à une association mais les horaires tardifs et la charge supplémentaire me pèsent trop actuellement.

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    1. Merci beaucoup, Kellya, pour tes encouragements ! Je suis désolée pour ton chat, ce doit être très difficile de se retrouver du jour au lendemain sans son familier…

      Pour l’engagement, je suis sûre que tu trouveras une asso ou un collectif avec des modalités peut-être plus souples ou qui te conviendront mieux. Le but n’est pas de s’épuiser. Peut-être aussi qu’engagement sur un évènement ponctuel pour commencer te permettrait de tâter le terrain avant de t’engager davantage.

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  10. Salut Marie,

    Je te fais parvenir numériquement tout mon soutien dans cette période compliquée. Je te souhaite la lumière au bout d’un tunnel le plus court possible !

    Mon chat (de 15 ans) s’est fait diagnostiquer une hyperthyroïdie au printemps et, si ça peut éventuellement te rassurer, au bout de quelques semaines sous médicament, il a repris du poids. Rien de fou parce que c’est sa morphologie qui veut ça mais j’ai vraiment vu la différence. Cette maladie fait maigrir le chat, il peut aussi manger plus que de raison et être très agité. Tout s’est régulé avec le mien, il est devenu le patapouf de 15 ans qu’il doit être : il ne fait que dormir et mange de façon raisonnée (mais plus que de la pâtée, c’est la vie). Je ne me fais aucune illusion au vu de son grand âge mais je pense qu’il peut encore vivre quelques années de manière plutôt tranquille. Alors courage Shera (qui est fort belle, il faut bien le dire) !

    Sans transition, ton chapitre sur les assos militantes me parle beaucoup. Je me suis toujours tenue éloignée de ces groupes, aussi beaux semblent-ils sur le papier, parce qu’il n’y sera jamais question de la perfection à laquelle j’aspire (certain·e·s diront que c’est utopique, d’autres que c’est d’inspiration libertaire). Je n’aime pas les relations de pouvoir, bien qu’il soit difficile de passer outre avec le fonctionnement de notre société, et, pour parler cru mais vrai, il y aura toujours quelqu’un ou quelque chose pour faire chier. C’est pourquoi je n’ai aucune envie d’adhérer à quelque asso militante que ce soit, même si ça n’empêche pas d’embrasser des idées ou de rejoindre des combats. J’ai conscience toutefois que cette facilité à rester sur le bas-côté est possible grâce à ma position de privilégiée et je ne sais pas vraiment quoi faire de ça, alors je tâche de rester humble. Après, comme toi, je suis intéressée par les collectifs « détournés ». C’est-à-dire qui ne font pas de militantisme politique (même si tout est politique) pur et dur comme Nous Toutes, OLF (sic) ou autre, mais qui s’intéressent à d’autres biais tels que l’art ou la culture par exemple. Mais enfin, tout est peut-être complémentaire !

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    1. Salut Lucie, merci beaucoup pour tes encouragements et ton retour d’expérience à propos de l’hyperthyroïdie de ton chat. Je suis soulagée de savoir qu’il va mieux ! Concernant Shera, son état est devenu bien plus grave depuis quelques jours, bien que les analyses ne démontrent pas d’anomalie particulière (et son hyperthyroïdie est très légère). J’ai du mal à me concentrer sur quoi que ce soit d’autre ; de nouvelles analyses sont prévues en début de semaine, je m’accroche à ça et, en attendant, ressens de la gratitude chaque matin au réveil quand je vois que mon chat est toujours en vie.

      Concernant les assos : oh, comme je te comprends. il y aura toujours quelqu’un ou quelque chose pour faire chier. – pas mieux. Pendant longtemps, j’ai focalisé sur les associations qui manifestent, affichent, etc., en partant du principe que ce type d’actions de « terrain » étaient les seules à être efficaces et légitimes, tout en culpabilisant de ne pas me sentir capable d’y participer, pour différentes raisons.

      Mais depuis j’ai mis un peu d’eau dans mon vin ; éditer et animer une radio féministe, publier un blog et des contenus féministes, autant d’actions militantes qui s’inscrivent dans un temps long, qui sont importantes, qui ont un impact pour les personnes qui les consultent, et qui permettent justement d’articuler créativité et démarche politique.

      Hiérarchiser certaines actions comme plus légitimes que d’autres est stérile, à mon sens. Tout le monde n’a pas les capacités – physiques, mentales – de manifester par exemple. Vu tout ce qu’on a déjà à gérer en tant que personnes minorisées, on fait ce qu’on peut et c’est déjà beaucoup.

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  11. Hello, déesse de l’Astre Pourpre désolé d’apprendre les soucis de santé de ton chat ainsi que les tiens. J’espère que Shera a toujours son épée même si elle se fait appeler Gérard pour d’obscures raisons . Prends soin de vous.

    A la lecture des commentaires précédents ça ne me rassure pas trop sur l’avenir de ma chatte certes plus jeune. J’approuve la technique de Stella pour la prise de médicaments c’est sans doute la plus efficace mais ça risque d’être sportif.

    Merci de m’avoir fait découvrir les polyptiques de Murielle Belin, le seul souci étant que désormais j’en veux un pour chez moi (je suis tombé amoureux de sa corneille). Ca m’a donné envie de retourner faire un tour dans les musées lorsque ma crise d’asociabilité aura pris fin ou au moins se sera calmé un peu.

    Bravo pour avoir mené l’édition du zine jusqu’au bout (agrémenté de superbes dessins).

    A bientôt pour de nouvelles aventures entre deux éclipses

    Répondre

    1. Hello Ecklipse ! Merci beaucoup pour ton message, ça me fait bien plaisir de te lire. Les polyptyques de Murielle Belin sont incroyables ; c’est pour ce genre de découverte que je vis !

      Il reste quelques zines, si jamais ☺️

      Répondre

  12. Hello,

    Je t’envoie plein d’ondes positives dans ces moments difficiles.

    Je comprends ta peine pour Gérard, je compatis.

    Je comprends aussi ta déception pour ton voyage. Le corps parle parfois. Invitation à ralentir ?

    C’est peut-être en ça que ton amie te questionnait sur la refonte du blog. Car c’est tout à ton honneur et te connaissant ça va être sublime.

    Mais un ami m’a dit aussi : pourquoi est ce que le montage du podcast est important ? Car je ne sortais plus aucun épisode car je mettais 2 jours à monter chaque épisode. Alors je cherche un entre deux ;) Le perfectionnisme c’est bien, mais pas quand c’est au détriment d’autres choses. Après te connaissant, je sais que tu y arriveras et que ce sera sublime. Et sans doute tu apprécieras ce chemin.

    Je te témoigne juste mon expérience en toute amitié.

    Bon rétablissement à vous deux <3 <3 <3

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    1. Merci beaucoup Ally !

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